On ne sait pas vous mais nous quand un groupe est précédé d'une hype exacerbée on a tendance à se méfier, surtout quand il s'agit d'un groupe anglais, la presse d'Albion ayant tendance à monter au pinacle chaque groupe ayant un semblant de qualité. Le syndrome best band of the week en somme... but just for the week... serait-on tenté d'ajouter
Bref à chaque fois c'est la même chose , on ose pas y croire et on attends un peu que le soufflé retombe, pour que l'on puisse enfin poser la galette sur la platine et tenter humblement de juger le disque objectivement.
Au cas présent, la première écoute, toujours décisive, permet d'attester de deux choses.
La première c'est que l'on a affaire à un très bon groupe qui maîtrise son affaire en offrant un disque solide et efficace. La seconde c'est que les Yak ne se sont pas vraiment offerts de véritable direction musicale. Sur Alas Salvation de multiples styles s'entrecroisent, s'entrechoquent même, avec pour seuls dénominateurs communs, une énergie sans faille, un son aussi aiguisé que la lame d'un Peaky Blinders et un chanteur (Oliver Henry Burslem) plus que convaincant, bluffant.
Ainsi "Victorious" évoque ainsi le temps béni où les Eighties Matchbox B-Line Disaster tentaient (un peu vainement malheureusement) de secouer le cocotier du rock anglais, "Hungry Heart" avec sa rythmique de plomb et son tourbillon sonique sonne quant à lui comme du Oh Sees grunge, quand "Use Somebody" renvoie au meilleur des Richmond Sluts . Et à chaque fois Burslem, le chanteur, fait preuve d'un talent rare pour s'adapter, tel un caméléon, aux variations de son groupe.
Après ce début en fanfare, Yak marque une pause avec "(Interlude 1)" le bien nommé et surtout "Roll Another" : un moment bucolique qui dévoile une facette inattendue du groupe également très à l'aise quand il faut ralentir le tempo. Brillant.
Chassez le naturel... et voilà que déboule "Curtain Twitcher" en mode débridé sur laquelle Burslem, une nouvelle fois, fait son numéro avant un "Take It" à la structure ambitieuse mais parfaitement maîtrisée.
"Harbour The Feeling" et le court "Alaska Salvation" refont monter la pression avant l'étonnant "Smile" tentative, encore réussie, de faire du Nick Cave !
"Doo Wah" est le morceau entendu mille fois, typique de ce que propose Albion depuis des lustres. Raison sans doute pour laquelle il s'agit du morceau qui nous a le moins emballé.
Mais s'il on doit résumer l'ambition de Yak, qui semble capable de tout oser, on retiendra, en sus, ce final "Don't Wait For Me", pièce de 8 minutes oscillant entre passages éthérés marqués par la voix cajoleuse de Burslem et poussées noisy avant un final complètement acoustique !
Bref à chaque fois c'est la même chose , on ose pas y croire et on attends un peu que le soufflé retombe, pour que l'on puisse enfin poser la galette sur la platine et tenter humblement de juger le disque objectivement.
Au cas présent, la première écoute, toujours décisive, permet d'attester de deux choses.
La première c'est que l'on a affaire à un très bon groupe qui maîtrise son affaire en offrant un disque solide et efficace. La seconde c'est que les Yak ne se sont pas vraiment offerts de véritable direction musicale. Sur Alas Salvation de multiples styles s'entrecroisent, s'entrechoquent même, avec pour seuls dénominateurs communs, une énergie sans faille, un son aussi aiguisé que la lame d'un Peaky Blinders et un chanteur (Oliver Henry Burslem) plus que convaincant, bluffant.
Ainsi "Victorious" évoque ainsi le temps béni où les Eighties Matchbox B-Line Disaster tentaient (un peu vainement malheureusement) de secouer le cocotier du rock anglais, "Hungry Heart" avec sa rythmique de plomb et son tourbillon sonique sonne quant à lui comme du Oh Sees grunge, quand "Use Somebody" renvoie au meilleur des Richmond Sluts . Et à chaque fois Burslem, le chanteur, fait preuve d'un talent rare pour s'adapter, tel un caméléon, aux variations de son groupe.
Après ce début en fanfare, Yak marque une pause avec "(Interlude 1)" le bien nommé et surtout "Roll Another" : un moment bucolique qui dévoile une facette inattendue du groupe également très à l'aise quand il faut ralentir le tempo. Brillant.
Chassez le naturel... et voilà que déboule "Curtain Twitcher" en mode débridé sur laquelle Burslem, une nouvelle fois, fait son numéro avant un "Take It" à la structure ambitieuse mais parfaitement maîtrisée.
"Harbour The Feeling" et le court "Alaska Salvation" refont monter la pression avant l'étonnant "Smile" tentative, encore réussie, de faire du Nick Cave !
"Doo Wah" est le morceau entendu mille fois, typique de ce que propose Albion depuis des lustres. Raison sans doute pour laquelle il s'agit du morceau qui nous a le moins emballé.
Mais s'il on doit résumer l'ambition de Yak, qui semble capable de tout oser, on retiendra, en sus, ce final "Don't Wait For Me", pièce de 8 minutes oscillant entre passages éthérés marqués par la voix cajoleuse de Burslem et poussées noisy avant un final complètement acoustique !
Avec ce premier album les Yak frappent un grand coup. On sera curieux de les découvrir en live, le groupe ayant en sus la réputation d'être flamboyant sur scène. Bigre encore un emballement médiatique ?
Frank
Tracklist :
01-Victorious (National Anthem)
02-Hungry Heart
03-Use Somebody
04-(Interlude I)
05-Roll Another
06-Curtain Twitcher
07-Take It
08-Harbour The Feeling
09-Alas Salvation
10-Smile
11-Doo Wah
12-(Interlude II)
13-Please Don’t Wait For Me
Audio et vidéo :
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