9 octobre 2012

Cosmonauts - If You Wanna Die Then I Wanna Die (2012)

Quatuor californien (un de plus), les Cosmonauts ont sorti en 2010 chez Burger Records (réédité chez Permanent Records en vinyle en 2011), un très bon premier album entre rock garage et shoegaze (à lire l'excellente chronique de nos potes de Planetgong) qui faisait plaisir à entendre.

L'annonce d'un successeur à leur album homonyme constituait donc une très bonne nouvelle. Et l'on peut dire qu'avec ce If You Wanna Die Then I Wanna Die, les Cosmonauts mettent la barre très haute. Sur les mêmes bases que précédemment, le groupe pousse le concept encore plus loin, oeuvrant dans le même créneau que les texans des Black Angels.
Si le spectre du 13th Floor Elevators se fait moins présent, ceux du Velvet Underground et des Spacemen 3 sont eux omniprésents.
Pour autant ces influences, évidentes, ne sont pas pesantes, et le groupe arrive à tisser un univers qui n'appartient qu'à lui. "Caroline" décidément un prénom féminin des plus usités ou "California Dreamin'" devraient convaincre les sceptiques que l'héritage est parfaitement assimilé et digéré.

Si sur ce disque épique, les morceaux de bravoure sont légion, If You Wanna Die Then I Wanna Die est avant tout un album massif qui s'écoute d'une traite (enfin en deux temps le temps de changer de face). Ici les titres les plus faibles n'en sont pas vraiment, puisque ces morceaux constituent autant de transitions amenant aux temps forts du disque, comme "Flowerbomb" en première face.
Dans ces conditions, les joyaux que sont  "Please Don't Make Me Blue", "Super Reverb", "California Dreamin'", "Psychic Dreams" ou "Two Dollars & Fifty Cents", brillent de mille feux. Le groupe parfaitement en place distille un groove hypnotique dans la grande tradition du genre tandis que Derek Cowart se révèle être un excellent performer, son timbre collant parfaitement au genre.

Bien plus qu'un ersatz des Black Angels, les Cosmonauts se posent en concurrents de ces derniers tout simplement. If You Wanna Die Then I Wanna Die n'ayant rien à envier à Directions To See A Ghost.
Allô Austin ? on attend la réplique.

Frank

Tracklisting :
1.Motorcycle #1
2.Please Don't Make Me Blu
3.Flowerbomb  
4.Super Reverb
5.Gillian
6.Caroline  
7.California Dreamin'
8.Psychic Denim
9.Dreamboat
10.Two Dollars & Fifty Cents
11.Emerald Green


En écoute ici :

2 commentaires:

  1. J'aimerais bien choper les paroles de California Dreamin', le peu que j'en comprends est génial :
    "Hey that's my girl, you better keep your eyes away from her"
    Une certaine idée du rêve californien, ce morceau est fabuleux.
    Putain de disque !

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    1. J'en suis au même niveau que toi niveau paroles :)) Un des vrais bons disques de cette année.

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