tag:blogger.com,1999:blog-77522760210457066752024-02-19T17:22:17.328+01:00RawPowerMagazineUn seul but, partager avec vous notre passion pour le rock et la pop : chroniques de disques et de concerts, coup de projecteur et coup de gueule...Frankystoogehttp://www.blogger.com/profile/10121043720390052719noreply@blogger.comBlogger1047125tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-73033696437561480022017-04-16T11:48:00.002+02:002017-04-16T11:48:28.805+02:00THIS IS THE END ...Après près de neuf ans d'existence, c'est sans doute l'article le plus difficile à écrire puisqu'il marque la fin de l'aventure RawPowerMag'.<br />
Comme vous l'avez sans doute noté, le blog fonctionne au ralenti ces derniers temps. Je ne vais pas me réfugier derrière le fait que petit à petit je me suis retrouvé un peu seul à tenir la boutique, non le problème est plus profond, plus lié à un manque d'envie, à un peu moins de passion qu'avant. Or, tout l'intérêt de ce blog était qu'il était alimenté par des gens passionnés.<br />
J'aurais pu faire comme si de rien n'était et sortir un article tous les six mois, mais ce n'est pas l'ADN de RawPowerMag'.<br />
On s'était toujours promis lorsqu'il a été créé que le jour où l'énergie manquerait on arrêterait. Et ce jour est arrivé.<br />
<br />
Je n'aurais finalement que deux regrets, le premier c'est cette rubrique Qualité Made In France qui était l'occasion de soutenir la production rock de nos contrées, d'apporter à notre humble niveau un éclairage sur ces scènes qui pullulent en France dans un trop relatif anonymat. Peut être trouverais-je quand même l'énergie de poursuivre cette rubrique sur d'autres médias qui sait...<br />
<br />
L'autre regret c'est ce fameux dossier "Californie". Comme je l'indiquais à l'époque, ça c'est le projet d'une vie et je ne compte pas l'abandonner. Je pense d'ailleurs m'y consacrer tranquillement sans doute sous la forme d'un blog dédié.<br />
<br />
Quoiqu'il en soit je souhaiterai remercier toutes celles et ceux qui ont contribué à l'aventure <span style="font-size: x-small;">(1)</span> ainsi que celles et ceux qui nous auront soutenu tout au long de ces neuf ans.<br />
<br />
Merci à toutes et tous.<br />
<br />
Keep On Rockin'<br />
<br />
Frank<br />
<br />
(1) Merci à Bruno, Steph, Tito, Caro, François,Cédric, Peter et Laetitia, qui m'ont aidé tour à tour à alimenter le blog.Frankystoogehttp://www.blogger.com/profile/10121043720390052719noreply@blogger.com13tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-87986023465343661372017-03-10T12:58:00.000+01:002017-03-10T12:58:03.294+01:00Cosmonauts - A-OK! (2016)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgFbCwPVWiuUY3hRw54HwNN4-NBlvihim4XCfrEqkSBNEU4l0BE_hxRbnxY0LlBhCdfgv42WOqJewMr_UDIcRkP28xmMhJ7gzyfpJyPXA7079sttU0258Z69HX82GodBnYQkNowUKgEpF_/s1600/cosmonauts+a-ok.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgFbCwPVWiuUY3hRw54HwNN4-NBlvihim4XCfrEqkSBNEU4l0BE_hxRbnxY0LlBhCdfgv42WOqJewMr_UDIcRkP28xmMhJ7gzyfpJyPXA7079sttU0258Z69HX82GodBnYQkNowUKgEpF_/s200/cosmonauts+a-ok.jpg" width="200" /></a></div>
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Cela faisait un bail que l'on avait pas évoqué en ces colonnes, les remarquables Cosmonauts. 2013 et <i><a href="http://www.rawpowermagazine.com/2014/01/cosmonauts-persona-non-grata-2013.html">Persona Non Grata</a></i> pour être précis. Remarquable, les Cosmonauts le sont à plus d'un titre. Déjà dans cette incroyable capacité à faire du neuf avec du vieux, à recycler les bonnes vieilles recettes tout en sonnant toujours aussi frais. Remarquable également le fait que chaque nouveau disque constitue un nouveau jalon dans une discographie sans faille.</div>
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Et ce <i>A-OK!</i> ne viendra pas contredire ce point puisqu'il s'agit une nouvelle fois d'une franche réussite.</div>
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Si l'influence des Spacemen 3 a toujours été patente sur les précédents enregistrements des Cosmonauts ce <i>A-OK!</i> lorgne sans doute plus qu'à l accoutumée du côté de Spiritualized.</div>
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Il s'agit d'ailleurs du disque le plus <i>"anglais"</i> à ce jour des californiens puisqu'outre la fixette sur la discographie de <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2013/02/spacemen-3-sound-of-confusion-1986.html">Kember et Pierce</a> ce nouvel album est l'occasion de déployer, de révéler, d'autres sources d'inspiration des Cosmonauts.</div>
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<br /></div>
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Des Cosmonauts qui n'hésite pas à faire preuve d'une sensibilité rare (<i>"Party At Sunday</i>), ou à convier à la fête le spectre des Echo And The Bunnymen (<i>"A-OK!"</i>).</div>
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L'ensemble du disque a également un côté très <i>madchester</i> (<i>"Be Bop A Loser"</i>) : on imagine très bien Bez des Happy Mondays se déhancher sur <i>"Good Lucky Blessing"</i>. De même les sonorités baggy sont légion sur ce nouvel album.</div>
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Ainsi si, comme à l'accoutumée, on retrouve ces pistes merveilleuses de <i>psychedelic drone</i> dont les Cosmonauts ont le secret (<i>"Short Wave Communication"</i> ; <i>"Doom Generation"</i>, <i>"Heavenspeak"</i>) c'est bien l'apport de nouvelles sonorités, qui plus est avec la même réussite, qui dope le potentiel du disque. Un album plus varié tout en étant très homogène.</div>
<div style="text-align: justify;">
Du coup la palette musicale du groupe s'étend en même temps qu'elle s'affirme (on a beau chercher on ne voit aucun morceau sur cet album mais bien que des petites pépites) et devrait dans un monde idéal ramener au groupe un nouveau parterre de fans.</div>
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<br /></div>
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Ce <i>A-OK!</i> est avec <i>Human Performance </i>de Parquet Courts et <i>Weird Exits</i> des Oh Sees, un de ceux qui aura le plus tourné en 2016 sur la platine. Dans le top 3 de 2016 donc.</div>
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<br /></div>
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Frank</div>
<br />
Tracklisting :<br />
<i>Face A : A-OK! / Doom Generation / Party At Sunday / Be-Bop-A-Loser / Shortwave Communication</i><br />
<i>Face B : Heavenspeak / Good Lucky Blessing / Cruisin'/ Discophilia / Graffiti</i><br />
<br />
Audio et vidéo :<br />
<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=2013415718/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/artwork=none/transparent=true/" style="border: 0; height: 472px; width: 400px;"><a href="http://cosmonautstheband.bandcamp.com/album/a-ok-2">A-OK! by COSMONAUTS</a></iframe>Frankystoogehttp://www.blogger.com/profile/10121043720390052719noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-79560489252859106682017-01-09T20:46:00.000+01:002017-01-09T20:46:31.350+01:00Thee Oh Sees - A Weird Exits, Live In San Francisco et Odd Entrances (2016)<div style="text-align: justify;">
John Dwyer est incontestablement l'homme de cette année 2016. Alors que seulement une année s'est écoulée depuis la sortie de <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2015/07/thee-oh-sees-mutilator-defeated-at-last.html"><i>Mutilator Defeated At Last</i></a> voilà qu'en 2016 les Oh Sees ont sorti la bagatelle de trois disques !<br />
<br /></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjKkheyEy2fLS9YsfLdX49UN_J71tCQballDL_FLEYxllwb1fjephMCtsSV6aOcZAfTsSo6X9MmkosSfyJQz9JNok2E3btQ4YXBo1Rrj_9DCWk2JTN9PJF-RYtdi2nNAEuhN2oMhhC-9jK/s1600/Thee+Oh+Sees+Live+In+San+Francisco.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjKkheyEy2fLS9YsfLdX49UN_J71tCQballDL_FLEYxllwb1fjephMCtsSV6aOcZAfTsSo6X9MmkosSfyJQz9JNok2E3btQ4YXBo1Rrj_9DCWk2JTN9PJF-RYtdi2nNAEuhN2oMhhC-9jK/s200/Thee+Oh+Sees+Live+In+San+Francisco.jpg" width="200" /></a></div>
Le premier disque à voir le jour est un live, dans la désormais mythique série <i>Live In San Francisco</i>. Un live qui permet de donner un aperçu de la puissance scénique du groupe, de la machine à groove que sont Dwyer et sa bande. Toute personne ayant assistée à un concert des Oh Sees vous le dira, les californiens sont un des meilleurs groupes de rock and roll en activité. Si rien ne vaut l'expérience du live cet enregistrement à le mérite de capter et de restituer un peu de la magie de la bande. Un aperçu qui rappellera des souvenirs heureux à celles et ceux qui ont eu la chance de les voir et qui devrait convaincre les autres de la nécessité d'assister une fois dans leur vie à un concert des Oh Sees.</div>
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Le tracklisting fait la part belle à <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2011/12/chronique-thee-oh-sees-carrion-crawler.html">Carrion Crawler/The Dream</a> (2 titres), <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2013/06/thee-oh-sees-floatin-coffin-2013.html">Floatin Coffin</a> (3 titres) et <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2015/07/thee-oh-sees-mutilator-defeated-at-last.html"><i>Mutilator Defeated At Last</i></a> (3 titres). Un tracklisting complété d'un titre du futur album <i>A Weird Exits</i> et deux singles du groupe (dont le mythique <i>Tidal Wave</i> enregistré en 2010).<br />
<br />
<i>Tracklist : I Come From The Mountain / The Dream / Tunnel Time / Tidal Wave / Web / Man In A Suitcase / Toe Cutter Thumb Buster / Withered Hand / Sticky Hulks / Gelatinous Cube<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span>/ Contraption</i><br />
<br /></div>
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<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiueQbnfovxb_njA4vRDxSBkAxGIsR4mejxKk8yRh5_vAz76akV0mIio5bap2-AtitHz2m8ncG74UpTww1_SyeT-oCuF305QzZPxO2ckpKphB6iNFm65pd5HsGOTnF56kpMgCGvAoDNzRrz/s1600/a+weird+exits.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiueQbnfovxb_njA4vRDxSBkAxGIsR4mejxKk8yRh5_vAz76akV0mIio5bap2-AtitHz2m8ncG74UpTww1_SyeT-oCuF305QzZPxO2ckpKphB6iNFm65pd5HsGOTnF56kpMgCGvAoDNzRrz/s200/a+weird+exits.jpg" width="200" /></a></div>
Après cette mise en bouche, place à <i>A Weird Exit</i>s la nouvelle production studio du groupe. Disons le sans ambages il s'agit là du meilleur album enregistré par les Oh Sees depuis <a href="http://rawpowermagazine.blogspot.com/2011/12/chronique-thee-oh-sees-carrion-crawler.html"><i>Carrion Crawler</i></a>. Rien que ça. Si la formule depuis lors est bien connue, mélange de garage rock high energy, de heavy et de kraut, les Oh Sees sous la houlette d'un Dwyer plus aventureux que jamais insuffle un vent nouveau, une vague de fraîcheur à leur recette qui menaçait de les voir tourner en rond.</div>
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Les expérimentations de Dwyer avec son projet parallèle <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2014/07/damaged-bug-hubba-bubba-2014-et-thee-oh.html">Damaged Bugs</a> servent désormais à enrichir la palette musicale du groupe (<i>"Jammed Entrance"</i>). S'il on devait faire une comparaison, ce <i>Weird Exits</i> c'est le <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2008/10/oldies-but-goodies-stooges-fun-house.html"><i>Fun House</i></a> des Oh Sees. Et pas seulement parce que certains titres font penser immanquablement aux Stooges (flagrant sur les attaques de guitare de <i>"Dead Man's Gun"</i>) mais surtout par cette esprit de liberté, de créativité artistique qui habite ce nouvel album. On sent les Oh Sees libérés comme jamais comme si le renouveau apporté par le changement de personnel avait requinqué Dwyer et que <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2015/07/thee-oh-sees-mutilator-defeated-at-last.html"><i>Mutilator Defeated At Last</i></a> malgré ses nombreuses qualités n'avait été au final qu'un brouillon, un nécessaire album de rodage pour ses nouveaux compagnons de jeu.</div>
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Résultat on est à la fête sur chaque titre, l'apport des deux batteurs (comme désormais en live) apportant un vrai plus.</div>
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Si <i>"Ticklish Warror"</i> est dans le plus pur style Oh Sees, sur <i>"Plastic Plant"</i> le côté plus aventureux plus débridé, dope le morceau. Un morceau époustouflant.</div>
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<i>Weird Exits</i> est un album varié aux multiples facettes et rend la facilité avec laquelle le groupe enquille les perles plus fascinante encore.</div>
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Aussi à l'aise quand il fait sortir l'artillerie lourde (<i>"Gelatinous Cube"</i>) que quand il faut prendre son temps pour poser les bases avant de faire décoller le morceau (<i>"Unwrap The Fiend pt2"</i>). Et que dire de la fin de l'album - toute la deuxième partie de l'album revêt une tonalité différente - avec <i>"Crawl Out From The Fall out"</i> titre planant bien psyché s'étalant sur près de huit minutes ou <i>"The Axis"</i> ballade nimbée d'échos noyés, portée par des nappes d'orgue pour se conclure dans un maelström de guitares noisy digne d'un Neil Young.</div>
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Avec <i>Weird Exits</i> les Oh Sees viennent de sortir ni plus ni moins qu'un des meilleurs albums de 2016 mais aussi un de leurs meilleurs disques à ce jour.</div>
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Chapeau bas.<br />
<br />
<i>Tracklist : Dead Man’s Gun / Ticklish Warrior / Jammed Entrance / Plastic Plant / Gelatinous Cube / Unwrap the Fiend Pt. 2 / Crawl Out From the Fall Out / The Axis</i></div>
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<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCnoaxctzSKw542YfFO4xWKR4YKfKnsq_coG9ruuVCuAE9YPqAjEV87MJwt64DyNsrLY3EDaWmHhjd6gzPp6eyz-MB_L5o_w6As9PXZhlsRo5tlmGLkW9RvqVlQV5BstnxIme1Ob1Pt2ie/s1600/odd+entrances.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCnoaxctzSKw542YfFO4xWKR4YKfKnsq_coG9ruuVCuAE9YPqAjEV87MJwt64DyNsrLY3EDaWmHhjd6gzPp6eyz-MB_L5o_w6As9PXZhlsRo5tlmGLkW9RvqVlQV5BstnxIme1Ob1Pt2ie/s200/odd+entrances.jpg" width="200" /></a></div>
Et alors que l'on pensait les agapes terminées voilà que déboule dans les bacs <i>Odd Entrances</i> composé de pistes enregistrées lors des mêmes sessions que <i>Weird Exits</i>. Six nouveaux titres qui prolongent, avec une égale qualité, le plaisir de ce dernier. Une part plus grande étant consacré aux titres au long cours puisque trois des six compositions excédent les six minutes.</div>
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<i>"You Will Find It Here"</i> qui ouvre l'album est de ceux là. Une odyssée sonore superbe, planante à souhait, sorte de mille feuilles sonique (à chaque écoute on découvre une couche nouvelle).</div>
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Rupture de ton avec<i> "The Poem"</i> qui convoque Donovan au banquet. Un titre tout en retenue qui permet de constater la maîtrise nouvelle du groupe de ces nouveaux tempos tout en permettant une pause avant l'arrivée des huit minutes de <i>"Jammed Exit"</i> le bien nommé sur lequel Dwyer et sa bande s'essayent à moules expérimentations (bidouillages électroniques, flûte. ..). <i>"At The End On The Stairs"</i> résonne à nouveau comme du Donovan, cette fois période <i>Barabajagal</i>, la démesure des Oh Sees en sus tandis que <i>"Unwrap the Fiend pt1"</i> paye son dû à Brian Eno influence revendiquée de Dwyer comme l'attestait la sortie de son album sous le nom de <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2014/07/damaged-bug-hubba-bubba-2014-et-thee-oh.html">Damaged Bugs</a>.</div>
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Même si les titres de <i>Odd Entrances</i> prolongent ceux de <i>Weird Exits</i>, on recommandera de ne pas commencer par ceux-ci, souvent moins abordable dans leur excentricité comme <i>"Nervous Tech (Nah John)"</i> qui clôt le disque par une jam entrecoupée de saillies de guitares... De plus <i>Weird Exits</i> à le mérite malgré sa variété d'avoir une réelle unité qui manque fatalement vu l'exercice à <i>Odd Entrances</i>.</div>
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Néanmoins on aurait tort de bouder notre plaisir en ne faisant pas l'acquisition de cette autre galette du groupe, n'en déplaise à nos banquiers.<br />
<br />
<i>Tracklist : You Will Find It Here / The Poem / Jammed Exit / At the End, On the Stairs / Unwrap the Fiend, Pt. 1 / Nervous Tech (Nah John)</i></div>
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<br /></div>
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On vous l'indiquait en introduction, on le réaffirme en conclusion : John Dwyer est le grand bonhomme de cette année 2016. Vivement 2017...</div>
<br />
Frank<br />
<br />
<br />
Audio et vidéo :<br />
<iframe frameborder="no" height="166" scrolling="no" src="https://w.soundcloud.com/player/?url=https%3A//api.soundcloud.com/tracks/250885846&color=ff5500" width="100%"></iframe><br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/go-67rqU1nU" width="560"></iframe><br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/agZqIr37rmE" width="560"></iframe><br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/rSGRBpafry8" width="560"></iframe><br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/sDpCVCF1uYw" width="560"></iframe>Frankystoogehttp://www.blogger.com/profile/10121043720390052719noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-42676790567196121452016-12-13T21:09:00.000+01:002016-12-13T21:09:05.154+01:00M Ross Perkins - S/T (2016)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKxL31B4J2DHDIuBPY5Sx-JVjXcZH4aCJK_C-Eml63hWwOypLAmcFaGbqp8d4Nc9riZV9k-k-bErxcFkfbQCls_HEFYXb7xExmE6qm9WSwXUiI9AVZNoNYWjtFnwCCFOSgoZFlMavQYaF3/s1600/M+Ross+Perkins.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKxL31B4J2DHDIuBPY5Sx-JVjXcZH4aCJK_C-Eml63hWwOypLAmcFaGbqp8d4Nc9riZV9k-k-bErxcFkfbQCls_HEFYXb7xExmE6qm9WSwXUiI9AVZNoNYWjtFnwCCFOSgoZFlMavQYaF3/s200/M+Ross+Perkins.png" width="195" /></a></div>
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Le premier album du sieur M Ross Perkins est la belle surprise de cette fin d'année. Venu de Dayton dans l'Ohio, ce drôle de bonhomme, amateur de fourrures et de pop léchée vient de sortir un disque remarquable à plus d'un titre.</div>
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Un disque à l'ambiance apaisée sur lequel, M Ross Perkins qui joue de tous les instruments et assure toutes les parties vocales, arrive à capter l'essence des enregistrements fin <i>sixties</i> / début <i>seventies</i> et à en offrir une relecture toute personnelle.</div>
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Un disque à la cool, parfait pour décompresser après une journée chargée, idéal pour oublier ses soucis du quotidien.</div>
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Si <i>"Humbold County Green"</i> ou surtout <i>"Let A Little Lazy" </i>lorgnent avec brio du côté d'Harry Nilson, <i>"Project 63 Online"</i> quant à lui est un titre excellent sur lequel on passe d'un rythme typique de ce que pouvait produire Donovan à des harmonies vocales façon Beatles du plus bel effet.</div>
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En deux titres on est conquis. Et la suite est à l'avenant.</div>
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<i>"My Poor Daughter"</i> et surtout <i>"Someone Else",</i> bouleversante sans tomber dans le pathos, ont ainsi le même charme que les premiers enregistrements solos d'Emmit Rhodes.</div>
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<br /></div>
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Le talent mélodique de Ross Perkins est indéniable. On pourrait vanter ses qualités vocales mais le plus frappant reste cette capacité à transcender ses morceaux par des arrangements brillants qui permettent ensuite à ses talents de chanteur de s'exprimer. Il suffit d'écouter un titre comme <i>"Ever Ever Ever"</i>, la façon dont il est construit pour comprendre que l'on a affaire ici à un orfèvre, un maniaque du détail qui ne laisse rien au hasard. L'utilisation ici d'un piano ou là d'un mellotron enrichissant la palette musicale.</div>
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C'est sans doute cela qui lui permet de s'essayer avec réussite à d'autres sonorités comme sur ce <i>"Amazing Grace (Grandma's dead)" </i>qui sonne comme si les Beatles s'étaient mis au boogie ou <i>"Habit-Formin' Drugs"</i>aux accents country.</div>
<div style="text-align: justify;">
Finalement on a parfois qu'un seul regret c'est que certaines pistes soient trop courtes notamment <i>"Annie Waits In A Dream"</i> qui porteuse de plein de promesses s'arrête au bout d'un peu plus d'une minute frustrante. Heureusement <i>"Of The Gun"</i> qui lui succède conclue brillamment ce disque hors du temps, <i>old-fashioned</i> comme diraient nos amis anglo-saxons.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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Avec ce premier album, qui en appelle d'autres on l'espère, M Ross Perkins fait une entrée plus que remarquée dans le giron des songwriters de talent.</div>
<div style="text-align: justify;">
Splendide.</div>
<br />
Frank<br />
<br />
<i>Tracklist :</i><br />
<i>1. Humboldt County Green</i><br />
<i>2. Project 63 Online</i><br />
<i>3. My Poor Daughter</i><br />
<i>4. Someone Else</i><br />
<i>5. Ever Ever Ever</i><br />
<i>6. Let A Little Lazy</i><br />
<i>7. Amazing Grace (Grandma’s Dead)</i><br />
<i>8. Habit-Formin’ Drugs</i><br />
<i>9. Local Showcase</i><br />
<i>10. No Good Sons Of Galveston</i><br />
<i>11. Annie Waits In A Dream</i><br />
<i>12. Of The Gun</i><br />
<br />
Audio et vidéo :<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/w0zMLVmhjow?list=PLVwaH2OL6-MCS1X7-9NprIfRQtDDguUCj" width="560"></iframe><br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/SGvYe8eJpKk" width="560"></iframe><br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/GT6LOyt1ddM" width="560"></iframe>Frankystoogehttp://www.blogger.com/profile/10121043720390052719noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-82613159331149355052016-12-01T19:38:00.000+01:002016-12-02T13:28:09.290+01:00Blues Rules 2016 (Crissier - CH)<div style="text-align: justify;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDE_xtAsDDJ8eXF93X0TGy6QOtIVtWwuOXpXGNfrnvx-2Yi4jUjjfx-4DPCG9ZnR1SY0Dwn6_sxUZ7Ox0ik0LiKAuDTAv2XIZNiqKr7x5mcrBceQ49dRoTtedpmvTUJYHog0MVDtFh54CM/s1600/blues+rules.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDE_xtAsDDJ8eXF93X0TGy6QOtIVtWwuOXpXGNfrnvx-2Yi4jUjjfx-4DPCG9ZnR1SY0Dwn6_sxUZ7Ox0ik0LiKAuDTAv2XIZNiqKr7x5mcrBceQ49dRoTtedpmvTUJYHog0MVDtFh54CM/s1600/blues+rules.jpg" /></a></div>
<b>Blues Rules?</b> Vous avez dit "Blues Rules"? Ces deux mots résonnent et tourbillonnent... car votre mémoire est bonne: les chroniqueurs de Rawpowermag' avaient déjà usé de leur plume pour vous raconter l'<a href="http://www.rawpowermagazine.com/2013/06/festival-blues-rules-crissier-tour-2013.html">étape parisienne de la caravane du Blues Rules en 2013</a>, sans oublier l'<a href="http://www.rawpowermagazine.com/2013/07/interview-de-left-lane-cruiser-par-john.html">interview des Left Lane Cruiser</a>.</div>
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Prenant notre courage (et le volant de la voiture) à deux mains, on a donc franchi les Alpes tel un Hannibal des temps modernes (dans le sens France-Suisse cependant) pour répondre à l'invitation lancée par les organisateurs et passer le week-end du 20-21 mai au Blues Rules. Chez Rawpowermag', on n'a donc peur de rien: ni des reportages <i>embedded</i> à l'étranger, ni des interviews <i>in english, </i>ni de l’absinthe suisse, ni d'une nuit au fond d'un <i>bunker...</i> ("ça nous change de <a href="http://planetgong.fr/">vos jeunes confrères experts musicaux qui pondent leur chronique depuis leur fauteuil cuir <i>club</i> en buvant une suze</a>" nous direz-vous). Voici donc le compte-rendu subjectif d'un des meilleurs festivals d'Europe (dans notre panthéon personnel).</div>
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Le cadre? Le "<a href="https://www.google.fr/maps/place/Chateau+de+Crissier+-+Blues+Rules/@46.5545536,6.5788738,455m/data=!3m1!1e3!4m5!3m4!1s0x0:0xe6a2b4b35a0d2a9a!8m2!3d46.554389!4d6.5797839">château de Crissier</a>", sans comparaison avec Chambord ou Carcassonne, disons une belle bâtisse disposant d'un domaine verdoyant avec une vue au loin sur le lac Lémant. La scène est placée en bas d'une faible pente engazonnée, permettant une réelle proximité du public avec les artistes (un des nombreux atouts du festival). Les quelques pâtures aux alentours donnent de l'espace à ce lieu magique, ponctué de quelques gargotes pour apaiser la faim et la soif du chaland. Dans le public, on croise toutes les populations de festivaliers: des locaux, des fans de blues et/ou de jazz (parfois affiliés au <a href="http://www.bagblues.ch/">BAG</a>) ayant fait un peu de route, des jeunes, des vieux, des familles, des "routards" de festival (reconnaissables à leurs avant-bras garnis de bracelets d'entrée)...</div>
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Les instigateurs de ce festival? Vincent Delsupexhe (qui assure maintenant la programmation au <a href="https://www.facebook.com/tennesseeparis/">Tennessee Paris)</a>, Thomas Lecuyer et l'association "Blues en scène", bref que des passionnés de blues sous toutes ses formes (delta, hill country...)!</div>
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En 2016, la programmation a volontairement une couleur "gospel" avec la présence de vrais et faux révérends. Parmi les "vrais" (les plus religieux): K.M. Williams, Gabe Carter, Leo Bud Welch. Parmi les "faux" (les plus profanes): DeadEye (et encore ça se discute...), James Leg et Beatman.</div>
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Le festival est ouvert par le chœur gospel local, Madrijazz, mais les choses vraiment sérieuses commencent dès 19h avec le <i>set</i> de Mississippi Gabe Carter (<a href="http://www.rawpowermagazine.com/2013/09/interview-mississippi-gabe-carter-binic.html">interviewé en 2013 à Binic</a>). Si sa fameuse guitare Kay et son <i>stompbox</i> sont toujours là, le son a un peu évolué (moins de reverb peut-être) même sur ses classiques comme "Ain't it a shame". Une certitude reste: son répertoire donne une large place à la musique religieuse. Mais, sans le dire, ce prêcheur est aussi un peu filou en nous gratifiant d'une version personnelle, rapide et enlevée de "I am born to preach the gospel" (de Washington Philips - 1928). Les plus chanceux, matinaux ou croyants (c'est selon) auront même eu le plaisir de l'entendre le dimanche matin dans le temple de Crissier.</div>
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/y7bVMIDsIqY/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/y7bVMIDsIqY?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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Le <a href="http://revkmwilliams.com/">Révérend K.M. William</a>s est un personnage à lui tout seul, alternant
explications de texte, commentaires sur le blues et blagues légères sur le chocolat suisse ou
les rapports entre les gents masculine et féminine, avec le regard tantôt pénétrant, tantôt malicieux. Aidé
de sa guitare, il enfonce le clou planté par le répertoire de Gabe Carter ; l'homme aimante l'attention du public de façon rare. On notera sa reprise de "Sittin' on the top of the world" (enregistrée par Walter Vinson et Lonnie Chatmon, membres des mythiques Mississippi Sheiks en 1930) où le bourdon de sa <i>cigar-box</i> (aussi appelée <i>one-string</i> guitar) remplace le violon originel. Lorsque le Révérend croise Gabe Carter, on sent une camaraderie et un respect mutuel - le 1er s'est d'ailleurs occupé de l'office lors du mariage du 2nd.</div>
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/hEVxZaf4teA/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/hEVxZaf4teA?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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<a href="http://www.rawpowermagazine.com/2016/05/reverend-deadeye-devil-hes-liar-2015.html">Reverend DeadEye</a>, peut-être le plus rock'n roll des prêcheurs profanes.
DeadEeye et son batteur (une sorte de sosie de Mario?) se connaissent
par cœur, ce qui donne libre cours à DeadEye pour proposer quelques
variations scéniques de ses propres chansons. Comment ne pas se remuer
sur "Drunk on Jesus"? Verser une larme sur "Underneath the Ground"? Le boogie et la religion ne sont pas incompatibles (contrairement à ce que voudrait nous faire croire Laying Martine Jr - <a href="https://www.youtube.com/watch?v=vhEo0HEhjJc">la version de Jerry Lee Lewis</a>).</div>
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/Junc1fOqHL0/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/Junc1fOqHL0?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/B7AahU4jZJ0/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/B7AahU4jZJ0?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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Parce que d'autres en parlent peut-être mieux que nous (et que notre mémoire nous fait parfois défaut - surtout quand on termine un article 6 mois après l'avoir commencé), on vous laisse le soin de lire <a href="http://www.daily-rock.com/blues-rules-crissier-20-21-mai-2016">les impressions qu'ont laissées le légendaire Mighty Mo Rodgers </a>ou encore le <a href="http://www.voodoorhythm.com/91-artists/reverend-beat-man/136-reverend-beat-man.html">Reverend Beatman</a> (qu'on croise régulièrement en France lors de festivals). Soyez rassuré(e), la soirée ne s'est pas arrêtée pour autant puisque des <i>jams</i> se sont organisés entre les différents musiciens, avec notamment les deux compères de <a href="http://the-two.ch/">The Two</a> (qui offraient leur service côté sonorisation), sous une tente installée derrière la scène. L'ambiance y était cool, à l'image du festival. Il faut dire que les efforts déployés par l'organisation pour permettre aux artistes de se sentir comme chez eux étaient non négligeables (un <i>catering</i> hyper alléchant<i>, </i>des bénévoles motivés et au petit soin, une masseuse...).</div>
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En matière d'entrée sur scène à un festival de blues, on peut dire que celle de <a href="https://www.facebook.com/Floyd-Beaumont-The-Arkadelphians-117230208323694/">Floyd Beaumont & the Arkadelphians</a> restera dans les annales. Le groupe suisse en oublie complètement la douce régularité des trains des CFF et nous embarque d'office dans un rutilant sermon ferroviaire où chaque arrêt est une repère de pêcheurs (jeu, vol...). Le regard de Dieu, prêt à nous marquer au fer rouge, est presque sur nous! En réalité, leur version est une adaptation des sermons du révérend A.W. Nix où celui-ci fait référence au "Black Diamond Train", train reliant New-York à Buffalo jusqu'en 1960 et transportant également de l'anthracite [on remercie Enno Geissler d'avoir éclairé notre lanterne sur ce point]. Telle une locomotive à vapeur, le groupe se met en marche: harmonica, washboard, contrebasse, guitare, dobro... Face à nous prend forme un véritable <i>string band</i>. La rythmique impeccable fait son office, ça tape des mains, des pieds, ça remue du postérieur sur des morceaux traditionnels et éternels. "Deep Elm Blues" [enfin je crois que c'était ça...] et bien d'autres morceaux blues ou country <i>pre-war</i> [avant la 2nde guerre mondiale]. Les aficionados du festival se souviendront surement du 1er passage de Floyd Beaumont & the Arkadelphians (en 2011), et ont dû apprécier ce nouveau<i> line-up</i>. D'ailleurs on s'est laissé entendre dire que, cette fois, c'était la bonne, et qu'un 1er album serait bientôt en cours d'enregistrement. Gageons que vous serez nombreux à y jeter une oreille plus qu'attentive.</div>
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/iGxt9Am9Ptg/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/iGxt9Am9Ptg?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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Molly Gene, la <i>one-woman-band</i> experte dans l'art de l'équilibre entre rage et blessure étouffée, <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2011/10/chronique-molly-gene-hillbilly-love.html">dont le taulier du site (Frank) vous parlait déjà en 2011</a>. Vu l'énergie dégagée sur scène, on a du mal à croire que Molly est, à ses heures perdues, professeure de yoga. Plutôt fuyante face aux demandes d'interview, elle se libère complètement sur scène et malmène sévèrement son <i>footdrum</i>. À certains, son chant rappelle le <i>strohbass</i> ("voix craquée" assez basse - comme sur "Delta Thrash Way"), d'autres y voient plutôt l'héritage d'un <i>country blues</i> ancestral. Elle pioche ses titres dans ses anciens albums (<i>Hillbilly Love</i> - 2010, <i>Folk blues and Booze</i> - 2011) comme les plus récents (<i>Trailer Tracks</i> - 2016, <i>Dela Thrash</i> - 2015). Ici aussi,
pas de fautes sur les reprises, avec notamment celle de "Standing in my
doorway crying" (de Jessie Mae Hemphill - fantastique <i>blueswoman</i> à découvrir absolument).</div>
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/K3Axa9VnOys/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/K3Axa9VnOys?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/H63nhMF3HwU/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/H63nhMF3HwU?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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Le festival était aussi l'occasion de revoir Leo "Bud" Welch (déjà venu en 2014) qu'on avait croisé au <i>Red's</i>
de Clarksdale (Mississippi) quand il avait décidé de reprendre du
service. Évidemment, il ne faut pas s'arrêter aux efforts déployés par
cet octogénaire pour apparaître au mieux de sa forme dans cette messe du
blues: la guitare à paillettes rouges et ses (magnifiques) chaussures
assorties (à la guitare), le costume brillant avec une rose épinglée...
"une autre notion de la classe que Mighty Mo Rodgers!" oseront certains.
De tout son set, on regrettera la reprise de "Sweet Home Chicago"... Mais, comme aurait pu dire un grand échalas du haut de sa croix, "tout est pardonné".</div>
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/41cqNyp7pmM/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/41cqNyp7pmM?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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Juste après, la capitale française du rock'n roll populaire,
Montreuil, a fait entendre sa gouaille et son style inimitable - entre
rock'n roll, chanson française, country, musique manouche... - pour nous
infliger une baffe musicale monumentale. Ah, les 4 gars de <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2016/10/qualite-made-in-france-acte-xvii.html">Johnny Montreuil</a>,
cette touche incroyable avec ces solos d'harmonica sidérants (merci
Kik), avec la basse et la guitare flirtant avec le style rockab', et
puis cette voix! "Artiste de bar", "Wesh leur leur" (dédicace aux
contrôleurs de la RATP...), "Devant l'usine" (luttes syndicales), "J'ai
le cœur qui saigne" (une autre forme de blues?) ont su conquérir un
public en un instant. Il fallait entendre le public reprendre le refrain
sur "Le Blues du Ferrailleur": <i>je m'en vais chiner la ferraille dans mon gros camion... pour la convertir en dollar dans mon beau camtar!</i></div>
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/swxEBsBqSK4/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/swxEBsBqSK4?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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Fin connaisseur de Nina Simone, <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2016/10/james-leg-blood-on-keys-2016.html">James Leg </a>et son batteur (Matt Gaz) sont venus rappeler à l'audience que le Rhodes est un très bon clavier pour le rock'n roll et le gospel. Pas de fioritures, on retrouve la voix - teintée de whisky - et le jeu de claviers typiques des albums de James Leg, et des <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2009/01/chronique-black-diamond-heavies-every.html">Black Diamond Heavies</a>. Si vous n'avez un disque de lui et/ou de son groupe, il vous faudra absolument réparer cette faute sous peine de damnation sur 5 générations (6 si vous travaillez chez Planetgong...).</div>
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/FK-RU0G4C48/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/FK-RU0G4C48?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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Clou du festival: la participation du <a href="http://cedricburnside.net/">Cedric Burnside Project</a>! Petit-fils de R.L. Burnside, Cedric propose une restitution d'un double- héritage familial dans un duo batterie - guitare avec Trenton Ayers (lui-même fils d'Earl "Little Joe" Ayers qui officiait dans le <i>backing band</i> de Junior Kimbrough). Depuis plusieurs années, Cedric entretient des liens d'amitié forts avec
Vincent Delsupexhe, et sa joie de pouvoir rejouer à Crissier est
communicative. En début de concert, Cédric et sa guitare font humblement face au public pour distiller un peu de son héritage personnel avec 2-3 chansons intemporelles, dont "Poor Black Mattie" (du paternel). Le duo Burnside-Ayers se met ensuite en place: Cédric au chant et à la batterie, Trenton à la guitare. Sous son chapeau noir, Trenton semble surexcité: il trépigne, sautille, fait quelques pas chaloupés avec sa guitare... "Wash my hands", "Sing about the blues", des versions revisitées de "Going down South" et "Going away" (du paternel), les titres s’enchaînent alors que la nuit est déjà tombée depuis longtemps... Le public est conquis, et nous aussi.</div>
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/WZ1B9xO66HM/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/WZ1B9xO66HM?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/xejm1etbXyk/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/xejm1etbXyk?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/O-nR-FvtHXc/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/O-nR-FvtHXc?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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Là où les festivals les plus connus (Montreux Jazz, Cahors Blues...) se sont vautrés par le passé, notamment en programmant de têtes d'affiche "rock" (ou assimilés) plutôt insidpides (à côté de très bons artistes blues/folk il faut le reconnaître), le Blues Rules - lui - tire son épingle du jeu en proposant une programmation cohérente autour du blues.</div>
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Longue vie au <a href="http://www.blues-rules.com/">Blues Rules</a>!</div>
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(Pour prolonger le plaisir, on vous file aussi un dernier lien vers des interviews réalisés avec différents groupes sur <a href="https://lemultimedia.info/tag/blues-rules-crissier-festival/">un site suisse.</a> En attendant qu'on trouve le temps de transcrire la longue interview avec le Reverend DeadEye...)</div>
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John the Revelator</div>
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PS: Merci à Vincent, <a href="http://www.rawbluesparis.fr/">Ratel</a> (capitaine logistique), <a href="https://www.youtube.com/channel/UCYCN2Aj-Awc5AXfTZmT3kjQ">Rapido</a> et MrRoryBlues (pour leurs vidéos!), aux bénévoles du festival et toutes les personnes rencontrées pour leur accueil. S'il est une certitude, c'est bien que ce festival n'aurait pas été une réussite sans eux.</div>
Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-58278831285538689592016-11-25T19:50:00.004+01:002016-11-25T19:50:58.280+01:00Kevin Morby - Singing Saw (2016)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiROpzxdBuHGVM8XWq200J5k6RTQOP9Z2_hxZ8jNMQfmjq_hyphenhyphenPmdECTjJ2QC16BjFIrOGwkrl91AO423AVRnUzKsnnD_FWuZh-ethG0pSAWEs9_VkGiGYXCq6yrY3zlTVsBik_ZUNcOWLBy/s1600/Singing+Saw.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiROpzxdBuHGVM8XWq200J5k6RTQOP9Z2_hxZ8jNMQfmjq_hyphenhyphenPmdECTjJ2QC16BjFIrOGwkrl91AO423AVRnUzKsnnD_FWuZh-ethG0pSAWEs9_VkGiGYXCq6yrY3zlTVsBik_ZUNcOWLBy/s200/Singing+Saw.jpg" width="200" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Il faut bien reconnaître que la première fois que l'on a écouté <i>Singing Saw</i> on a pas vraiment accroché. Hormis le morceau titre et <i>"Dorothy"</i> ce nouveau disque nous avait quelque peu déçu. On l'avait même trouvé un peu plat (<i>"Destroyer"</i> pas sauvé à vrai dire par ses arrangements un peu lourdingue), faisant preuve d'une mélancolie un chouia trop appuyée et même un peu "forcé" comme sur <i>"Ferris Wheel"</i> qui nous a, sans doute involontairement, fait penser à Jeff Buckley (dont l'oeuvre nous laisse globalement de marbre).</div>
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Résultat on a remisé ce disque sur l'étagère sans vraiment aller plus loin.</div>
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Et puis on y est revenu, par petits bouts, pour finir par réviser quelque peu notre jugement. </div>
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On a toujours pas changer d'avis sur <i>"Ferris Wheel "</i> et <i>"Destroyer"</i> que l'on trouve toujours aussi pénible (surtout qu'ils s'enchaînent ) mais pour le reste, disons le c'est du bel ouvrage.</div>
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On comprend au fil des écoutes ce qui nous avait rebuté : une production au son plus ample qui donne un côté un peu plus indie au folk intimiste de Kevin Morby, ce qui lui sied moins et des arrangements moins pertinents qu'à l'accoutumée qui donnent parfois une impression d'empilage qui nuit à la fluidité de l'ensemble.</div>
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Mais malgré ces quelques écueils, Kevin Morby conserve cette qualité, ce talent pour torcher de belles pépites folk, qui si elles font échos à l'oeuvre des Dylan et surtout Leonard Cohen, sont marquées du sceau de leur auteur.</div>
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<i>"Cut Me Down"</i> magnifique ouverture de l'album, <i>"I Have Been To The Mountain",</i> malgré ses choeurs mais avec sa ligne de basse entêtante, confirment tout le bien que l'on pensait de Kevin Morby depuis <i><a href="http://www.rawpowermagazine.com/2014/02/kevin-morby-harlem-river-2013.html">Harlem River</a></i>.</div>
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Si <i>"Drunk And On A Star"</i> est le genre de titre intimiste dans lequel Morby est le plus à l'aise, <i>"Black Flowers"</i> est l'exemple des progrès affichés par ce dernier qui n'hésite plus à prendre des risques.</div>
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Et même si tout n'est pas convaincant comme évoqué plus haut, la facilité déconcertante avec laquelle il trouve la mélodie juste, permet au final à ce <i>Singing Saw</i> si ce n'est d'égaler ses prédécesseurs, d'être bien supérieur à ce que peut offrir la concurrence tout en ouvrant de belles perspectives pour l'avenir.</div>
<br />
Frank<br />
<br />
<i>Tracklist :</i><br />
<i>1.Cut Me Down</i><br />
<i>2.I Have Been to the Mountain</i><br />
<i>3.Singing Saw</i><br />
<i>4.Drunk and on a Star</i><br />
<i>5.Dorothy</i><br />
<i>6.Ferris Wheel</i><br />
<i>7.Destroyer</i><br />
<i>8.Black Flowers</i><br />
<i>9.Water</i><br />
<br />
<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=4268922207/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/artwork=none/transparent=true/" style="border: 0; height: 439px; width: 400px;"><a href="http://kevinmorby.bandcamp.com/album/singing-saw">Singing Saw by Kevin Morby</a></iframe><br />
<br />Frankystoogehttp://www.blogger.com/profile/10121043720390052719noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-53707102059414078012016-11-13T10:08:00.002+01:002016-11-13T10:14:55.844+01:00Dan Rico - Endless Love (2016)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjatsXmnAxWTMZ5GAJTM7d7NH3EFF4a0x7x1SyePuaBE6KEX-PFVW5rtdjcsBibHOJd-LKKy6O97Zon0VeA_jVU-GUSZgkEIuOcfzIFPeBe-6ZdBg17IieraqGknxXAV2D7AbLihR0X7yN9/s1600/Dan+Rico+Endless+Love.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjatsXmnAxWTMZ5GAJTM7d7NH3EFF4a0x7x1SyePuaBE6KEX-PFVW5rtdjcsBibHOJd-LKKy6O97Zon0VeA_jVU-GUSZgkEIuOcfzIFPeBe-6ZdBg17IieraqGknxXAV2D7AbLihR0X7yN9/s200/Dan+Rico+Endless+Love.jpg" width="200" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
La première fois que l'on a vu cet album de Dan Rico, on a avoué avoir eu un petit tressaillement. La faute à cette pochette à se faire pâmer d'émoi les fans de Sade <span style="color: orange; font-size: x-small;"><b>(1)</b></span> et d'effroi les autres.</div>
<div style="text-align: justify;">
Pourtant comme vous le savez, érudits lecteurs, on ne <i>juge pas un livre sur sa couverture</i>. Et dans le cas de Dan Rico ce serait passer à côté d'un très bon disque.</div>
<div style="text-align: justify;">
Sorti en co-prod chez Shit In Can Records et Maximum Pelt, ce premier album solo de Dan Rico est en effet un concentré de titres pop de haute volée.</div>
<div style="text-align: justify;">
Le début du disque, en plus de dévoiler les influences du bonhomme, n'est d'ailleurs pas loin de titiller la perfection.</div>
<div style="text-align: justify;">
<i>"Soft Feeling"</i> est ainsi le genre de titre que nous proposait il n'y a pas si longtemps un groupe comme <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2010/08/chronique-harlem-hippies-2010.html">Harlem</a>, de la pop gentiment bancale et toujours attachante. <i>"Endless Love"</i> paye son dû à la fois à Big Star et aux <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2008/07/hros-oublis-nerves.html">Nerves</a> - rien que ça - tandis que <i>"Kinda Wanna"</i> par son rythme et sa mélodie évidente n'est pas sans évoquer les Buzzcocks. <i>"On A Tear"</i> quant à elle, c'est un peu les Ramones quand ils reprenaient <i>"Needles And Pines"</i>. Sur ces quatre titres la magie opère, Dan Rico s'approche, tutoie même, le génie de ces illustres prédécesseurs.</div>
<div style="text-align: justify;">
Après ce début en fanfare, le soufflé retombe un peu sans que pourtant on ne décroche du disque, Dan Rico se montrant suffisamment convaincant sur les deux ballades <i>"Smoking Curls"</i> et <i>"Don't Look Back"</i> pour retenir l'attention.</div>
<div style="text-align: justify;">
<i>"Casual Feeling"</i> vient amener un petit coup de fouet avec sa structure très Television, <i>"Wasted Youth"</i> et <i>"Gimme A Taste"</i> poursuivant l'effort en mode powerpop complètement débridée.</div>
<div style="text-align: justify;">
<i>"Dangerous"</i> est un autre temps fort du disque, sans doute le titre qui a le plus de personnalité, celui où on ressent moins les influences de son auteur. Il est bon de signaler que Dan Rico est un mélodiste hors-pair tant vocalement (on adore son timbre gentiment étouffé comme sur <i>"Cold Cold Heart"</i>) qu'une guitare à la main.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et cela contribue grandement à la réussite de cet album qui ressemble à une fête durant laquelle Dan Rico rendrait hommage à ses idoles. On lui pardonne d'autant plus la sortie de route <i>"After All"</i> avec ses synthés agaçants, seule réelle fausse note d'<i>Endless Love</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais retenons l'essentiel : <i>Endless Love</i> est un disque touchant, émouvant et profondément attachant.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Frank</div>
<br />
<span style="font-size: x-small;"><span style="color: orange;"><b>(1)</b></span> merci Peter pour nous avoir signaler la proximité avec la pochette de Diamond Life de Sade !</span><br />
<br />
<i>Tracklisting :</i><br />
<i>01-Soft Feeling</i><br />
<i>02-Endless Love</i><br />
<i>03-Kinda Wanna</i><br />
<i>04-On a Tear</i><br />
<i>05-Smoking Curls</i><br />
<i>06-Don’t Look Back</i><br />
<i>07-Casual Feeling</i><br />
<i>08-Wasted Youth</i><br />
<i>09-Gimme a Taste</i><br />
<i>10-Dangerous</i><br />
<i>11-Cool Cold Heart</i><br />
<i>12-After All</i><br />
<br />
Audio et vidéo :<br />
<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=618130069/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/artwork=none/transparent=true/" style="border: 0; height: 472px; width: 100%;"><a href="http://shitincanrecords.bandcamp.com/album/dan-rico-endless-love">DAN RICO - ENDLESS LOVE by Shit In Can Records</a></iframe>Frankystoogehttp://www.blogger.com/profile/10121043720390052719noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-73028653705260714342016-11-06T16:48:00.002+01:002016-11-06T16:48:12.846+01:00Morgan Delt - Phase Zero (2016)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0NvOrs3MeEn2WacfLhyphenhyphenemqw8Ym9gteHY9Fsrz8LnwwuFsLOuwGccO8c3aJ7Rn-YpClLyiao1sLJ3pUXJ9Aa2JK0ZioCbmR3Mao7eeHlyPMDPivU6Kl-kguI1cc7g2aQqZru7gbNmVVZEK/s1600/Morgan+Delt.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0NvOrs3MeEn2WacfLhyphenhyphenemqw8Ym9gteHY9Fsrz8LnwwuFsLOuwGccO8c3aJ7Rn-YpClLyiao1sLJ3pUXJ9Aa2JK0ZioCbmR3Mao7eeHlyPMDPivU6Kl-kguI1cc7g2aQqZru7gbNmVVZEK/s200/Morgan+Delt.jpg" width="200" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Deux ans après <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2014/04/morgan-delt-morgan-delt-2014.html">un premier album brillant</a>, retour de l'orfèvre psyché Morgan Delt avec un nouvel album sous le bras, <i>Phase Zero</i>, sorti cette fois non plus chez Trouble In Mind mais chez Sub Pop.</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
Si vous aviez accroché sur son premier album à ces merveilles de petites vignettes travaillées à l'extrême et truffées de bidouillages en tout genre, et que le passage chez Sub Pop vous inquiète, vous serez ravi d'apprendre que Morgan Delt ne fait pas évoluer sa formule d'un iota. Tout juste peut-on noter un ensemble un petit peu plus pop.</div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
Chaque morceau commence peu ou prou de la même manière : de splendides parties vocales, aériennes, généralement nimbées sous des couches d'échos, puis au moment où on s'est enfermé dans une forme de confort, appréciant l'univers sonore, c'est le moment que choisi Morgan Delt pour faire basculer son titre, pour s'essayer à toutes les expérimentations ou laisser parler un clavier dissonant.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
Il faut donc comme pour son prédécesseur un peu de temps pour s'habituer à l'univers si singulier de Morgan Delt et digérer chacune de ces expérimentations qui si elles apportent leur lot de singularités peuvent également agacer quand elles viennent casser le rythme des morceaux.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et c'est bien là tout le problème de ce <i>Phase Zero</i>. Si chacune des pistes ici présentes sont de grande qualité, on aurait, convenons-en, parfois aimé un peu plus de simplicité, comme a su par exemple en faire preuve un artiste comme<a href="http://www.rawpowermagazine.com/2016/11/doug-tuttle-it-calls-on-me-2016.html"> Doug Tuttle sur son dernier album</a>.</div>
<div style="text-align: justify;">
C'est quand il est plus économe de ses effets que Morgan Delt est intouchable, des titres comme <i>"I Don’t Wanna See What’s Happening Outside",</i> <i>"Another Person"</i> ou l'excellente <i>"Some Sunsick Day" </i>peuvent en témoigner.</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais Morgan Delt est ainsi, ou vous vous laissez embarquer pour ce voyage singulier et accepter ce patchwork sonore ou vous passez simplement votre chemin. A cet égard, l'oeuvre du groupe n'est pas sans rappeler dans un style plus indie, celle du Elephant Six Recording avec des groupes comme Olivia Tremor Control ou Apples In Stereo qui sur une base très pop influencée par les Beatles laissaient libre cours à leurs expérimentations sonores.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour autant, le parfum qui se dégage de l'album ne laisse jamais indifférent et au fil des écoutes, on fait fi de ces quelques défauts qui ont pu nous agacer pour apprécier à leur juste valeur les titres présents ici et se laisser bercer par l'indolence de son auteur (<i>"The Escape Capsule"</i>) capable de véritables flamboyances (<i>"Sun Powers"</i> ; <i>"Mssr. Monster"</i>).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
S'il on conserve une préférence pour son prédécesseur, force est de reconnaître que Morgan Delt n'a pas son pareil pour construire (et déconstruire) de belles petites perles psychés.</div>
<div style="text-align: justify;">
Pour oreilles averties néanmoins.</div>
<br />
Frank<br />
<br />
<i>Tracklist :</i><br />
<i>1- I Don’t Wanna See What’s Happening Outside</i><br />
<i>2- The System of 1000 Lies </i><br />
<i>3- Another Person </i><br />
<i>4- Sun Powers</i><br />
<i>5- The Age of the Birdman </i><br />
<i>6- Mssr. Monster</i><br />
<i>7- A Gun Appears </i><br />
<i>8- The Lowest of the Low </i><br />
<i>9- Escape Capsule </i><br />
<i>10- Some Sunsick Day</i><br />
<br />
Audio et vidéo :<br />
<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=3401503175/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/artwork=none/transparent=true/" style="border: 0; height: 472px; width: 100%;"><a href="http://morgandelt.bandcamp.com/album/phase-zero">Phase Zero by Morgan Delt</a></iframe><br />
<br />
<br /></div>
Frankystoogehttp://www.blogger.com/profile/10121043720390052719noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-17559459586349922742016-11-01T15:21:00.003+01:002016-11-01T15:21:40.959+01:00Doug Tuttle - It Calls On Me (2016)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkpFajJab6vE1rg8dcCaOO7nsc3UhhXQK7JkAv16jgNSnaMkZl3DDHCkL7Pad_Xf0daZBLTHzzCJFLEF4CnSkFCVKV5eQ792v0fSDxtUxhXvthegwKxBN_h0qHoLouTKKAzrwWQ8CfwthN/s1600/Doug+Tuttle.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkpFajJab6vE1rg8dcCaOO7nsc3UhhXQK7JkAv16jgNSnaMkZl3DDHCkL7Pad_Xf0daZBLTHzzCJFLEF4CnSkFCVKV5eQ792v0fSDxtUxhXvthegwKxBN_h0qHoLouTKKAzrwWQ8CfwthN/s200/Doug+Tuttle.jpg" width="200" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
C'est peu dire que <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2014/04/doug-tuttle-doug-tuttle-2014.html">le premier album de Doug Tuttle</a>, guitariste des regrettés <a href="http://rawpowermagazine.blogspot.com/2013/01/mmoss-only-children-2012.html">MMOSS</a>, nous avait emballé. Il s'agissait là d'un petit joyau de pop psychédélique, emballé dans un son vintage et porté par un garçon aux multiples talents, instrumentiste de haut vol et chanteur convaincant.</div>
<div style="text-align: justify;">
C'est donc avec beaucoup d'impatience que l'on a attendu son successeur, et le moins que l'on puisse dire c'est que le résultat valait bien l'attente qui fût notre.</div>
<div style="text-align: justify;">
Neuf nouveaux titres impeccables qui confirment tout ce que l'on pensait - de bien - de Doug Tuttle. Plus immédiat que son prédécesseur, <i>It Calls On Me</i> est une franche réussite. Le son de ce nouvel opus est plus direct, on sent son auteur moins obnubilé par la volonté d'offrir un disque référencé. Résultat, les compositions respirent mieux, et on s'émerveille plus pour la qualité mélodique des titres présents ici que pour la capacité de son auteur à sonner comme ses glorieux aînés.</div>
<div style="text-align: justify;">
Résultat <i>It Calls On Me</i> est truffé de pistes ébouriffantes.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ainsi la chanson-titre <i>"It Calls On Me"</i> joue sur deux tableaux, de la ritournelle pop au refrain marquant on passe avec fluidité à de somptueuses parties de guitare. <i>"Make Good Time"</i> démontre l'évolution d'un Doug Tuttle qui économise ses effets pour mieux atteindre sa cible, et dévoile une sensibilité et un savoir-faire rare. <i>"Make Good Time"</i> est ainsi un titre précieux à plus d'un titre.</div>
<div style="text-align: justify;">
Doug Tuttle, au cas où on l'aurait oublié, en plus d'être un guitariste flamboyant, est un mélodiste hors-pair et le rappelle à notre bon souvenir à de nombreuses reprises <i>("These Times"</i>) même quand il oeuvre dans le registre si délicat de la mélancolie. C'est même d'ailleurs dans ce registre qu'il excelle, quand son jeu de guitare se met à l'unisson pour offrir des émotions rares (<i>"Painted Eye"</i>).</div>
<div style="text-align: justify;">
En un morceau, <i>"Falling To Believe"</i>, il enterre même toute concurrence. Tout est splendide dans ce titre, la batterie rythmant le morceau, la guitare discrète mais efficace et ce mellotron suppléant la voix de Doug Tuttle, <i>"Falling To Believe"</i> est un petit bijou comme on aimerait en entendre plus souvent.</div>
<div style="text-align: justify;">
Contrairement à l'album précédent, sur <i>It Calls On Me</i>, Doug Tuttle prend bien soin d'offrir des variations bienvenues, le byrdsien <i>"On Your Way"</i> qui s'enchaîne avec le dyptique <i>"Saturday / Sunday"</i>, plus aventureux, en est le parfait exemple.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Avec ce nouvel album, Doug Tuttle en plus de s'imposer comme un des modèles actuels du genre, vient d'offrir ni plus ni moins qu'un disque qui n'a pas à rougir de la comparaison avec ceux de la fin des sixties.<br />
<i>It Calls On Me</i> est un disque à acheter absolument.</div>
<br />
Frank<br />
<br />
<i>Tracklist :</i><br />
<i>1- A Place For You </i><br />
<i>2- It Calls On Me</i><br />
<i>3- Make Good Time</i><br />
<i>4- These Times </i><br />
<i>5- Painted Eye </i><br />
<i>6- Falling To Believe</i><br />
<i>7- On Your Way</i><br />
<i>8- Saturday-Sunday </i><br />
<i>9- Where You Will Go</i><br />
<br />
Audio et vidéo :<br />
<iframe frameborder="no" height="166" scrolling="no" src="https://w.soundcloud.com/player/?url=https%3A//api.soundcloud.com/tracks/236706093&color=ff5500&auto_play=false&hide_related=false&show_comments=true&show_user=true&show_reposts=false" width="100%"></iframe><br />
<br />
<iframe frameborder="no" height="166" scrolling="no" src="https://w.soundcloud.com/player/?url=https%3A//api.soundcloud.com/tracks/240662417&color=ff5500&auto_play=false&hide_related=false&show_comments=true&show_user=true&show_reposts=false" width="100%"></iframe>Frankystoogehttp://www.blogger.com/profile/10121043720390052719noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-15391720275168349202016-10-25T15:43:00.000+02:002016-10-26T13:43:43.425+02:00Qualité Made In France - Acte XVI Spécial Cojones<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyjSK1pFpz1ZrNY5XAW7YeCEb-SmYzvg8T23TegW4EUmAuGqCc9r_GI6BYIjlw4sz7_3Gplb_9BjDOKdCeDs4zt3s-ni5efjk5epTmaCopUbUcNHzuph2kVrHRV8dom73SDaAonmDS7Kvb/s1600/Domadora.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyjSK1pFpz1ZrNY5XAW7YeCEb-SmYzvg8T23TegW4EUmAuGqCc9r_GI6BYIjlw4sz7_3Gplb_9BjDOKdCeDs4zt3s-ni5efjk5epTmaCopUbUcNHzuph2kVrHRV8dom73SDaAonmDS7Kvb/s200/Domadora.jpg" width="200" /></a></div>
<h2>
<span style="color: orange;">Domadora - The Violent Mystical Sukuma (2016)</span></h2>
<div style="text-align: justify;">
<i>"Hypnosis"</i> le titre qui ouvre <i>The Violent Mystical Sukuma</i> deuxième album du trio Domadora dévoile un titre instrumental sur lequel le groupe laisse libre cours à leurs envies jammesques au gré d'un morceau d'obédience stoner... Dis ainsi, le cocktail proposé par les Domadora semble présenter quelques similitudes avec celui des illustres Karma To Burn. Ce serait faire néanmoins injure aux Domadora qui ont pour eux quelques talents singuliers qui les démarquent des texans même si leur influence sur ce <i>"Hypnosys"</i> est patente.</div>
<div style="text-align: justify;">
Dans le son tout d'abord puisque les Domadora n'hésitent pas à donner dans le heavy (<i>"Jack Tripping"</i>) ou à matinée le tout d'effluves psyché histoire de varier les plaisirs.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ainsi <i>"Indian Depression"</i> paye son dû à <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2011/05/oldies-but-goodies-black-sabbath-master.html">Black Sabbath</a> tandis que <i>"Rocking Crash Hero"</i> leur permet de donner dans un heavy rock de facture plus classique mais tout aussi efficace.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ensuite, même si <i>"Hypnosis"</i> et <i>"Solarium"</i> pourraient donner l'illusion de jams interminables au vu de leur durée (respectivement douze et seize minutes) et de leur côté exclusivement instrumentales, les Domadora ont pour eux une maîtrise incroyable des tempos, une capacité à relancer la machine quand celle-ci menace de se gripper. Pour faire simple, les Domadora jouent juste et ne se perdent jamais en route, écueil principal de l'exercice.</div>
<div style="text-align: justify;">
Résultat, ce <i>The Violent Mystical Sukuma</i> est un disque d'une grande efficacité (la géniale <i>"Girl With A Pearl Earing"</i>), au son parfait (le disque est enregistré pour partie en studio et pour partie à l'Auditorium du Louvres), puissant et équilibré qui devrait plus que contenter les amateurs du genre.</div>
<div style="text-align: justify;">
On vous cache pas que l'on a découvert les Domadora avec cet album et que l'on regrette d'être passé à côté de leur premier effort, <i>Tibetan Monk</i>, qui semble valoir lui aussi le détour.</div>
<div style="text-align: justify;">
Les Domadora sont assurément une valeur sûre du genre.</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=3373890325/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/artwork=none/transparent=true/" style="border: 0; height: 340px; width: 100%;"><a href="http://domadora.bandcamp.com/album/the-violent-mystical-sukuma-2">The Violent Mystical Sukuma by Domadora</a></iframe><br /></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhzz7IJjNJZZMf5m-coKr2wLntLmR_zpZ07ag319QCK0GNva1KZeTUo9Ee-F-c14bg01Lxx1Kcrym3D_Fao7jowByuU5wUszTSvtOLy0zwLSLCantqoHl-9uva5XPlz8ae8Sb5dBSGM6V_/s1600/11+Louder.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhzz7IJjNJZZMf5m-coKr2wLntLmR_zpZ07ag319QCK0GNva1KZeTUo9Ee-F-c14bg01Lxx1Kcrym3D_Fao7jowByuU5wUszTSvtOLy0zwLSLCantqoHl-9uva5XPlz8ae8Sb5dBSGM6V_/s200/11+Louder.jpg" width="200" /></a></div>
<h2>
<span style="color: orange;">11 Louder - Monkey Business (2016)</span></h2>
<div style="text-align: justify;">
On reste dans le solide avec le premier album des speedrockers dijonnais de 11 Louders. Douze titres dans la grande tradition du genre qui, là où il est, doivent faire frémir de plaisir la moustache de feu Lemmy ou lui mettre la banane, ce qui ma foi serait fort a propos.</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais revenons à nos dijonnais qui offre là du bien bel ouvrage, et comme leurs voisins de Iron Bastards s'y entendent pour faire du neuf avec du vieux.</div>
<div style="text-align: justify;">
Riffs bien secs, rythmique aux petits oignons, et un chanteur convaincant dans son rôle de hurleur, les 11 Louder enquillent les perles : <i>"Louder Than 11"</i>, <i>"Queen Of Spanking"</i>, <i>"User Guide"</i>, l'hymne <i>"Crazy Teenagers"</i>, <i>"The Song Of The Man"</i> sont des modèles du genres.</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais ils savent aussi varier les plaisirs et jouer remarquablement sur les variations de tempo comme sur <i>"Magic Fluid"</i>, la remarquable <i>"This Is My..."</i>, le groovy (si si) <i>"Never Rest",</i> tout comme donner dans le très lourd (<i>"Buckle Up!"</i>) avec la même réussite.</div>
<div style="text-align: justify;">
On avait pas entendu parler du groupe auparavant, pourtant fort de quelques EPs en six ans d'existence, mais le moins que l'on puisse dire c'est qu'après ce <i>Monkey Business</i> on a pas envie de lâcher l'affaire.</div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=589790918/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/artwork=none/transparent=true/" style="border: 0; height: 208px; width: 400px;"><a href="http://11louder.bandcamp.com/album/monkey-business">Monkey Business by 11 Louder</a></iframe><br /></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0I6K5iyyI4V1LWJG-T4tvNxtFsgO66w8hy-ybDS4XAdl-YHP-5HZuAFSJEJGpB1vEV-T9qVzpMXAbp9gy7QnZ_WbSH-9f2aQW2Ki5tH8nu2d4FcuO69mX2IA7xOotVnqW3U8S6D8Jx-bn/s1600/eight+of+spades.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0I6K5iyyI4V1LWJG-T4tvNxtFsgO66w8hy-ybDS4XAdl-YHP-5HZuAFSJEJGpB1vEV-T9qVzpMXAbp9gy7QnZ_WbSH-9f2aQW2Ki5tH8nu2d4FcuO69mX2IA7xOotVnqW3U8S6D8Jx-bn/s200/eight+of+spades.jpg" width="200" /></a></div>
<h2>
<span style="color: orange;">Eight Of Spades - Ten Years Of Fucking Rock N Roll (2016)</span></h2>
<div style="text-align: justify;">
Vous reprendrez bien un peu de speedrock ? Comme les 11 Louders, les Eight Of Spades ont biberonné sévère au Motörhead étant jeune, et goulûment serait-on tenté de dire à l'écoute des dix titres de ce <i>Ten Years Of Fucking Rock N Roll</i>. Le côté plus heavy de certains titres nous a rappelé également Vulcain qui déjà en leur temps présentait quelques similitudes avec la bande à Lemmy.</div>
<div style="text-align: justify;">
Signalons également que les Eight Of Spades ne sont pas les perdreaux de l'année, puisque cet album est le troisième en dix ans pour la formation du Val d'Oise.</div>
<div style="text-align: justify;">
Résultat on a affaire à un album carré, précis et efficace, un album sans prise de tête, jamais démonstratif, qui contient son lot de titres marquants :<i> "One Beer Baby"</i>, <i>"The Dead Man's Head"</i>, <i>"Go!" ou "Ten Years Of Fucking Rock N Roll"</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
Pour fans de rock saignant.</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/7onEBT8cyU4" width="560"></iframe><br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNT3NWqgACimgSC6fJwW20ZSJ5HMB33wLQPwYnAiEycYJLQsS3FyWk6t_Z8th3Z1_elILGOPNqvruPvcY4J9JhQ96u677BGbnh1WdQYcjOM34U5y9Yvi5OONjEadtR-wlDZhuzZOl8Xsr5/s1600/Iron+Lizards.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNT3NWqgACimgSC6fJwW20ZSJ5HMB33wLQPwYnAiEycYJLQsS3FyWk6t_Z8th3Z1_elILGOPNqvruPvcY4J9JhQ96u677BGbnh1WdQYcjOM34U5y9Yvi5OONjEadtR-wlDZhuzZOl8Xsr5/s200/Iron+Lizards.jpg" width="200" /></a></div>
<h2>
<span style="color: orange;">Iron Lizards - Red EP (2016)</span></h2>
<div style="text-align: justify;">
Une fois n'est pas coutume, on ne vas pas parler d'un disque sorti <i>physiquement</i> mais d'une découverte bandcamp (a priori quelques K7 sont vendus lors de leurs concerts, à vérifier)<span style="color: orange; font-size: x-small;">(1)</span>.</div>
<div style="text-align: justify;">
Un power-trio qui affiche tout au long de cet EP, un réel savoir-faire. Entre speed et punk rock à la Hellacopters, les six titres sont autant d'uppercut en pleine face, six titres d'un rock and roll généreux qui s'il n'invente rien, se réinvente bien. Une preuve supplémentaire qu'avec talent et conviction on arrive toujours à satisfaire son monde.</div>
<div style="text-align: justify;">
La qualité de titres comme <i>"Ladies Night In Hell"</i>, <i>"Midnight Queen"</i>, <i>"My Dad Was A Race Car Driver"</i> ou le final <i>"Döppleganger"</i>, devraient inciter un label bien intentionné à se pencher très vite sur ce groupe.</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
Sinon c'est à désespérer.<br />
<br />
<span style="font-size: x-small;"><span style="color: orange;">(1) </span>EDIT : Les K7 sont sorties sur le label allemand Janml Records (100 copies)</span><br />
<a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://janmlrecords.bigcartel.com/product/iron-lizards-red-ep-yellow-tape-downloadcode&source=gmail&ust=1477491565976000&usg=AFQjCNGKrEaoTNY1o5gsW2iEDStx99aZ7g" href="http://janmlrecords.bigcartel.com/product/iron-lizards-red-ep-yellow-tape-downloadcode" style="background-color: white; color: #1155cc; font-family: arial, sans-serif;" target="_blank"><span style="font-size: x-small;">janmlrecords.bigcartel.com/<wbr></wbr>product/iron-lizards-red-ep-<wbr></wbr>yellow-tape-downloadcode</span></a></div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=1965599764/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/artwork=none/transparent=true/" style="border: 0; height: 340px; width: 100%;"><a href="http://ironlizards.bandcamp.com/album/red-ep">Red EP by Iron Lizards</a></iframe><br /></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<br />Frankystoogehttp://www.blogger.com/profile/10121043720390052719noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-31951413392961280512016-10-20T20:06:00.000+02:002016-10-27T23:00:26.984+02:00Qualité Made In France - Acte XVII (Montreuil, comptoir et grande oreilles...)<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5XlYkWSA2sl6dNoLqlbPnVl9fJjMWavSGiK7_8oTSgM3L6Hz0SjMTaq2ILMFgx-45K4Wn2z8NjWLGdAc_mOnUr0kSlDxBwUsKxrmcU5pnmcv2HR5i9JYfbSQyUIfjM1OCCIrjjLMaX2jP/s1600/gommard.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5XlYkWSA2sl6dNoLqlbPnVl9fJjMWavSGiK7_8oTSgM3L6Hz0SjMTaq2ILMFgx-45K4Wn2z8NjWLGdAc_mOnUr0kSlDxBwUsKxrmcU5pnmcv2HR5i9JYfbSQyUIfjM1OCCIrjjLMaX2jP/s200/gommard.jpg" width="200" /></a></div>
<h2>
<span style="text-align: start;"><span style="color: orange;">Gommard - Live in MonStreuil (2016)</span></span></h2>
<div style="text-align: justify;">
Gommard. LE Gommard...</div>
<div style="text-align: justify;">
Pour les plus experts d'entre vous, il évoquera irrémédiablement le nom du chien d'un des musiciens. Pour les plus mélomanes (et éventuellement alcooliques), il évoquera des soirées inoubliables dans des bars comme le Chinois, le Café des Sports, l'Armony, le Comedia... où la scène montreuilloise faisait ses armes et défendait chèrement son territoire (face aux fermetures administratives et pressions diverses...).</div>
<div style="text-align: justify;">
Les 6 comparses ne sont pas inconnus de nos services: des informateurs bien placés, certains ayant déjà des cheveux blancs, suivent leurs faits et gestes depuis longtemps. Concerts dans des bars, des squats... De véritables "serial players" comme disent certains. Tendance "rhytm'n blues et rock'n'roll qui auraient plu à des punks" si vous voyez ce que je veux dire, ils n'ont d'ailleurs pas peur de faire des reprises de pépites oubliées.</div>
<div style="text-align: justify;">
Voyez le tableau: Kik (chant, harmonica), Eric (batterie), Bob (basse), et le trio Maxime-Pierrot-Bruno pour le braquage guitaristique! Se sachant recherchés par nos plus fins limiers, ils ont tardé à sortir un disque, mais ont fini par enregistrer cet album en 2 sessions <i>live </i>à l'Armony en janvier dernier. La pochette sérigraphiée est magnifique... et s'échange sous le manteau pour des sommes faramineuses d'après nos indic'.</div>
<div style="text-align: justify;">
Au programme parmi les 10 titres, de belles reprises aussi bien en anglais qu'en français: <i>"Teenage Head"</i> (Flamin Groovies), <i>"Preachin' the blues"</i> (R. Johnson / Gun Club / Solead Brothers), <i>"Les révoltés du bloc G</i>" (OTH)... mais aussi des titres plus personnels avec <i>"Les Zomatoufaire"</i> ou encore <i>"Y a du baston dans la taule"</i> (un véritable hymne à lui tout seul!). Ce dernier titre rappellera également des mauvais souvenirs aux plus anciens d'entre nous, notamment la 1ère page du "Parisien" d'avril 1986: "Montreuil: 200 punks attaquent la police"...</div>
<div style="text-align: justify;">
Ne pouvant terminer mon exposé sur une note aussi négative pour nos services, je vous rappelle que ce disque est une valeur sûre sur le marché noir de la galette vinyle, "un petit bijou brut de contrebande" aux dires des locaux. Donc, priorité absolue lors de vos prochains contrôles chez les disquaires parisiens!</div>
</div>
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<br /></div>
</div>
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<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=322824396/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/artwork=none/transparent=true/" style="border: 0; height: 472px; width: 400px;"><a href="http://gommard.bandcamp.com/album/live-in-monstreuil">Live In MonStreuil by Gommard</a></iframe> </div>
</div>
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<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/dmBSuur995g/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/dmBSuur995g?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
<br />
<span style="font-size: x-small;">PS: L'auteur de ces lignes est aussi membre du label associatif "Mauvaise Foi Rds" (en co-production avec le Gommard pour ce <i>live</i>), vous voilà donc informé(e) et aucun manque de transparence ne pourra ainsi nous être reproché. Notez quand même que vous pouvez accéder à notre page de doléances/recours administratifs en faisant un clic gauche sur votre barre d'adresse, puis en appuyant sur "alt"+"F4".</span><br />
<br />
<br />
<div style="text-align: left;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhC2SENvUZV9zLwVCY86GknIcJAg3HsTIU-Ikrlq9MepuJAyJ8tJLtnc2kojiJ9vVTyXRNMCXM48JbaG2GkYlddzQY-6cUXe4hCpI8arbkpFi1xv_X7YepCtSP0zzkA0Z83A1ta1rFp11Iz/s1600/3521383431917_600.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhC2SENvUZV9zLwVCY86GknIcJAg3HsTIU-Ikrlq9MepuJAyJ8tJLtnc2kojiJ9vVTyXRNMCXM48JbaG2GkYlddzQY-6cUXe4hCpI8arbkpFi1xv_X7YepCtSP0zzkA0Z83A1ta1rFp11Iz/s200/3521383431917_600.jpg" width="200" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<h2>
<span style="text-align: start;"><span style="color: orange;">Johnny Montreuil - Narvalo City Rockerz (2015)</span></span></h2>
Il n'y a que la banlieue montreuilloise pour permettre l'alchimie nécessaire à l'émergence de Johnny Montreuil!<br />
Les 5 membres du groupe ne sont pas des minots nés de la dernière pluie, plutôt des canailles rappelant l'époque où les épithètes "prolo", "manouche", "rital", "gadjé", "marlou" roulaient sur le pavé, entre les lèvres d'une population hétéroclite et fière de son travail ouvrier.<br />
Ces gars-là ont vu du pays, vécu 100 combats et galères, écouté et dansé sur 1000 choses. Rien que sur l'étiquette, le mélange était de bonne augure: guitare électrique (Rön), harmonica (Kik), contre-basse (Johnny), mandoline/violon (Géronimo), piano et batterie (Tatou). Le français est largement teinté d'argot, d'arabe...<br />
Imaginez, écoutez, ces 8 pistes qui s'entrecoupent dans des styles différents: ballade nocturne (<i>"Oh Liège"</i>), complainte (<i>"Le cœur qui saigne"</i>), revendication d'une forme de résistance et de liberté (le <i>country</i>sant <i>"Devant l'usine"</i>, <i>"Par les toits"</i>), ou encore clin d’œil goguenard moderne à l'alcoolisme (les hoquets de <i>"Bois de l'eau"</i>) ou aux poinçonneurs (la perle de <i>"Wesh leur-leur"</i>). Tout ça pour donner une identité incroyable à cet album, témoignage supplémentaire d'une diversité que d'autres préfèrent ignorer. Sur ce disque, les 5 comparses de Johnny Montreuil sont bons, très bons même... Et puis, on a aussi une certaine idée de leur travail "en famille" avec les invités tels que Gigi Pantin (<i>"Bois de l'eau"</i>), Rachid Taha (<i>"L'amour aux balcons"</i>)...<br />
Dernière chose à noter, la "spéciale dédicace" de cet album est pour Schultz (le fameux boss de la Clinik du Dr Schultz, le membre de Parabellum, des Tontons flingueurs et bien d'autres...) disparu en 2014 et auquel la scène montreuilloise continue de rendre un hommage vivant, légitime et appuyé.<br />
Bref, ce n'est plus de "l'échantillon de la scène locale" pour journaleux là, mon bon m'sieur! C'est du concentré de bars, de l’élixir du meilleur pinard, de la 1ère pression de ricard! Bon. Autrement, c'est pas tout ça mais il boit quoi le monsieur?</div>
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<br /></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/50jys3tqES0/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/50jys3tqES0?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
John The RevelatorUnknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-17551805327074537002016-10-15T15:39:00.000+02:002016-10-26T11:34:18.622+02:00Et Pour Quelques 45 De Plus - Acte VI<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGRMXmP6NgUu9KxyHLyTTC3kY6z13guH1h05T1iC-dimmJnE6H3yMitB8bEE4Yfszaq9Y4aAIFWPzab0bpDckGoGBcL__DQ3RexByOxxzm_IHEAkmV1zq-ZXBD4i1yfDWjrEDxVSqYTErM/s1600/embrooks.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGRMXmP6NgUu9KxyHLyTTC3kY6z13guH1h05T1iC-dimmJnE6H3yMitB8bEE4Yfszaq9Y4aAIFWPzab0bpDckGoGBcL__DQ3RexByOxxzm_IHEAkmV1zq-ZXBD4i1yfDWjrEDxVSqYTErM/s200/embrooks.jpg" width="200" /></a></div>
<h2>
<span style="color: orange;">EMBROOKS - NIGHTMARE / HELEN (2016)</span></h2>
<div style="text-align: justify;">
Plus de dix ans que l'on attendait le retour des Embrooks...<br />
C'est peu dire que c'est avec beaucoup d'émotions que l'on a posé ce nouveau single des auteurs de l'incroyable <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2011/02/oldies-but-goodies-embrooks-yellow.html">Yellow Glass Perspections</a>, sommet du garage rock sorti en 2004. Un classique qui dépasse d'ailleurs le simple monde du garage.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et le moins que l'on puisse dire c'est que Mole, Alessandro Cozzi Lepri et Lois Tozer font un retour en grande forme avec deux nouvelles pépites <i>"Nightmare"</i> et <i>"Helen"</i>, qui reprennent là où on les avait laissé : dans une bulle spatio-temporelle bloquée en 1966 (les Who et autres Creation constituent toujours des influences majeures du groupe).</div>
<div style="text-align: justify;">
Un 45T à se procurer d'urgence.</div>
<div style="text-align: justify;">
On espère maintenant simplement que cela ne soit pas qu'<i>un one shot</i>, et qu'un album est en préparation. Les Embrooks nous ont terriblement manqué.</div>
<br />
<iframe frameborder="no" height="166" scrolling="no" src="https://w.soundcloud.com/player/?url=https%3A//api.soundcloud.com/tracks/272478146&color=ff5500&auto_play=false&hide_related=true&show_comments=true&show_user=true&show_reposts=false" width="100%"></iframe><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcgEFK9toaKl_N6IuIFlM2NRW0Rg0PXq0hNosvY8ZdtOxmRrZJa2HY1SFcUgCwOit58708ppx9Utv3cNyo5OrMrUyfnk5kjU61-yNeCgOl-esCgV1A5S6ZnbmuX2sUaKcmGcn9KmX_sjjr/s1600/pink+slip+daddy.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcgEFK9toaKl_N6IuIFlM2NRW0Rg0PXq0hNosvY8ZdtOxmRrZJa2HY1SFcUgCwOit58708ppx9Utv3cNyo5OrMrUyfnk5kjU61-yNeCgOl-esCgV1A5S6ZnbmuX2sUaKcmGcn9KmX_sjjr/s200/pink+slip+daddy.jpg" width="200" /></a></div>
<h2>
<span style="color: orange;">PINK SLIP DADDY - GOOD HARD ROCK (2016)</span></h2>
<div style="text-align: justify;">
Puisque l'on en est à évoquer des retours, signalons celui des Pink Slip Daddy, de Palmyra Delran et Mick Ferguson, groupe américain eighties qui a eu son heure de gloire au début des années 90 et a signé un album recommandable chez Sympathy For The Record Industry (<i>Rock Damage & Other Love Songs</i> en 1994).<br />
Après une carrière en dents de scie, faits de splits et de reformations, on était sans nouvelle depuis un single il y a quelques années.<br />
Et c'est Kizmiaz Records qui rappelle à notre souvenir le combo qui sort de sa retraite avec un 45 à l'ancienne, du bon rock and roll old school, à l'image du bien nommé <i>"Good Hard Rock"</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<i>"Bristol Stomp"</i> et <i>"Outskirts"</i> en face B, poursuivent l'effort dans la même veine d'un pub rock jovial et séminal.</div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=3699000461/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/artwork=none/transparent=true/" style="border: 0; height: 241px; width: 400px;"><a href="http://kizmiazrecords.bandcamp.com/album/kz038-good-hard-rock">Kz038 good hard rock by Pink Slip Daddy</a></iframe><br /></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoO0hVQy22RQjrR6O08JjCGiMhf67OkJ60dAupg7e9e51GqYgPBc7Teeh8czpIDTYJOGLYi02gKo-9nCu3Zwueb0UZo5EoOIDt4yx1sfQk5-b48vvxFVE6DzIoiYYX1FU6VfHS8dszM6Ni/s1600/jacuzzi+boys.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoO0hVQy22RQjrR6O08JjCGiMhf67OkJ60dAupg7e9e51GqYgPBc7Teeh8czpIDTYJOGLYi02gKo-9nCu3Zwueb0UZo5EoOIDt4yx1sfQk5-b48vvxFVE6DzIoiYYX1FU6VfHS8dszM6Ni/s200/jacuzzi+boys.jpg" width="200" /></a></div>
<h2>
<span style="color: orange;">JACUZZI BOYS - HAPPY DAMAGE (2015)</span></h2>
<div style="text-align: justify;">
Puisqu'on en est à rattraper le temps perdu, il est plus que temps d'évoquer un superbe EP sorti l'an passé et que l'on doit aux Jacuzzi Boys. Il fallait que l'on parle absolument de ce disque et ce pour de nombreuses raisons.<br />
Tout d'abord parce que <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2014/03/les-disques-dont-on-ne-parlera-pas-ou_21.html">leur troisième album</a> sorti en 2013 était une vrai sortie de route, le genre de disque à oublier, alors que ce <i>Happy Damage</i> est une vraie bouffée d'air frais, un disque jouissif, tout ce que l'on était en droit d'attendre du groupe.<br />
Ensuite parce que le morceau-titre est sans doute le titre que l'on a le plus écouté l'an passé. Un hit absolu. Sur ces six titres, les Jacuzzi Boys, en grande forme, y dévoilent toutes leurs influences, font montre d'une vraie sensibilité powerpop sans jamais rompre avec leur côté nineties qui fait tout le sel de leurs précédents enregistrements (<i>"Sun"</i> présente quelques proximités avec l'oeuvre des Pixies).<br />
Enfin, ultime raison, très prochainement le groupe devrait sortir un nouvel album que l'on espère du même tonneau.</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
Croisons les doigts.</div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/eGKROd8__ZI" width="560"></iframe><br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjknl7Nie-V-tMrNknRem99a8IpfIiDIDDD2XuNiLHmmpJA3PFOisFevBtnJLMO1X40cIZ21lcUjnvGgl0wUPOQu6fZhD4g5FpiUcMOEvkXtSlNUDyyFspwZ3h4dXnHdFTaF5yzMirXYn23/s1600/wahyas.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="199" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjknl7Nie-V-tMrNknRem99a8IpfIiDIDDD2XuNiLHmmpJA3PFOisFevBtnJLMO1X40cIZ21lcUjnvGgl0wUPOQu6fZhD4g5FpiUcMOEvkXtSlNUDyyFspwZ3h4dXnHdFTaF5yzMirXYn23/s200/wahyas.jpg" width="200" /></a></div>
<h2>
<span style="color: orange;">WAHYAS - THIRD EYE / POLARIZED VISION (2016)</span></h2>
<div style="text-align: justify;">
Poursuivons dans les oublis avec la sortie en début d'année, en coprod Six Tonnes De Chair Records / Shipwrecked Records de ce 45T des Wahyas, duo venu de Caroline Du Nord et composé de Joshua Johnson et Lindsay Sprague. Formule minimaliste donc, guitare / batterie, au service d'un garage rock particulièrement acéré et addictif.<br />
Sur <i>"Third Eye"</i>, Lindsay prend les refrains, le fait que les deux chantent sur les couplets apporte une réelle plus-value mélodique à l'ensemble.</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
On est particulièrement curieux d'entendre ce que le groupe proposera par la suite.</div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=126885898/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/artwork=none/transparent=true/" style="border: 0; height: 208px; width: 100%;"><a href="http://sixtonnesdechairrecords.bandcamp.com/album/third-eye-7-vinyl">"Third Eye" 7'' Vinyl by Wahyas</a></iframe><br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKe5WQBKkpL2u_9tPmFjqECGREoxn_Qd9CUaSAxl4Zv2FfWMs34Sd17OGvO7FpRclVsF8fpsO3t4FV7RqErqVu1bV_P8_iNZXYCFNSwNHtttz5aXzzfNubQHx02cz_-WGZFbWH1638nB-7/s1600/maiorano.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKe5WQBKkpL2u_9tPmFjqECGREoxn_Qd9CUaSAxl4Zv2FfWMs34Sd17OGvO7FpRclVsF8fpsO3t4FV7RqErqVu1bV_P8_iNZXYCFNSwNHtttz5aXzzfNubQHx02cz_-WGZFbWH1638nB-7/s200/maiorano.jpg" width="200" /></a></div>
<h2>
<span style="color: orange;">MAIORANO AND THE BLACK TALES – DECONTROL / NOT MELLOW ANYMORE (2016)</span></h2>
<div style="text-align: justify;">
L'année dernière on vous avait présenté un album de rock and roll old school, venu d'Italie, le très bon <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2015/09/alex-maiorano-black-tales-everything.html">Everything Boom</a> d'Alex Maiorano And The Black Tails.</div>
<div style="text-align: justify;">
Les gars ont remis ça le temps d'un single, toujours sur le label allemand Off Label records (on en change pas une équipe qui gagne), qui prolonge le plaisir pris à l'écoute de l'album.<br />
<i>"Decontrol"</i> et <i>"Not Mellow Anymore"</i> ne sont pas des chutes de l'album, vite assemblées en un single pour occuper le terrain mais bien deux titres qui ne dépareraient pas sur <i>Everything Boom</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
Juste la marque d'un groupe généreux.</div>
<br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/zw9BbXNWA1M" width="560"></iframe><br /></div>
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Frankystoogehttp://www.blogger.com/profile/10121043720390052719noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-26112119776325194562016-10-04T21:11:00.000+02:002016-10-26T11:22:20.648+02:00James Leg - Blood On The Keys (2016)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2vr3aseEFkln4hDpKVbP_SEbIi8CP88TSyyC8Maf-1jy15xoN1RnWVfCi5g3NvSd9VSURejCBgsCj6Kt3KjJVHP186XUQWE9lThS-Oevbf_BPMdMs5RSUZKOYK6vn43MsFtxo5Uspvr0m/s1600/james+leg.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2vr3aseEFkln4hDpKVbP_SEbIi8CP88TSyyC8Maf-1jy15xoN1RnWVfCi5g3NvSd9VSURejCBgsCj6Kt3KjJVHP186XUQWE9lThS-Oevbf_BPMdMs5RSUZKOYK6vn43MsFtxo5Uspvr0m/s200/james+leg.png" width="200" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Un an après l'enthousiasmant <i><a href="http://www.rawpowermagazine.com/2015/09/james-leg-below-belt-2015.html">Below The Belt</a></i>, James Leg remet le couvert avec ce <i>Blood On The Keys</i> le bien nommé tant il résume assez bien l'ardeur et la foi que met James Leg dans chacun de ses enregistrements. </div>
<div style="text-align: justify;">
Ce qu'il y a de bien avec James Leg c'est que les albums ont beau se suivre, se ressembler, jamais on ne note de temps faibles, de coups de moins bien. La formule à beau être désormais éculée, James Leg reste impérial. Et ce <i>Blood On The Keys</i> ne déroge pas à la règle, bien au contraire.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Au programme on retrouve comme d'habitude des pistes punk blues rappelant ces années passées avec ses compères successifs au sein des <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2009/12/chronique-black-diamond-heavies-alive.html">Black Diamond Heavies</a>, une bonne grosse dose de gospel sa marotte depuis qu'il oeuvre en solo, quelques reprises bien senties et histoire de montrer qu'il n'est pas un artiste comme les autres une ou deux surprises.</div>
<div style="text-align: justify;">
De ce point de vue le cahier des charges est parfaitement rempli. Mais trois choses surprennent à l'écoute de <i>Blood On The Keys</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
La première c'est cette capacité à entremêler les styles, à concilier au sein d'un même morceau ce qui faisait le sel des albums précédents. La deuxième c'est la place faîte à la guitare. Oui la guitare car James Leg offre une plus grande place sur ces enregistrements à l'apport de musiciens extérieurs qu'il n'en a proposé par le passé.</div>
<div style="text-align: justify;">
Enfin c'est le niveau général. Passez l'introductif <i>"Human Lawn Dart"</i> qui permet de se mettre dans l'ambiance, le niveau monte d'un cran et ne redescendra plus tout au long ds neuf titres restants. <i>"Huggin The Line"</i> et son mélange punk blues / choeurs gospel (oeuvre des Foxxxfire soit Kristen Kreft et Beth Harris, déjà à l'oeuvre sur <i>Below The Belt</i>) envoie le bonhomme loin, très loin de la concurrence. Puis déboule LA reprise, cette relecture du <i>"Mighty Man"</i> de Mungo Jerry, excellente comme à l'accoutumée et qui laisse toute sa place au jeu débridé à la guitare de Ruben Glaser.</div>
<div style="text-align: justify;">
S'ensuit l'impeccable <i>"St Michel Shuffle"</i>, ballade à la James Leg serait-on tenté de dire, ponctué de quelques notes de piano et porté par des violons ! Étonnant autant que brillant. Puis en grand sentimental qu'il est, James Leg balance la délicate<i> "I'll Take It"</i>. Ces deux derniers titres ayant permis de faire une pause bienvenue, James Leg remet l'ouvrage sur le métier avec<i> "Aint You Hungry"</i> et surtout <i>"Dogjaw (Do Some Things You Say)"</i> en compagnie de l'inestimable <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2011/02/chronique-cut-in-hill-gang-mean-black.html">Johnny Walker</a>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<i>"Tao Te Leg"</i> et une autre ballade bluesy plus loin, <i>"Blood On The Keys"</i>, et voilà que déboule le dernier temps fort du disque, et dernier morceau tout court, une reprise déjantée - avec violons ! - du <i>"Should've Been HomeWith You"</i> de Blaze Foley.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On ne sait si James Leg parviendra à continuer à nous offrir des disques de qualité comme il le fait maintenant depuis neuf ans (on pourrait remonter aux Immortal Lee County Killers mais l'acte fondateur reste <i><a href="http://www.rawpowermagazine.com/2009/01/chronique-black-diamond-heavies-every.html">Every Dawn Time</a></i> avec les Black Diamond Heavies). On craint même ce moment inéluctable que connaisse tous les artistes. Mais même si ce moment devait arriver, quand on regarde la discographie sans faille du bonhomme depuis ses débuts, on ne cessera jamais de l'admirer.</div>
<br />
Frank<br />
<br />
<i>Tracklist : </i><br />
<i>01. Human Lawn Dart</i><br />
<i>02. Hugging The Line</i><br />
<i>03. Mighty Man</i><br />
<i>04. St Michel Shuffle</i><br />
<i>05. I'll Take It</i><br />
<i>06. Ain't You Hungry</i><br />
<i>07. Dogjaw (Do Some Things You Say)</i><br />
<i>08. Tao Te Leg</i><br />
<i>09. Blood On The Keys</i><br />
<i>10. Should've Been Home With You </i><br />
<br />
Audio et vidéo :<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/87OMjCZlVNE" width="560"></iframe><br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/v2m8dAcx438" width="560"></iframe><br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/UjgwTcQyn28" width="560"></iframe>Frankystoogehttp://www.blogger.com/profile/10121043720390052719noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-69885221879507903252016-09-27T19:25:00.001+02:002016-10-26T11:22:39.637+02:00Bosco Rogers - Post Exotic (2016)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEja-8Tnl4BGVPI9xMP_4FDDcJ66xtr6ow78nvA6cKR9aZlS_roJRVt2ZCnaclam7wk5e86EYJNcbRT8tfUYj3Wv4UBVxYAep7BZHoI6LfJvviLtVPStsYC1gK22Ac9OsZrFbSIo9sqpuAu3/s1600/BM003_BoscoRogers_PostExotic_FrontCover_HR.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEja-8Tnl4BGVPI9xMP_4FDDcJ66xtr6ow78nvA6cKR9aZlS_roJRVt2ZCnaclam7wk5e86EYJNcbRT8tfUYj3Wv4UBVxYAep7BZHoI6LfJvviLtVPStsYC1gK22Ac9OsZrFbSIo9sqpuAu3/s200/BM003_BoscoRogers_PostExotic_FrontCover_HR.jpg" width="200" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Post Exotic</i> c'est le genre de disque léger, primesautier, sans prétention, mais sans réel défaut, qui convient parfaitement pour remonter le moral en cette fin d'été /début d'automne maussade. C'est fun, traversé de belles fulgurances, treize titres qui font la démonstration qu'il faudra sans doute compter à l'avenir sur Barthélémy ‘Barth’ Corbelet et de Delphinius ‘Del’ Vargas, le duo franco anglais derrière Bosco Rogers.</div>
<div style="text-align: justify;">
Car les Bosco Rogers sont capables de pondre quelques tubes imparables comme <i>"Middle"</i> meilleur morceau jamais écrit par <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2011/05/chronique-miles-kane-colour-of-trap.html">Miles Kane</a> en solo. Miles Kane, une référence qui transparaît souvent même si parfois c'est juste en filigrane comme sur <i>"Anvers"</i> dont certains phrasés évoquent l'époque des <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2008/09/chronique-rascals-rascalize-2008.html">Rascals</a>. On citera également <i>"Googoo"</i> qui rappelle furieusement les Dandy Warhols, <i>"Buttercup"</i> ou <i>"The Million"</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En recherchant à quoi pouvait faire référence le titre de l'album, nous sommes tombés sur le post-exotisme d'Antoine Volodine dont Wikipédia nous donne la précision suivante : <i>"le terme post-exotisme a été choisi pour exprimer un décalage, il s’agissait de dire une impossibilité de se reconnaître dans les catégories existantes"</i>. On ignore si le choix du titre a un lien avec ce courant littéraire mais cela sied parfaitement au style des Bosco Rogers qui cherche à chaque fois, par des emprunts à différents courants musicaux, à ne jamais être cataloguer dans tel ou tel style.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Alors certes c'est parfois un peu brouillon, fouillis pour éviter d'être péjoratif, mais toujours généreux et enjoué comme sur <i>"Post Exotic"</i> ou <i>"In Stereo"</i>. Des titres qui s'ils ne sont pas les meilleurs du duo permettent a contrario d'entrevoir tout le potentiel de nos deux larrons (le sax de <i>"Post Exotic"</i> !)</div>
<div style="text-align: justify;">
A d'autres moments on flirte dangereusement avec la limite, le kitsch pop n'est jamais loin mais c'est aussi tout le savoir faire du duo jouer avec les limites du sacro-saint bon goût (<i>"The Million"</i>). Et c'est ce qui contribue aussi à rendre ce disque perfectible si attachant (<i>"French Kiss"</i>) même si parfois le pari est raté (<i>"Licky Licky Lick"</i> ; <i>"True Romance"</i>)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Un mot sur le son, aux petits oignons, oeuvre de Claudius Mittendorfer que l'on a retrouvé derrière <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2014/03/temples-sun-structures-2014.html">Temples</a> (flagrant sur <i>"French Kiss"</i>) ou <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2016/07/yak-alas-salvation-2016.html">Yak</a>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Au final un disque certes mineur mais sympathique, qui a le mérite de tenter d'apporter un peu de fraîcheur quitte parfois à trop en faire, à pêcher par gourmandise. </div>
<div style="text-align: justify;">
Mais la gourmandise est-elle réellement un péché ?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Frank</div>
<br />
<i>Tracklist :</i><br />
<i>1. Googoo </i><br />
<i>2. Anvers</i><br />
<i>3. The Middle</i><br />
<i>4. Post Exotic</i><br />
<i>5. The Million</i><br />
<i>6. French Kiss</i><br />
<i>7. Licky Licky Lick</i><br />
<i>8. Beachi Beachi Beachi</i><br />
<i>9. Buttercup</i><br />
<i>10. Drinking For Two</i><br />
<i>11. In Stereo</i><br />
<i>12. True Romance</i><br />
<i>13. Roses</i><br />
<br />
Audio et vidéo :<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/eHLm0yR759s" width="560"></iframe><br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/QP3Ho2_c87w" width="560"></iframe><br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/J7wmXqXkZfM" width="560"></iframe>Frankystoogehttp://www.blogger.com/profile/10121043720390052719noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-6793709203896540842016-09-20T19:57:00.002+02:002016-10-26T11:48:28.628+02:00Left Lane Cruiser - Beck In Black (2016)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgE7T2MlAKU67u3G6E4pd0ve09eYBamBh0KCl2EVcoerkYwKe1yHKiMNbWy0YAkzQVLWDcoN530XsLFMiZgpXD_KfvkcJytC1tRYyIE0RfMQWBaPrRvi03K2Bb66La9iTZrw60QsVVDjtT4/s1600/left+lane+cruiser+beck+in+black.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgE7T2MlAKU67u3G6E4pd0ve09eYBamBh0KCl2EVcoerkYwKe1yHKiMNbWy0YAkzQVLWDcoN530XsLFMiZgpXD_KfvkcJytC1tRYyIE0RfMQWBaPrRvi03K2Bb66La9iTZrw60QsVVDjtT4/s200/left+lane+cruiser+beck+in+black.png" width="200" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Nous n'avions pas vraiment réalisé mais cela fait exactement dix ans que les Left Lane Cruiser on sorti leur premier album, l'auto produit <i>Gettin' Down On It</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
Après une signature chez Alive Records, six albums suivront : <i>Bring Yo' Ass to the Tabl</i>e (2008), <i><a href="http://www.rawpowermagazine.com/2009/09/chronique-left-lane-cruiser-all-you-can.html">All You Can Eat</a></i> (2009), <i><a href="http://www.rawpowermagazine.com/2011/03/chronique-left-lane-cruiser-junkyard.html">Junkyard Speed Ball</a></i> (2011), <i><a href="http://www.rawpowermagazine.com/2012/07/left-lane-cruiser-james-leg-painkillers.html">Painkillers</a></i> en collaboration avec James Leg (2012), <i><a href="http://www.rawpowermagazine.com/2014/01/left-lane-cruiser-rock-them-back-to.html">Rock Them Back to Hell!</a></i> (2013) et enfin <i><a href="http://www.rawpowermagazine.com/2015/06/left-lane-cruiser-dirty-spliff-blues.html">Dirty Spliff Blues</a></i> (2015). <i>Dirty Spliff Blues</i> avait d'ailleurs marqué un tournant puisque Brenn Beck quittait le groupe remplacé par Pete Dio et passait en mode trio avec l'arrivée de Joe Bent.</div>
<div style="text-align: justify;">
C'est sans doute la raison de la sortie de ce <i>Beck In Black</i>, la volonté de "marquer le coup", de faire une mini rétrospective d'une décennie de collaboration entre Beck et Joe Evans.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Beck In Black</i> mélange ainsi huit titres issus de leurs précédents albums : <i>"G Bob"</i>, <i>"Heavy"</i> et <i>"Amy's In The Kitchen"</i> de <i>Bring Yo' Ass To The Table</i>, <i>"Crackalacka"</i> de <i>All You Can Eat</i>, <i>"Circus"</i> et <i>"Hip Hop"</i> (avec <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2015/09/james-leg-below-belt-2015.html">James Leg</a>) de <i>Junkyard Speed Ball</i>, <i>"Chevrolet"</i> (avec Jim Diamond) de <i>Painkillers</i> et <i>"Zombie Blocked"</i> de <i>Rock Them Back To Hell!</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et comme les Left Lane Cruiser ont pensé à tout le monde néophyte comme inconditionnels du groupe, ce Beck In Black est complété de quelques inédits (avec Brenn Beck derrière les fûts bien entendu) qui ne déparent pas aux côtés des pistes sus-mentionnés.</div>
<div style="text-align: justify;">
L'excellente <i>"The Pusher"</i> relecture d'un titre de Hoyt Axton popularisé par Steppenwolf en 1968 et le film Easy Rider l'année suivante, la frontale <i>"Bloodhound"</i>, <i>"Sausage Paw"</i> condensé de tout ce qui fait le sel des enregistrements du duo, la surprenante quasi-ballade <i>"Maybe"</i>, la sautillante <i>"Chicken"</i> et <i>"Juice To Get Loose"</i> qui était présent sur <i>Rock Them Back To Hell!</i> mais qui est présenté ici en version instrumentale.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Au final ce disque en plus d'être une belle porte d'entrée à l'univers du groupe, présente quelques titres qui feront le bonheur des fans du groupe. Fans dont nous faisons bien évidemment partis.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Frank</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
A noter que cette chronique a été écrite sur la base d'une version cd, une version vinyle existe mais raccourcie à dix titres.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Enfin cette chronique est l'occasion de rappeler l'interview que nous avions réalisée du duo en 2013 (merci John !) : <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2013/07/interview-de-left-lane-cruiser-par-john.html">http://www.rawpowermagazine.com/2013/07/interview-de-left-lane-cruiser-par-john.html</a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<i>Tracklisting :</i><br />
<i>01-The Pusher</i><br />
<i>02-Circus</i><br />
<i>03-G Bob</i><br />
<i>04-Bloodhound</i><br />
<i>05-Zombie Blocked</i><br />
<i>06-Chevrolet (feat Jim Diamond)</i><br />
<i>07-Sausage Paw</i><br />
<i>08-Crackalacka</i><br />
<i>09-Hip Hop</i><br />
<i>10-Heavy</i><br />
<i>11-Maybe</i><br />
<i>12-Amy's In The Kitchen</i><br />
<i>13-Chicken</i><br />
<i>14-Juice To Get Loose</i><br />
<br />
Audio et vidéo :<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/bJZYT4NTCCY" width="560"></iframe>Frankystoogehttp://www.blogger.com/profile/10121043720390052719noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-28811745728597698452016-09-15T17:09:00.000+02:002016-10-26T11:23:05.013+02:00Mrs Magician - Bermuda (2016)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvKpbvYeNvelZ7znbbctci4UqVCjxag3qH5QQyv5p6ybj-58Fn3ogFPABTajTMmn7tTcaCmJvmIfs8vw9FwFEzdTLocFCus1GshrDc2v_9qNzQBu94agK8Dn7SxL0vgOU6ppZ2lfumO-M4/s1600/mrs+magician.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvKpbvYeNvelZ7znbbctci4UqVCjxag3qH5QQyv5p6ybj-58Fn3ogFPABTajTMmn7tTcaCmJvmIfs8vw9FwFEzdTLocFCus1GshrDc2v_9qNzQBu94agK8Dn7SxL0vgOU6ppZ2lfumO-M4/s200/mrs+magician.jpg" width="200" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour être honnête on n'y croyait plus à la sortie d'un nouvel album des Mrs Magician. Quatre ans s'était écoulé depuis <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2012/09/mrs-magician-strange-heaven-2012.html"><i>Strange Heaven</i></a>, remarquable premier album qui s'écoute toujours avec le même plaisir aujourd'hui. De plus, alors que l'on espérait écouter son successeur assez rapidement, le groupe a choisi de sortir dans la foulée ... un recueil de faces B et d'inédits, certes sympathique mais dont aucun titre n'arrivait à la cheville de ceux présents sur <i>Strange Heaven</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
On avait donc ranger le groupe dans la catégorie des <i>one shot</i> malgré toute la tendresse que l'on éprouve pour leurs débuts.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et c'est en fouillant dans les bacs de notre dealer favori (petit indice il est rue Keller à Paris ...), que nous sommes tombés sur ce nouvel album, nommé - de manière incompréhensible, on cherche le lien - <i>"Bermuda"</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mais au delà de ce titre ce qui surprend le plus à l'écoute de ce nouvel album c'est le son du groupe. Exit la reverb à outrance qui nimbait les compositions de <i>Strange Heaven</i> et leur donnait cette patine si singulière. Exit aussi dans une moindre mesure le côté surf pop enthousiasmant qui faisait tout le sel de titres comme <i>"Nightlife"</i> ou <i>"The Spells"</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
Sur <i>Bermuda</i> les influences powerpop du groupe sont exacerbées même si les Mrs Magician conservent cette indéniable qualité pour faire cohabiter des styles parfois opposés.</div>
<div style="text-align: justify;">
En faisant coexister leur énergie issu du punk, une assise rappelant les groupes de leur mentor et producteur John Reis et donc des velléités powerpop, <i>Bermuda</i> est un disque curieux qui a la première écoute rebute et pas qu'un peu. Le souvenir de <i>Strange Heaven</i> y contribue sans doute fortement même si la faute en incombe largement à ce changement de cap (seul <i>"Phantoms"</i> et <i>"Forgiveness"</i> font le pont avec <i>Strange Heaven</i>) et à une production qui si elle dope les compositions en accentue aussi les défauts (<i>"Jessica Slaughter"</i> en est l'exemple parfait).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pourtant malgré cela, <i>Bermuda</i> n'est pas un mauvais disque et les Mrs Magician n'ont pas perdu en route leur capacité à enregistrer de bons morceaux. C'est un disque qui nécessite un peu de persévérance pour l'apprécier à sa juste mesure. Pas sûr toutefois que le fan lambda se donne cette peine... Pourtant cela serait dommage de passer à côté de titres comme <i>"Phantoms"</i>, <i>"Tear Drops"</i>, <i>"No Action"</i>, <i>"No More Tears"</i> ou encore <i>"Where's Shelly?"</i> qui démontre que le potentiel est encore là, prêt à s'exprimer...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Malgré tout, s'il on veut être honnête on doit se poser la question suivante : si on avait découvert les Mrs Magician avec cet album aurions nous été indulgent ? Si <i>Bermuda</i> fait pâle figure à côté de <i>Strange Heaven</i>, il permet aussi de juger avec plus de complaisance ce disque que s'il avait marqué les débuts discographiques du groupe.</div>
<div style="text-align: justify;">
Au vu de leur potentiel, on ne peut qu'espérer que le groupe retrouve un peu de simplicité. En attendant on va réécouter <i>Strange Heaven</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<i>There's No Goddddd !!!</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Frank</div>
<br />
<i>Tracklist :</i><br />
<i>01. Phantoms</i><br />
<i>02. Eyes All over Town</i><br />
<i>03. Forgiveness</i><br />
<i>04. Tear Drops</i><br />
<i>05. Don't Tell Me What to Do</i><br />
<i>06. Jessica Slaughter</i><br />
<i>07. No Action</i><br />
<i>08. Where's Shelly</i><br />
<i>09. No More Tears</i><br />
<i>10. Reborn Boys</i><br />
<i>11. The Limbo (Party's Over)</i><br />
<br />
Audio et vidéo :<br />
<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=3662212858/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/artwork=none/transparent=true/" style="border: 0; height: 472px; width: 100%;"><a href="http://mrsmagician.bandcamp.com/album/bermuda">Bermuda by Mrs Magician</a></iframe>Frankystoogehttp://www.blogger.com/profile/10121043720390052719noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-5400318977835217552016-09-08T21:42:00.002+02:002016-10-26T11:23:29.537+02:00The Claypool Lennon Delirium - Monolith Of Phobos (2016)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUAhyZgvRqgexbG04Bku8PFBWtn6R40iqsMybgod30TybbzFhqDthHK352lNNkrcNu7ptybgnK8IrMnYAeGyeaU6nTnkKHHmo0gOf0bDX_TC1MrgM9IhnIQp2favpm7V6xk7K3A_Osx6gY/s1600/claypool+lennon+delirium.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUAhyZgvRqgexbG04Bku8PFBWtn6R40iqsMybgod30TybbzFhqDthHK352lNNkrcNu7ptybgnK8IrMnYAeGyeaU6nTnkKHHmo0gOf0bDX_TC1MrgM9IhnIQp2favpm7V6xk7K3A_Osx6gY/s200/claypool+lennon+delirium.jpg" width="200" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Lorsque l'on a appris que Les Claypool et Sean Lennon s'accoquinais pour monter un nouveau projet on a été surpris, amusé mais finalement assez peu concerné.</div>
<div style="text-align: justify;">
Il faut dire que la carrière respective des deux larrons, bien que respectable, ne nous avait, pour le dire poliment, peu intéressé.</div>
<div style="text-align: justify;">
D'un côté Sean, le fils de vous-savez-qui, capable du meilleur comme du pire, responsable d'albums bancals un peu vite montés au pinacle par la presse.</div>
<div style="text-align: justify;">
De l'autre Les Claypool bassiste de Primus groupe foutraque californien qui a fait sa renommée en mélangeant heavy, funk et punk, et s'appuyait sur un bassiste virtuose doublé d'un chanteur au phrasé curieux , Les Claypool donc.</div>
<div style="text-align: justify;">
Pas de quoi, de prime abord, nous pâmer d'émoi en attendant la sortie de leur disque.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et puis sort le nom du groupe, The Claypool Lennon Delirium et surtout le titre de l'album, <i>Monolith Of Phobos</i>. Et on se prend alors, éternel optimiste que nous sommes,à imaginer un disque psyché mâtiné de space rock. Un début de curiosité vite récompensée par la sortie du single <i>"Cricket And The Genie"</i> qui dévoilait un groupe plein de promesses.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Plus sérieux et abouti que la carrière de Primus, plus ambitieux et personnel que celle de Sean Lennon, <i>Monolith Of Phobos</i> se révèle être un disque aussi intrigant qu'attachant, un album bien perché comme on les aime sur lequel les deux larrons en combinant quelques influences communes (les gaillards ont appris à mieux se connaître lors d'une tournée commune Primus / The Ghost of a Saber Tooth Tiger) arrivent à se transcender, chacun se mettant au service de l'autre.</div>
<div style="text-align: justify;">
Les deux facettes des musiciens sont ainsi présentes, le côté pop de Lennon, ici dans son volet le plus psychédélique, étant représenté par une poignée de titres souvent brillants (<i>"Ohmerica"</i> ; <i>"Oxycontin Girl"</i> ; <i>"Bubbles Burst"</i>), tandis que Claypool, sans effets de manche, réussit à placer des pistes plus alambiquée (<i>"The Monolith Of Phobos"</i> ; <i>"Mr Wright"</i> ; <i>"Breath Of A Salesman"</i> ; <i>"There's No Underwear In Space"</i>), quand les deux ne réussissent pas à conjuguer leurs efforts pour un résultat aussi bluffant que joliment anachronique (la suite en deux temps <i>"Cricket And The Genie"</i> ; <i>"Captain Lariat"</i>).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Avec ce disque aux parfums d'un autre temps, les deux compères réussissent un album plus qu'attachant dont on recommande chaudement l'écoute.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Frank</div>
<br />
<i>Tracklist :</i><br />
<i>1. "The Monolith of Phobos"</i><br />
<i>2. "Cricket and the Genie (Movement I, The Delirium)"</i><br />
<i>3. "Cricket and the Genie (Movement II, Oratorio Di Cricket)"</i><br />
<i>4. "Mr. Wright"</i><br />
<i>5. "Boomerang Baby"</i><br />
<i>6. "Breath of a Salesman"</i><br />
<i>7. "Captain Lariat"</i><br />
<i>8. "Ohmerica"</i><br />
<i>9. "Oxycontin Girl"</i><br />
<i>10. "Bubbles Burst"</i><br />
<i>11. "There's No Underwear in Space" (Instrumental)</i><br />
<br />
Audio et Vidéo :<br />
<br />
<iframe frameborder="no" height="166" scrolling="no" src="https://w.soundcloud.com/player/?url=https%3A//api.soundcloud.com/tracks/242777786&color=ff5500&auto_play=false&hide_related=false&show_comments=true&show_user=true&show_reposts=false" width="100%"></iframe><br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Gp2EO0dtmK8" width="560"></iframe><br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/oZkqbExWUAc" width="560"></iframe>Frankystoogehttp://www.blogger.com/profile/10121043720390052719noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-30055426902073596982016-08-26T11:13:00.000+02:002016-10-26T11:23:50.684+02:00Cool Ghouls - Animal Races (2016)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisyqzGoFlkopHwQoc21iy9-xfXRmLTv3CPC0CMmDdqNSDyUf8e4W-OOzX5suyUCOh4yhuiUm2oDeDBhn6BvRHL6IYxQJ6jOIE0bAcRb4IbMI1HPO0hZUw1_qMk9WgtLKET6l__aVbed2Vx/s1600/cool+ghouls.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisyqzGoFlkopHwQoc21iy9-xfXRmLTv3CPC0CMmDdqNSDyUf8e4W-OOzX5suyUCOh4yhuiUm2oDeDBhn6BvRHL6IYxQJ6jOIE0bAcRb4IbMI1HPO0hZUw1_qMk9WgtLKET6l__aVbed2Vx/s200/cool+ghouls.jpg" title="Cool Ghouls - Animal Races" width="200" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Après <a href="http://rawpowermagazine.com/2013/05/cool-ghouls-cool-ghouls-2013.html">un premier album</a> en forme de relecture de leurs influences, à mi chemin entre pas passéisme et modernité, les Cool Ghouls avait offert un deuxième album, <i><a href="http://www.rawpowermagazine.com/2015/02/cool-ghouls-swirling-fire-burning.html">A Swirling Fire Burning Through The Rye</a></i>, au son résolument tournés vers les sixties. </div>
<div style="text-align: justify;">
Dans les deux cas parler de réussite totale n'était pas usurpée faisant des Cool Ghouls un des groupes le plus enthousiasmant du moment.</div>
<div style="text-align: justify;">
La sortie de ce troisième album, <i>Animal Races</i> ne fait finalement qu'enfoncer le clou et confirmer tout le bien que l'on pense du groupe.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>"Animal Races"</i> qui ouvre l'album a beau se draper de rythmes kraut c'est bien toujours le même fonds sixties qui est mis à l'honneur. D'ailleurs dès <i>"Sundial"</i> le second titre tout est dit : harmonies vocales, guitares claires et un son qui a le parfum des enregistrements des <a href="http://rawpowermagazine.com/2009/07/oldies-but-goodies-byrds-younger-than.html">Byrds</a>, les Cool Ghouls ont tout bon.</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais contrairement à beaucoup de leurs contemporains, mais aussi par rapport à leur précédent album, les Cool Ghouls ont deux avantages. Le premier c'est que malgré leurs influences tout cela sonne résolument moderne, on est pas dans un simple trip revival. Entendons nous bien on aime le revival mais on aime aussi les prises de risques, et les Cool Ghouls osent et apposent leur patte sur chacun des morceaux. </div>
<div style="text-align: justify;">
Le second c'est le mélange des genres. Une recette parfaitement éprouvée et réussie sur le premier album et que le groupe instille ici de façon différente sur <i>Animal Races</i>. On retrouve donc ça et là du kraut comme évoqué plus haut mais aussi quelques pistes psyché nimbées d'écho (le bien nommé <i>"Time Capsule"</i>) et même une piste plus enlevée, plus garage (<i>"Brown Bag"</i>), Autant de compositions qui apportent une variété bienvenue, tout en attestant de la palette musicale plus complète de la bande et vient alterner avec de belles pistes pop.</div>
<div style="text-align: justify;">
Des pistes pop également à multiples facettes, quelles soient touchées par la grâce (<i>"When You Were Gone"</i> ; <i>"Spectator"</i>), magnifiquement mis en lumière par une rythmique irréprochable (<i>"Days"</i> ; le tube <i>"Nevers You Mind"</i>), aux accents country (<i>"If I Can't Be The Man"</i>) ou à mi-chemin entre pop et indie rock (<i>"Just Like Me"</i>).</div>
<div style="text-align: justify;">
Certains titres bénéficiant de l'apport en guest de Tom Heyman à la pedal steel.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On sent bien que rien n'a été laissé au hasard sur ce nouvel album, Tout à été pensé et mis en place avec soin, bien aidé en cela par la production soignée et signée <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2015/11/kelley-stoltz-in-triangle-time-2015.html">Kelley Stoltz</a>. </div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Animal Races</i> est un disque brillant d'un groupe qui l'est tout autant.</div>
<div style="text-align: justify;">
A ce stade un des meilleurs disques de l'année.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Frank</div>
<br />
<i>Tracklist :</i><br />
<i>1.Animal Races</i><br />
<i>2.Sundial</i><br />
<i>3.Time Capsule</i><br />
<i>4.When You Were Gone</i><br />
<i>5.Days</i><br />
<i>6.Just Like Me</i><br />
<i>7.(If I Can't Be) The Man</i><br />
<i>8.Brown Bag</i><br />
<i>9.Never You Mind</i><br />
<i>10.Material Love</i><br />
<i>11.Spectator</i><br />
<br />
Audio et vidéo :<br />
<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=3571209271/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/artwork=none/transparent=true/" style="border: 0; height: 472px; width: 100%;"><a href="https://emptycellarrecords.bandcamp.com/album/animal-races">Animal Races by Cool Ghouls</a></iframe>Frankystoogehttp://www.blogger.com/profile/10121043720390052719noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-99073551797369392016-08-20T21:10:00.001+02:002016-10-27T22:59:19.423+02:00Qualité Made In France - Acte XV<div style="text-align: center;">
<i>Et c'est reparti avec une nouvelle fournée de disques français !</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>------</i></div>
<br />
<div dir="ltr">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7um8CndI6Ztd5bmkWAUSukl0Oeqngk2U_sT2v2IepoMNbHELRWYC9KGOm30oaaN1hdKVA3AQTUEDhzQM-o3rTkcPBjWWJ0bRHVUmeoa4WKxzoMDCY5uV1hjSov3pA49WB98emD2kSJ_rN/s1600/Caiman+Kings.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7um8CndI6Ztd5bmkWAUSukl0Oeqngk2U_sT2v2IepoMNbHELRWYC9KGOm30oaaN1hdKVA3AQTUEDhzQM-o3rTkcPBjWWJ0bRHVUmeoa4WKxzoMDCY5uV1hjSov3pA49WB98emD2kSJ_rN/s200/Caiman+Kings.jpg" width="200" /></a></div>
<h2>
<span style="color: orange;"><u>The Cayman Kings - Suffering Chelsea Boots (2016)</u></span></h2>
<div style="text-align: justify;">
C'est un authentique brûlot garage rock sixties que viennent de sortir les lillois de Cayman Kings. 10 titres dans la grande tradition du genre, portés par des riffs incisifs, une fuzz et un farfisa omniprésents. </div>
<div style="text-align: justify;">
Ce qui est remarquable avec ce <i>Suffering Chelsea Boots</i> c'est le rythme imposé par nos frenchies, la dynamique qui est mise en place dès les premières notes de <i>"Yard Of Junkies"</i> et qui ne se relâche jamais réellement. On sent bien que les gars ont privilégié l'impact, l'unité de l'album quitte parfois à booster le son de la section rythmique là où d'autres auraient privilégier le potentiel mélodique (<i>"Heavy Candy"</i>) et ma foi c'est tout à leur honneur.</div>
<div style="text-align: justify;">
Les amateurs de garage rock seront aux anges. Celles et ceux qui le préfère saignant se délecteront de pistes comme <i>"Memory Lane"</i> ou <i>"Same Old"</i>. Si c'est l'assaisonnement qui vous fait chavirer "<i>All Nighters"</i> et ses allures de voyage en train fantôme ou <i>"Heavy Candy"</i> vous combleront. </div>
<div style="text-align: justify;">
Et si vous cherchez un peu de variété dans un genre ô combien balisé, les Caiman Kings ont également pensé à vous <i>("Two Lovers"</i> ; <i>"Every Dog Has Its Day" ; "Eyes On The Prize"</i>)</div>
<div style="text-align: justify;">
Un premier album certes classique mais efficace, solide et varié qui fait plaisir à entendre.</div>
<div style="text-align: justify;">
On comprend que l'éminent label Soundflat Records se soit penché sur les Cayman Kings : c'est du tout bon !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=1777290661/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/artwork=none/transparent=true/" style="border: 0; height: 472px; width: 400px;"><a href="http://caymankings.bandcamp.com/album/suffering-chelsea-boots">Suffering Chelsea Boots by Cayman Kings</a></iframe><br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiebnRYvbKYkQJXTo8Ndf32Kj5Lm-vGUYqhmsxjyBtQ9HtsIzadbfUbFS24ZvzK3vmF6Y4t00-TnITW6CrVQizsoIFJ369sb1w3HfF5bIabTbppudmA4kPRyAnz9Jc40R6x0A0xtfLxOoRf/s1600/Le-Villejuif-Underground.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiebnRYvbKYkQJXTo8Ndf32Kj5Lm-vGUYqhmsxjyBtQ9HtsIzadbfUbFS24ZvzK3vmF6Y4t00-TnITW6CrVQizsoIFJ369sb1w3HfF5bIabTbppudmA4kPRyAnz9Jc40R6x0A0xtfLxOoRf/s200/Le-Villejuif-Underground.jpg" width="200" /></a></div>
<h2>
<span style="color: orange;"><u>Le Villejuif Underground - Le Villejuif Underground (2016)</u></span></h2>
<div style="text-align: justify;">
L'art du pastiche est un art extrêmement délicat. A chaque instant la tentative de rendre un hommage appuyé, de raviver les souvenirs d'une époque jugée bénie par l'auteur, peut se retourner contre lui. On peut très vite sombrer dans le plagiat le plus éhonté comme virer dans la caricature la plus gênante. </div>
<div style="text-align: justify;">
C'est à tout cela que s'est confronté Nathan Roche, l'homme derrière The Villejuif Underground. Australien installé donc à Villejuif, Nathan Roche vient de sortir un album , un pastiche donc, de l’œuvre de l'immense Lou Reed (et pas seulement de l’œuvre du Velvet auquel le blasé de son groupe fait immédiatement pensé).</div>
<div style="text-align: justify;">
Le résultat est aussi confondant que réjouissant. Se payant le luxe de chanter comme son idole, The Villejuif Underground se paye le luxe d'enquiller des vignettes en forme d'hommage sans jamais verser dans l'un des deux travers évoqués plus haut.</div>
<div style="text-align: justify;">
Déjà parce qu'il prend soin de varier les emprunts. On pense ainsi à un Jonathan Richman en solo ou avec les Modern Lovers mais aussi aux Dandy Warhols (<i>"C. C. C"</i>) ensuite parce qu'il y a quelques tics, une légère patine qui est propre à son auteur. L'orchestration, le côté volontairement déglingué de l'ensemble quitte parfois à en grossir le trait y contribuant largement (<i>"Since Everything Changes"</i>)</div>
<div style="text-align: justify;">
Et ainsi on se surprend à écouter en boucle l'album, satisfait que quelqu'un rouvre la boutique et ose balancer des titres comme <i>"Visions of Shannon"</i>, <i>"The Daintree Is Gone"</i>, <i>"Cold Dark Place In Your Art"</i>, la superbe <i>"Portrait Of A Serial Killer"</i> ou encore <i>"Chefchouen Blues"</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
Une superbe sortie que l'on doit au label SDZ Records.</div>
</div>
<div dir="ltr">
<br /></div>
<div dir="ltr">
<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=1599010162/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/artwork=none/transparent=true/" style="border: 0; height: 472px; width: 400px;"><a href="http://sdzrecords.bandcamp.com/album/le-villejuif-underground">Le Villejuif Underground by Le Villejuif Underground</a></iframe><br />
<br /></div>
<div dir="ltr">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_IfwJvtuS79haVSU0ydeoxXWybA4upa_ePhqgHMZYgUVOFfU2uBH8x97gvnI1bPyVsbAP3QAyz_jz9SiCiBrQrMbYv8V9bQ8gUOVYcX6h_WAr6j97ZqFP6eMuTmI2y32tMkRrm1WOC-yG/s1600/tigres+du+futur.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_IfwJvtuS79haVSU0ydeoxXWybA4upa_ePhqgHMZYgUVOFfU2uBH8x97gvnI1bPyVsbAP3QAyz_jz9SiCiBrQrMbYv8V9bQ8gUOVYcX6h_WAr6j97ZqFP6eMuTmI2y32tMkRrm1WOC-yG/s200/tigres+du+futur.jpg" width="200" /></a></div>
<h2>
<span style="color: orange;"><u>Les Tigres du Futur - Collection Illusions Sonores Volume 2 (2016)</u></span></h2>
<div style="text-align: justify;">
S'il y a bien un groupe français enthousiasmant ces derniers temps, c'est bien Les Tigres du Futur...Bon, ok, il n'y a pas que lui, m'enfin quel plaisir de les retrouver dans les bacs après un volume 1 aussi court qu'efficace, tricotant le jerk comme le twist, le rock comme le roll, le bis comme le Z. </div>
<div style="text-align: justify;">
Qu'on se rassure, le volume 2 reprend les armes là où on les avait laissées. Baignant dans une atmosphère de moog enfumé, les guitares cisaillent leurs riffs entraînant, flirtant parfois avec le stoner, le heavy (très prégnant en concert) mais ça reste toujours du pur rock'n roll électrisant.</div>
<div style="text-align: justify;">
Toujours aucun chanteur à l'horizon – et c'est tant mieux ! - les seules voix présentes sont des extraits sonores de films typé "Nanarland" au début de chaque piste, hilarants au possible, magnifiques tremplins pour lancer des morceaux survoltés aux titres prometteurs tels que <i>"le château des messes noires"</i>, <i>"l'énergie cosmique du sexe"</i>, <i>"les chiennes du Maharaja"</i> ou bien encore <i>"la mangrove des damnés"</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ce réjouissant programme ne débande jamais, un disque aussi fort en face A que B, qui met une patate d'enfer, à l'image de la splendide pochette.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Longue vie aux Tigres du Futur !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=53823217/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/artwork=none/transparent=true/" style="border: 0; height: 472px; width: 100%;"><a href="http://lestigresdufutur.bandcamp.com/album/collection-illusions-sonores-vol-2">Collection Illusions Sonores Vol 2 by LES TIGRES DU FUTUR</a></iframe></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
</div>
<div dir="ltr">
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6XLVBiQTTVZsNtx58JDYxNNWsq3nNXTwcWFAGrLyRDLGVOQkgDAwyCnOrNmuHNV3hqnRa46_u7SUGvgXx8gCFl4GalOqhuAHlrsHnk54B6v9sOJ-VODR0e9MvuLz9cOhO1rp5-YSr8kk1/s1600/the+hands.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6XLVBiQTTVZsNtx58JDYxNNWsq3nNXTwcWFAGrLyRDLGVOQkgDAwyCnOrNmuHNV3hqnRa46_u7SUGvgXx8gCFl4GalOqhuAHlrsHnk54B6v9sOJ-VODR0e9MvuLz9cOhO1rp5-YSr8kk1/s200/the+hands.jpg" width="200" /></a></div>
<h2>
<span style="color: orange;"><u>The Hands - We Are Other Men (2016)</u></span></h2>
<div style="text-align: justify;">
Souvenez vous il y a deux ans lorsque l'on évoquait le premier album de ce groupe perpignanais (<i>On The Words</i>) on parlait d'un disque curieux entre punk DIY et rock psyché. Deux ans se sont écoulés et rien n'a vraiment changé pour The Hands qui prend manifestement toujours autant de plaisir à brouiller les pistes.</div>
</div>
<div dir="ltr">
<div style="text-align: justify;">
Ainsi aux côtés de brûlot énergiques <i>"I'm An Other Man"</i>, <i>"Won't Change"</i>, <i>"Nawa Quest"</i>, <i>"We're Just Waiting"</i>, le groupe prend le temps de placer quelques variations bienvenus.</div>
<div style="text-align: justify;">
Si <i>"The Moment"</i> qui ouvre l'album avait annoncé la couleur, <i>"Right In My Back"</i> qui les rapproche par certains côtés des bretons de Sapin fait la démonstration que le groupe est capable de remiser les rythmiques punk au profit de sonorités plus psyché tout en conservant une tension dans les guitares qui font de ce titre un des meilleurs de l'album. </div>
<div style="text-align: justify;">
<i>"Sometimes I Feel"</i> quasi pop porté par un rythme entêtant confirme la science du contre-pied dont est capable le groupe, un constat renforcé par <i>"Illusion"</i> et <i>"I'm a man (in the fields)"</i> qui tente (avec réussite) de concilier les deux facettes du groupe.</div>
<div style="text-align: justify;">
<i>"Save Yourself"</i> termine ce disque solide avec un mid tempo qui monte progressivement en tension même si on aurait aimé un titre plus long plus épique. On ressent une légère pointe de déception de terminer ainsi un album qui confirme néanmoins le talent du groupe qui a mis à profit ces deux dernières années pour affiner sa formule.</div>
<div style="text-align: justify;">
Affaire à suivre.</div>
<br />
<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=1990489381/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/artwork=none/transparent=true/" style="border: 0; height: 472px; width: 100%;"><a href="http://thehands969.bandcamp.com/album/we-are-other-men">We Are Other Men by The Hands. (969)</a></iframe><br />
<br /></div>
Frankystoogehttp://www.blogger.com/profile/10121043720390052719noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-38921317614797644252016-08-16T19:47:00.000+02:002016-10-27T23:08:15.291+02:00Magic & Naked - Magic & Naked (2015)<div dir="ltr" style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1t_3rNEg8CZHkHInLaLFdQW-cNTFfVT6epFCO68owC6T9wmamtcwhyA0pSsFg0AqU7D5AAwMCD_XED7RsUAapiaXoTDRQOiBinxiuj00jLr7SEaCIspCJXkqr74lKesrOf9xGVg_ToFaU/s1600/Magic+and+Naked.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1t_3rNEg8CZHkHInLaLFdQW-cNTFfVT6epFCO68owC6T9wmamtcwhyA0pSsFg0AqU7D5AAwMCD_XED7RsUAapiaXoTDRQOiBinxiuj00jLr7SEaCIspCJXkqr74lKesrOf9xGVg_ToFaU/s200/Magic+and+Naked.jpg" width="200" /></a></div>
Un peu comme de mauvais écoliers obligés de se fader des devoirs de vacances, l'été est souvent l'occasion à rawpowermag' de se replonger dans des disques que l'on pas eu le temps d'approfondir... La différence notable avec nos chérubins c'est que l'exercice est tout sauf une plaie.<br />
Mais revenons à nos moutons, au cas présent nos helvètes des Magic & Naked puisqu'ils nous viennent de Suisse.<br />
Il eut été dommage de ne pas évoquer en ces lieux la beauté de leur premier album. Beauté oui. Car tout ce qui sort des instruments de ce jeune groupe suisse n'est que beauté pure.<br />
Mélange de pop indolente, de rythmes psyché lysergique, les Magic & Naked vouent également un culte à Pink Floyd tant leur influence, baigne, embaume pour rester dans le ton du disque, les compositions du groupe.<br />
<i>"Anna"</i> ou <i>"Pictures Of An Imaginary Desert"</i> devraient convaincre les sceptiques de l'influence patente des Floyd sur nos suisses.<br />
On pensera également beaucoup au <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2014/12/allah-las-growlers-mystic-braves-vous.html"><i>beach goth</i></a> cher aux Allah-las et autres Growlers comme sur l'impeccable <i>"Emmène Moi"</i> ou encore <i>"Meet Me On The Beach"</i> (décidément un genre très en vogue après l'excellent album des <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2016/04/san-antonio-kid-san-antonio-kid-2016.html">San Antonio Kid</a>).<br />
Remarquablement exécuté (la partie de guitare de <i>"Many Seagulls"</i>), particulièrement bien chanté (<i>"Reach Me By Phone"</i> / <i>"Anywhere"</i> les deux titres jumeaux qui ouvre et clôt le disque), ce premier album, c'est du miel pour les oreilles. <i>"Will The Air Be Clean"</i> sonnant même, à l'image de son titre, comme une réponse au magicien <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2013/03/jacco-gardner-cabinet-of-curiosities.html">Jacco Gardner</a>, c'est dire.<br />
Et sur ce disque court (dix titres pour un total de trente trois minutes) les Magic And Naked enfilent les perles, s'appuyant sur la pluralité des styles tout en maintenant une rare cohésion d'ensemble comme sur l'enchaînement entre l'enjoué <i>"The Ship"</i>, le lysergique <i>"Meet Me On The Beach"</i> et l'épique <i> "Ghosts"</i>, jouant également sur de savants changements de rythmes ou de tons, parfois au sein d'un même morceau.<br />
Le résultat est un album d'une rare richesse dont il est sans doute un peu vain de ressortir tel ou tel titre. Un disque qui s'écoute d'une traite, et dont on multiplie les écoutes pour en saisir toutes les saveurs.<br />
Brillant.</div>
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<br /></div>
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Frank</div>
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<br /></div>
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<i>Tracklist :</i></div>
<div dir="ltr">
<i>01- (If you wish you can) Reach me by phone</i><br />
<i>02- Emmène moi (aux pyramides)</i><br />
<i>03- Anna</i><br />
<i>04- Many seagulls</i><br />
<i>05- Will the air be clean</i><br />
<i>06- The Ship</i><br />
<i>07- Meet me on the beach</i><br />
<i>08- Ghosts</i><br />
<i>09- Pictures of an imaginary desert</i><br />
<i>10- Anywhere</i><br />
<br /></div>
<div dir="ltr">
Audio et vidéo :</div>
<div dir="ltr">
<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=3864611396/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/artwork=none/transparent=true/" style="border: 0; height: 472px; width: 400px;"><a href="http://casbahrecords.bandcamp.com/album/magic-naked">Magic & Naked by Magic & Naked</a></iframe><br /></div>
Frankystoogehttp://www.blogger.com/profile/10121043720390052719noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-81576358597273186562016-07-26T07:18:00.001+02:002016-10-26T11:24:13.128+02:00Psychic Ills - Inner Journey Out (2016)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQ0Nhr2avOkWMjubiEJTeyJfOlVbS49Jhng-1WKk57NqHoyGGwYg41hekjPIBKxTvvW07L3CevDolb7UfbHkjaMrF6UXwt7-eAgh4FU9e7FM604DOORfQe0__VkSgtnfinvdplQdthKT-1/s1600/Psychic+Ills.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQ0Nhr2avOkWMjubiEJTeyJfOlVbS49Jhng-1WKk57NqHoyGGwYg41hekjPIBKxTvvW07L3CevDolb7UfbHkjaMrF6UXwt7-eAgh4FU9e7FM604DOORfQe0__VkSgtnfinvdplQdthKT-1/s200/Psychic+Ills.jpg" width="200" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Trois ans...</div>
<div style="text-align: justify;">
Trois ans que l'on était sans nouvelles du duo composé de Tres Warren et Elizabeth Hart. Trois ans que l'on se désespérait d'entendre le successeur du formidable <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2013/05/psychic-ills-one-track-mind-2013.html"><i>One Track Mind</i></a>.</div>
<div style="text-align: justify;">
Il faut dire que le shoegaze / psyché en apesanteur des deux californiens nous a particulièrement marqué. <i>One Track Mind</i> était sans doute l'un des disques de l'année 2013 à avoir le plus tourné sur la platine. L'attente était donc à la hauteur de l'emballement qui fût notre à l'époque.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et puis déboule presque sans crier gare ce nouvel album au titre aussi évocateur que rassurant : <i>Inner Journey Out</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et comme Tres Warren et Elizabeth Hart étaient sans doute conscient de l'attente qu'ils avaient suscité c'est avec un double album qu'ils effectuent leur retour. Quatorze titres (!) en forme de continuité puisque leur formule n'a pas varié d'un iota.</div>
<div style="text-align: justify;">
Celles et ceux qui n'ont pas aimé <i>One Track Mind</i> (nan sérieux ?) passeront leur chemin, les autres seront aux anges. Et ces derniers auront encore raison, car disons le d'emblée <i>Inner Journey Out</i> est un disque en tout point formidable, le disque de branleur ultime mais d'une flamboyance rare.</div>
<div style="text-align: justify;">
Dans le chant tout d'abord. Que ce soit celui traînant de Tres ou quand il se mêle à celle plus enjôleuse d'Elizabeth (<i>"I Don't Mind"</i>)</div>
<div style="text-align: justify;">
Dans l'orchestration ensuite, bien moins minimaliste qu'elle pourrait paraître de prime abord : les boucles entêtante de <i>"Mixed Up Mind"</i> s'entrechoquant avec les accords clairs de guitare, le passage acoustique de <i>"I Don't Mind"</i>, les claviers toujours plein d’à-propos, les percussions de <i>"New Mantra"</i>... Rien n'est laissé au hasard sur de disque et tranche avec le côté faussement branleur de l'ensemble. </div>
<div style="text-align: justify;">
Et c'est ce qui permet au duo d'enquiller les titres brillants (les titres sus-cités ; <i>"Another Change"</i> ; <i>"All Alone"</i> ; <i>"Baby"</i> ; <i>"Fade Me Out"</i>) sans jamais plonger l'auditeur dans une quelconque torpeur, écueil par excellence de ce genre de production. </div>
<div style="text-align: justify;">
Le disque contient en outre deux climax, deux titres dépassant les sept minutes. <i>"Coca Cola Blues"</i> un titre à la Dylan (avec harmonica bien sûr) joué sous valium, et <i>"Ra Wah Wah"</i> longue plage instrumentale de neuf minutes, qui confirment un savoir-faire certain du duo pour poser une ambiance. Sur la deuxième partie de l'album le duo abuse d'ailleurs un peu des plages instrumentales, seul défaut que l'on relèvera, puisqu'on y trouve aussi <i>"Hazel Green"</i>, sans doute le titre en trop sur cet album généreux.</div>
<div dir="ltr" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div dir="ltr">
<div style="text-align: justify;">
Pour faire simple <i>Inner Journey Out</i> c'est <i>One Track Mind</i> en au moins aussi bon et en double LP. Que demande le peuple ? Rien. Si ce n'est peut être de ne pas devoir attendre trois ans pour écouter la suite.</div>
<br />
Frank<br />
<br />
<i>Tracklist :</i><br />
<i>1.Back to You</i><br />
<i>2.Another Change</i><br />
<i>3.I Don't Mind</i><br />
<i>4.Mixed Up Mind</i><br />
<i>5.All Alone</i><br />
<i>6.New Mantra</i><br />
<i>7.Coca-Cola Blues</i><br />
<i>8.Baby</i><br />
<i>9.Music in My Head</i><br />
<i>10.No Worry</i><br />
<i>11.Hazel Green</i><br />
<i>12.Confusion (I'm Alright)</i><br />
<i>13.Ra Wah Wah</i><br />
<i>14.Fade Me Out</i><br />
<br />
Audio et vidéo :<br />
<br />
<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=72703837/size=small/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/track=3374703835/transparent=true/" style="border: 0; height: 42px; width: 100%;"><a href="http://psychicills.bandcamp.com/album/inner-journey-out">Inner Journey Out by Psychic Ills</a></iframe><br />
<br />
<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=72703837/size=small/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/track=642568644/transparent=true/" style="border: 0; height: 42px; width: 100%;"><a href="http://psychicills.bandcamp.com/album/inner-journey-out">Inner Journey Out by Psychic Ills</a></iframe><br />
<br />
<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=72703837/size=small/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/track=3848594110/transparent=true/" style="border: 0; height: 42px; width: 100%;"><a href="http://psychicills.bandcamp.com/album/inner-journey-out">Inner Journey Out by Psychic Ills</a></iframe><br /></div>
Frankystoogehttp://www.blogger.com/profile/10121043720390052719noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-40177874382908885382016-07-18T20:59:00.004+02:002016-10-26T11:24:30.867+02:00The Mystery Lights - The Mystery Lights (2016)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4Bvkn9Be49BVc2ryNqE5hxylheH1AIadjZRFL11RckXLQ5GjdsLLNNNEkA_70zSczsEOrR-WcFcVgjW3n9oPQkeimggHnDWgwyb83ENoXQLx8uU1w_aCpMQlLAlhkyzFeMtchSvlHvN8u/s1600/The+Mystery+Lights.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4Bvkn9Be49BVc2ryNqE5hxylheH1AIadjZRFL11RckXLQ5GjdsLLNNNEkA_70zSczsEOrR-WcFcVgjW3n9oPQkeimggHnDWgwyb83ENoXQLx8uU1w_aCpMQlLAlhkyzFeMtchSvlHvN8u/s200/The+Mystery+Lights.jpg" width="200" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
S'il y a un bien un style qui a la vie dure, c'est bien le garage rock d'obédience sixties. Pas une année ne se passe sans que nous ayons droit à notre lot de disques de garage revival, portés par des groupes ayant sévèrement biberonnés aux coffrets <i>Nuggets</i> et autres <i>Mindrockers</i>. Et chaque année un disque sort du lot, concourant ainsi à l'intemporalité du genre.</div>
<div style="text-align: justify;">
Cette année c'est au tour des Mystery Lights de reprendre le flambeau et de quelle manière. Groupe américain composé de californiens ayant posés leurs valises à New York, comme un symbole d'unification des deux côtes, les Mystery Lights viennent de sortir un disque incroyable, appuyé par une production aux petits oignons.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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Une production que l'on doit au label Daptone (Wick Records est la nouvelle filiale <i>rock</i> du label) et à ses studios d'enregistrement aussi rutilants que les cuivres qui émaillent leurs productions habituelles (la fameuse <i>House Of Soul</i>). Car comme vous le savez sûrement le label Daptone est surtout connu pour ses sorties soul, jazz, funk ou reggae et la qualité incroyable de leurs enregistrements.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ici avec les Mystery Lights le résultat est confondant. On jurerait avoir affaire à un disque d'époque, à une rareté exhumée des caves d'un label sixties, dûment réhabilitée et soigneusement remastérisée.</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais résumer ce disque au travail de Daptone et à ce son résolument vintage serait éminemment réducteur. Comme vous le diraient les éminents spécialistes, avoir le son c'est bien, mais à quoi bon si on n'a pas de compos. Et de ce côté là les Mystery Lights font très fort.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Après la mise en bouche, le justement nommé, <i>"Intro"</i>, le groupe envoie une palanquée de titres à faire se pâmer les amoureux du garage sixties. <i>"Follow Me Home"</i> c'est la grosse classe, ça suinte l'urgence, c'est remarquablement exécuté et la gouaille du chanteur y fait merveille. <i>"Flowers In My Head, Demons In My Head"</i>, enterre le rêve hippie dans un désert texan quand <i>"Too Many Girls"</i> est le titre parfait, un tube garage finement ciselé. Du bel ouvrage. Et ça continue avec<i> "Without Me"</i>, sur lequel les Mystery Lights tentent la <i>pop song</i> ultime avec la même réussite.</div>
<div style="text-align: justify;">
<i>"Melt"</i> vient remettre un peu de peps avant que <i>"Candlelight"</i> ne revienne à ce que les Mystery Lights semblent affectionner, des tempos plus lents, appuyés par des guitares incisives, ce que l'on retrouve par la suite sur <i>"Too Tough To Bear"</i>, <i>"21 & Counting"</i> et <i>"What Happens When </i><i>You Turn The Devil Down"</i>. Et le moins que l'on puisse dire c'est que l'on prend un pied considérable à l'écoute de ces petits chefs d'oeuvre.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Alors certes, les indécrottables grincheux argueront qu'il n'y a là, rien de neuf sous le soleil et que ça manque quelque peu d'une identité propre.</div>
<div style="text-align: justify;">
Certes on ne pourra nier cet état de fait mais tant qu'on nous servira des disques de cette qualité on sera, pour notre part, comblés.</div>
<br />
Frank<br />
<br />
<i>Tracklist :</i><br />
<i>1.Intro</i><br />
<i>2.Follow Me Home</i><br />
<i>3.Flowers In My Hair, Demons In My Head</i><br />
<i>4.Too Many Girls</i><br />
<i>5.Without Me</i><br />
<i>6.Melt</i><br />
<i>7.Candlelight</i><br />
<i>8.21 & Counting</i><br />
<i>9.Too Tough To Bear</i><br />
<i>10.Before My Own</i><br />
<i>11.What Happens When You Turn The Devil Down</i><br />
<br />
Audio et vidéo :<br />
<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=164011502/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/artwork=none/transparent=true/" style="border: 0; height: 472px; width: 100%;"><a href="http://themysterylights.bandcamp.com/album/the-mystery-lights">The Mystery Lights by The Mystery Lights</a></iframe>Frankystoogehttp://www.blogger.com/profile/10121043720390052719noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-71218431363477177932016-07-09T16:37:00.000+02:002016-10-26T11:24:51.503+02:00Yak - Alas Salvation (2016)<div dir="ltr" style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGImYlWAFDvQxps8PxXNZ6f_Eh1uM28Ak258Ddb_CoA0HQUB9uAuZVMIaRngPlos_iiZLg9JhOLZoY9Gbv23XUT2P5BEqRf0dW7yu7jBcwjbd38M0CsZnl2bCOw3Rs0c6MKaReP5wMQl08/s1600/Yak+Alas+Salvation.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGImYlWAFDvQxps8PxXNZ6f_Eh1uM28Ak258Ddb_CoA0HQUB9uAuZVMIaRngPlos_iiZLg9JhOLZoY9Gbv23XUT2P5BEqRf0dW7yu7jBcwjbd38M0CsZnl2bCOw3Rs0c6MKaReP5wMQl08/s200/Yak+Alas+Salvation.jpg" width="200" /></a></div>
On ne sait pas vous mais nous quand un groupe est précédé d'une hype exacerbée on a tendance à se méfier, surtout quand il s'agit d'un groupe anglais, la presse d'Albion ayant tendance à monter au pinacle chaque groupe ayant un semblant de qualité. Le syndrome <i>best band of the week</i> en somme... <i>but just for the week</i>... serait-on tenté d'ajouter<br />
Bref à chaque fois c'est la même chose , on ose pas y croire et on attends un peu que le soufflé retombe, pour que l'on puisse enfin poser la galette sur la platine et tenter humblement de juger le disque objectivement. <br />
Au cas présent, la première écoute, toujours décisive, permet d'attester de deux choses.<br />
La première c'est que l'on a affaire à un très bon groupe qui maîtrise son affaire en offrant un disque solide et efficace. La seconde c'est que les Yak ne se sont pas vraiment offerts de véritable direction musicale. Sur <i>Alas Salvation</i> de multiples styles s'entrecroisent, s'entrechoquent même, avec pour seuls dénominateurs communs, une énergie sans faille, un son aussi aiguisé que la lame d'un Peaky Blinders et un chanteur (Oliver Henry Burslem) plus que convaincant, bluffant. <br />
Ainsi <i>"Victorious"</i> évoque ainsi le temps béni où les <a href="http://rawpowermagazine.com/2012/03/oldies-but-goodies-eighteen-matchbox-b.html">Eighties Matchbox B-Line Disaster</a> tentaient (un peu vainement malheureusement) de secouer le cocotier du rock anglais, <i>"Hungry Heart"</i> avec sa rythmique de plomb et son tourbillon sonique sonne quant à lui comme du <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2011/12/chronique-thee-oh-sees-carrion-crawler.html">Oh Sees</a> grunge, quand <i>"Use Somebody"</i> renvoie au meilleur des <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2009/10/chronique-richmond-sluts-2001.html">Richmond Sluts</a> . Et à chaque fois Burslem, le chanteur, fait preuve d'un talent rare pour s'adapter, tel un caméléon, aux variations de son groupe.<br />
Après ce début en fanfare, Yak marque une pause avec<i> "(Interlude 1)"</i> le bien nommé et surtout <i>"Roll Another"</i> : un moment bucolique qui dévoile une facette inattendue du groupe également très à l'aise quand il faut ralentir le tempo. Brillant. <br />
Chassez le naturel... et voilà que déboule <i>"Curtain Twitcher"</i> en mode débridé sur laquelle Burslem, une nouvelle fois, fait son numéro avant un <i>"Take It"</i> à la structure ambitieuse mais parfaitement maîtrisée. <br />
<i>"Harbour The Feeling"</i> et le court <i>"Alaska Salvation"</i> refont monter la pression avant l'étonnant <i>"Smile"</i> tentative, encore réussie, de faire du Nick Cave !<br />
<i>"Doo Wah"</i> est le morceau entendu mille fois, typique de ce que propose Albion depuis des lustres. Raison sans doute pour laquelle il s'agit du morceau qui nous a le moins emballé. <br />
Mais s'il on doit résumer l'ambition de Yak, qui semble capable de tout oser, on retiendra, en sus, ce final <i>"Don't Wait For Me"</i>, pièce de 8 minutes oscillant entre passages éthérés marqués par la voix cajoleuse de Burslem et poussées noisy avant un final complètement acoustique !</div>
<div dir="ltr" style="text-align: justify;">
<br />
Avec ce premier album les Yak frappent un grand coup. On sera curieux de les découvrir en live, le groupe ayant en sus la réputation d'être flamboyant sur scène. Bigre encore un emballement médiatique ?</div>
<br />
Frank<br />
<br />
<i>Tracklist :</i><br />
<i>01-Victorious (National Anthem)</i><br />
<i>02-Hungry Heart</i><br />
<i>03-Use Somebody</i><br />
<i>04-(Interlude I)</i><br />
<i>05-Roll Another</i><br />
<i>06-Curtain Twitcher</i><br />
<i>07-Take It</i><br />
<i>08-Harbour The Feeling</i><br />
<i>09-Alas Salvation</i><br />
<i>10-Smile</i><br />
<i>11-Doo Wah</i><br />
<i>12-(Interlude II)</i><br />
<i>13-Please Don’t Wait For Me</i><br />
<br />
Audio et vidéo :<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/LK1sTZorJSQ" width="560"></iframe><br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/-8hgqgvsRiA" width="560"></iframe><br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/aB3EHZf0eMk" width="560"></iframe><br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/tNrv6uAHKJU" width="560"></iframe><br />Frankystoogehttp://www.blogger.com/profile/10121043720390052719noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-13851767098502502012016-07-05T07:46:00.002+02:002016-10-26T11:25:17.148+02:00Audacity - Hyper Vessels (2016)<div dir="ltr">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVYnfqF-aeHEPGdtVlZyTNoDgYnPSgIlp-TpJ9PcA1sDKjBB3UGg62CZYx92jTRZkRez0iCCoOP6-klfPs1nu9tYUmEQeE5jH870ej61UYa2pu-XNPSrKoA4HveSqAjw2Xq5ozhsJ68Pm1/s1600/audacity.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVYnfqF-aeHEPGdtVlZyTNoDgYnPSgIlp-TpJ9PcA1sDKjBB3UGg62CZYx92jTRZkRez0iCCoOP6-klfPs1nu9tYUmEQeE5jH870ej61UYa2pu-XNPSrKoA4HveSqAjw2Xq5ozhsJ68Pm1/s200/audacity.jpg" width="200" /></a></div>
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Audacity ne fera jamais parti des têtes d'affiche, de ces groupes capable de fédérer les troupes, de ceux qui font l'unanimité. Leur formule forcément limitée, du garage rock braillard mâtiné de powerpop, les empêchera toujours de suffisamment se renouveler comme de toucher le plus grand nombre. </div>
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Pourtant on a toujours eu un faible pour la bande à Matt Schmalfeld et Kyle Gibson. Tout simplement parce qu'ils ont toujours des fulgurances, une simplicité dans l'évidence mélodique qui font que sur chaque disque on trouvera de quoi se contenter.</div>
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Qui plus est la sortie il y a trois ans de <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2013/12/audacity-butter-knife-2013.html"><i>Butter Knife</i></a>, qui les voyaient sortir du carcan lo-fi, avait nourri quelques espérances. </div>
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A ce titre, la sortie d'<i>Hyper Vessels</i> déçoit encore plus.</div>
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S'il on retrouve le style d'Audacity et une poignée de titres assez emballants le groupe tourne assez vite en rond et s'engonce dans des travers que l'on ne lui connaissait pas, grossissant le trait de ce qui était ses qualités jusqu'à parfois provoquer une pointe d'agacement.</div>
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Ainsi, un titre comme <i>"Umbrellas"</i> gonflé aux hormones ne mène nulle part et apparaît beaucoup trop long. La production loin d'être un modèle de finesse est pour beaucoup dans l'agacement qui est le notre à l'écoute de ce Hyper Vessels. Le cas <i> "Counting The Days"</i> est symptomatique de cet état de fait. </div>
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Ce titre était initialement sorti en single et produit par le non moins remarquable Bobby Harlow (<a href="http://www.rawpowermagazine.com/2013/02/the-go-fiesta-2013.html">The Go</a>). Là où Harlow avait réussi a ménagé ses effets, à transcender un titre déjà accrocheur, le mix de l'album, enregistré chez Ty Segall, gomme quelque peu ses aspects pour ne conserver que le côté frontal.</div>
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Néanmoins, si la production peut être pointée du doigt, rien n'explique que le groupe qui envoyait <i>"Tell Yourself"</i> sur <i>Butter Knife</i> soit le même qui propose un titre aussi affligeant que <i>"Baseball"</i> qui n'a pour effet que de filer un sacré mal de tête.</div>
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Mais ne tombons pas à notre tour dans l'excès et convenons néanmoins qu'encore une fois nos trublions arrivent à enquiller quelques titres bien sentis qui adoucissent la pilule : <i>"Counting The Days"</i> malgré ce qui a été dit plus haut car c'est un excellent morceau, <i>"Not Like You"</i>, <i>"Dirty Boy"</i> ou <i>"Previous Cast"</i>.</div>
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<i>Hyper Vessels</i> n'est pas un mauvais disque, loin s'en faut, c'est juste que l'on attendait plus et mieux de nos californiens.</div>
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Allez, gageons que ce ne soit que partie remise.</div>
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Frank</div>
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Audio et vidéo :<br />
<iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=1481383480/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/artwork=none/transparent=true/" style="border: 0; height: 472px; width: 100%;"><a href="http://audacityca.bandcamp.com/album/hyper-vessels">Hyper Vessels by AUDACITY</a></iframe><br /></div>
Frankystoogehttp://www.blogger.com/profile/10121043720390052719noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7752276021045706675.post-7846403096583437842016-06-26T13:20:00.002+02:002016-10-27T23:08:00.103+02:00King Gizzard & The Lizard Wizard - I'm In Your Mind Fuzz (2014), Paper Mâché Dream Balloon (2015) et Nonagon Infinity (2016)<div style="text-align: justify;">
Si le rythme de parution sur le blog est devenu quelque peu erratique, on passe encore pas mal de temps à écouter les nouveautés, à défaut de prendre le temps de vous faire partager nos découvertes. Histoire de rattraper quelque peu le temps perdu, nous allons aujourd'hui évoquer le cas King Gizzard & The Lizard Wizard. Un groupe dont on ne se lasse pas depuis des mois d'écouter la discographie, du moins récente (vous allez comprendre pourquoi "récente" dans quelques secondes lecteurs impatients !).</div>
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Le groupe se forme à Melbourne en Australie en 2011 et sort son premier album, <i>12 Bar Bruise</i> en 2012, point de départ d'une discographie pléthorique qui compte à ce jour pas moins de sept albums et un EP !</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWbizLSw6EN5KMIRpnq2nB2OrlI1XBeAxLxPEyTilVSmqS6QsqNBxlV4SShG4ja93EgrYfQKvjEG5INbybQGsYJm9fOAJOCXSTRQONaMJpPg7YQsCP9JQ9IyI5G9cI6SRJm8OR35tTXDTV/s1600/I%2527m+in+your+fuzz.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWbizLSw6EN5KMIRpnq2nB2OrlI1XBeAxLxPEyTilVSmqS6QsqNBxlV4SShG4ja93EgrYfQKvjEG5INbybQGsYJm9fOAJOCXSTRQONaMJpPg7YQsCP9JQ9IyI5G9cI6SRJm8OR35tTXDTV/s200/I%2527m+in+your+fuzz.jpg" width="200" /></a></div>
Il faudra néanmoins attendre la sortie en 2014 sur Castle Face de <i>I'm in Your Mind Fuzz</i> pour que le groupe parvienne jusqu'à nos oreilles. Difficile donc pour nous de nous faire une idée du potentiel déployé sur <i>12 Bar Bruise</i>, <i>Eyes Like the Sky</i> (2013), <i>Float Along, Fill Your Lungs </i>(2013) ou même <i>Oddments</i> (2014). Grâce en soi donc rendu au label de John Dwyer de nous avoir fait découvrir cet extraordinaire groupe.</div>
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King Gizzard & The Lizard Wizard est sans doute la plus belle surprise qui nous a été donnée d'entendre depuis longtemps et <i>I'm in Your Mind Fuzz</i> est une excellente porte d'entrée pour découvrir l'univers du groupe. Un univers où s'enchevêtre rock psyché fin sixties, space rock et kraut dans un mélange à la fois détonnant et hypnotique.</div>
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Sur cet album le groupe délivre une vraie leçon de rock and roll et tient la dragée haute avec le meilleur des <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2011/12/chronique-thee-oh-sees-carrion-crawler.html">Oh Sees</a> (pas une surprise si ce disque est sorti chez Castle Face donc).</div>
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Les quatre premiers titres s'enchaînent sans temps mort constituant une seule et même pièce qui ravit et laisse exsangue <i>"I’m In Your Mind" / "I’m Not In Your Mind" / "Cellophane" / "I’m In Your Mind Fuzz"</i>, c'est du miel pour les oreilles. Rarement on aura été aussi retourné à l'écoute d'un début d'album. Des titres servis par des musiciens impeccables, la palme au bassiste qui tire merveilleusement son épingle du jeu, donnant le <i>la</i> de chaque morceau.</div>
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Le hic c'est que ces titres sont d'un tel niveau que l'on a tendance à considérer, lors des premières écoutes, qu'il s'agit d'un disque bancal, qui après un début époustouflant à tendance à s'essouffler. Cela n'est pas complètement faux mais aussi un peu injuste.</div>
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<i>"Empty"</i> qui les rapproche de l’œuvre d'un <a href="http://www.rawpowermagazine.com/2010/09/chronique-tame-impala-innerspeaker-2010.html">Tame Impala</a>, <i>"Hot Water"</i>, réhaussé d'une flûte, qui rappelle les grandes œuvres du krautrock ou l'excellente <i>"Am I In Heaven?"</i> sont d'un très bon niveau également.</div>
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S'il on devait émettre une quelconque réserve on la porterait sur les trois derniers titres moins essentiels (<i>"Slow Jam I"</i> ; <i>"Satan Speeds Up"</i> et <i>"Her And I"</i>), qui par leur côté bucolique, tranchent un peu trop avec la tonalité du reste de l'album.</div>
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<i>Tracklist : I’m In Your Mind / I’m Not In Your Mind / Cellophane / I’m In Your Mind Fuzz / Empty / Hot Water / Am I In Heaven / Slow Jam 1 / Satan Speeds Up / Her And I (Slow Jam 2)</i><br />
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<i><iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=3101239241/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/artwork=none/transparent=true/" style="border: 0; height: 472px; width: 400px;"><a href="http://kinggizzard.bandcamp.com/album/im-in-your-mind-fuzz">I'm In Your Mind Fuzz by King Gizzard & The Lizard Wizard</a></iframe> </i></div>
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Dans la foulée de ce disque remarquable, les King Gizzard & The Lizard Wizard ont sorti un EP, <i>Quarters!</i>, un peu curieux, qui nous a quelque peu désarçonné. Quatre titres d'une durée égale de 10'10, quatre jams space-rock, assez vaines, et surtout assez loin du niveau de <i>I’m In Your Mind Fuzz</i> dont on croirait par instant entendre les ébauches.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPdxYpDfwiWmhq6bZMKSoH93yRqbXPj9-ZHdmeaVq-YjbbXMFVuLIhdfFDtJ-jzkVso7KuHGAConhNpCbFWpsxlNv0YZy7QTqtNGimQEH__4Ukb1ZgWwVmpYPcG3ssoOuDFjyHsIkIf0a4/s1600/Paper+M%25C3%25A2ch%25C3%25A9.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPdxYpDfwiWmhq6bZMKSoH93yRqbXPj9-ZHdmeaVq-YjbbXMFVuLIhdfFDtJ-jzkVso7KuHGAConhNpCbFWpsxlNv0YZy7QTqtNGimQEH__4Ukb1ZgWwVmpYPcG3ssoOuDFjyHsIkIf0a4/s200/Paper+M%25C3%25A2ch%25C3%25A9.jpg" width="200" /></a></div>
Pas à un contre-pied près, et alors qu'après la déception de <i>Quarters!</i> on attendait plutôt un disque en forme de retour aux sources, le groupe propose avec <i>Paper Mâché Dream Ballon</i>... un disque de pop acoustique ! Et le moins que l'on puisse dire c'est que cet album est plutôt réussi.</div>
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<i>"Sense"</i> qui ouvre le disque un peu chichement avec sa clarinette dégoulinante colle un peu aux doigts, mais démontre la capacité du groupe à œuvrer à la limite du bon goût. Heureusement la suite est d'un tout autre niveau, et<b> </b>Stu Mackenzie et ses six compères s'y entendent pour offrir une sunshine pop bluffante : <i>"Bone"</i> est le genre de titre qui une fois entendu reste en tête, impossible de s'en détacher, <i>"Dirt"</i> à ce petit truc qui la rend immédiatement attachante ...</div>
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Alors certes il faut aimer la guimauve, les guitares un peu chiche, la flûte (omniprésente) et les voix de fausset, autant de prérequis nécessaire pour s'enfiler ce disque étonnant.</div>
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Mais avec un peu d'effort, difficile de ne pas aimer des titres comme <i>"Paper Mâché Dream Balloon"</i> qui à la saveur des obscurs disques californiens sixties,<i> "Cold Cadaver",</i> <i>"Time=Fate"</i> ou <i>"Time=$$$"</i> qui vaut bien un Foxygen non ?</div>
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Alors comme on a affaire à d'authentiques cinglés, on trouve ça et là quelques titres cintrés qui ont le mérite d'éviter à l'auditeur de tomber dans une certaine torpeur : l'incongrue <i>"Trapdoor"</i>, l'excellente <i>"The Bitter Boogie"</i> qui sonne comme une relecture d'un titre de Canned Heat ou <i>"N.G.R.I."</i>.</div>
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Même si on préfère le groupe quand il envoie du steak, les entendre déclamer leur pop folk pastoral fait beaucoup de bien.</div>
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<i>Tracklist : Sense / Bone / Dirt / Paper Maché Dream Balloon / Trapdoor / Cold Cadaver / The Bitter Boogie / N.G.R.I. (Bloodstain) / Time = Fate / Time = $$$ / Most of What I Like / Paper Maché</i><br />
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<i><iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=1762740948/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/artwork=none/transparent=true/" style="border: 0; height: 472px; width: 100%;"><a href="http://kinggizzard.bandcamp.com/album/paper-m-ch-dream-balloon">Paper Mâché Dream Balloon by King Gizzard & The Lizard Wizard</a></iframe> </i></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIPNHrTX18LUrQ27IrN6LPTR8aDDSaMUJYD9jCFJKRZNMgc5wy8_z6GvybL1iNKrKvmC7f9_N0BsO3sD4zyMJUhc9rsUgmyTBsoZ2BdgHrl9255M7WBrXU6cm5ajMTqandR7BnCO970p7a/s1600/nonagon+infinity.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIPNHrTX18LUrQ27IrN6LPTR8aDDSaMUJYD9jCFJKRZNMgc5wy8_z6GvybL1iNKrKvmC7f9_N0BsO3sD4zyMJUhc9rsUgmyTBsoZ2BdgHrl9255M7WBrXU6cm5ajMTqandR7BnCO970p7a/s200/nonagon+infinity.jpg" width="200" /></a></div>
Quelques mois après la sortie de <i>Paper Mâché Dream Balloon</i>, le groupe propose un nouvel album. Si le stackhanovisme du groupe est patent, ce <i>Nonagon Infinity</i> n'est pas vraiment la suite de leurs aventures discographiques puisqu'il a été enregistré avant, et constitue à ce titre, en écartant <i>Quarters!</i>, la vraie suite de <i>I'm in Your Mind Fuzz</i>.</div>
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Et le moins que l'on puisse dire c'est que l'on est gâté. C'est simple le groupe propose la même recette que sur <i>I'm in Your Mind Fuzz </i>en mieux. Chaque fin de morceau s'enchevêtre dans le début de la suivante donnant l'impression de n'avoir affaire qu'à une longue jam. Le dernier morceau reprenant le début du premier incitant donc à écouter ce <i>Nonagon Infinity</i> en boucle.</div>
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Plus lourd que <i>I'm in Your Mind Fuzz</i>, avec par moments une rythmique qui tire vers le stoner, <i>Nonagon Infinity</i> est une franche réussite, gommant les quelques défauts du groupe. Rarement on aura entendu un disque d'une telle intensité et d'une telle richesse, le groupe relançant la machine à de multiples occasions parfois plusieurs fois au sein d'un même titre, avec une frénésie qui laisse exsangue après quarante minutes d'écoute.</div>
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Résultat, difficile de ressortir un titre plutôt qu'un autre, <i>Nonagon Infinity</i>, se concevant comme un tout. On citera néanmoins <i>"Robot Stop"</i> qui met sur orbite l'album d'entrée de jeu, <i>"Gamma Knife" </i>pour la variation qu'il apporte à l'ensemble, <i>"Mr Beat"</i> pour son côté hypnotique tranchant avec la décharge <i>"Evil Death Roll"</i> qui lui succède ou encore <i>"Road Train" </i>sorte d'<i>Overkill</i> à la sauce King Gizzard.</div>
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Avec <i>Nonagon Infinity</i>, King Gizzard & The Lizard Wizard frappe un grand coup, avec un album en tout point excellent, le summum de leur discographie (du moins pour ce que l'on en a entendu).</div>
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Un disque qui a tout d'un classique en devenir.</div>
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<i>Tracklist : Robot Stop / Big Fig Wasp / Gamma Knife / People-Vultures / Mr. Beat / Evil Death Roll / Invisible Face / Wah Wah / Road Train </i><br />
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<i><iframe seamless="" src="https://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=87057479/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/artwork=none/transparent=true/" style="border: 0; height: 439px; width: 100%;"><a href="http://kinggizzard.bandcamp.com/album/nonagon-infinity-2">Nonagon Infinity by King Gizzard & The Lizard Wizard</a></iframe> </i></div>
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En trois albums, King Gizzard & The Lizard Wizard s'impose comme l'un des groupes le plus enthousiasmant du moment. On espère avoir l'occasion de les découvrir sur scène, là où ils doivent pouvoir exprimer au mieux tout leur potentiel.</div>
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En attendant on va tenter de creuser plus avant le début de leur discographie.</div>
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Frank<br />
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Frankystoogehttp://www.blogger.com/profile/10121043720390052719noreply@blogger.com0