(retour à la première partie)
(retour à la deuxième partie)
3- Réminiscences post-punk, rimmel et indie wave
(retour à la deuxième partie)
3- Réminiscences post-punk, rimmel et indie wave

Pour éviter tout malentendu sur son nom, le groupe se renomme dans la foulée Savage Republic.
Jeff Long (le bassiste) quitte alors le groupe pour fonder Wasted Youth, remplacé par Robert Loveless. Le line-up du groupe évoluera ensuite sans cesse.
(http://grooveshark.com/#!/album/Tragic+Figures/5114224)
Jeff Long (le bassiste) quitte alors le groupe pour fonder Wasted Youth, remplacé par Robert Loveless. Le line-up du groupe évoluera ensuite sans cesse.
(http://grooveshark.com/#!/album/Tragic+Figures/5114224)
Très vite, le groupe en profite pour sortir sur un label belge l'EP Trudge en 1985, l'album Ceremonial et enfin un live intitulé Live Trek. Ces enregistrements permettent de voir poindre un premier changement dans le son du groupe : la violence héritée du passé hardcore de ses membres laisse la place à des compositions plus maîtrisées, développant des sonorités orientales bienvenues. Signe d'un apaisement certain, le chant est ici quasi-absent (à l'exception du morceau-titre chanté par Louise Bialik des 17 Pygmies), remplacé par des parties de claviers contemplatives. Ce disque est souvent considéré comme leur point d'orgue artistique tout comme leur disque le plus abordable.
(http://grooveshark.com/#!/album/Ceremonial+Trudge/636819)
Jamahiriya, sorti en 1988, marque une rupture assumant des influences plus proche du krautrock (Can) avec des pistes axées sur la répétition dans la grande tradition du genre, les guitares orientales étant ici omniprésentes. Le mélange des styles ne nous a pourtant guère convaincu.
(http://grooveshark.com/#!/album/Ceremonial+Trudge/636819)
Jamahiriya, sorti en 1988, marque une rupture assumant des influences plus proche du krautrock (Can) avec des pistes axées sur la répétition dans la grande tradition du genre, les guitares orientales étant ici omniprésentes. Le mélange des styles ne nous a pourtant guère convaincu.
Le groupe tournera ensuite en Europe (sortant un album live et un autre en studio en Grèce!) avant de splitter. En 2002, Mobilization Recordings rééditera tous leurs albums et le groupe sortira même un nouvel album en 2007.
Conçu à la base comme le side-project des Savage Republic, les 17 Pygmies sont un groupe curieux. Loin du son « industriel » de leur groupe précédent, ils donnent dans un style étonnant que l'on qualifiera, même si c'est réducteur, de « pop éthérée ». Jedda By The Sea (1984), leur premier album, est ainsi marqué par de longues plages instrumentales quasi contemplatives, parfois marqués par des sonorités moyen-orientales. Pourtant, ce sont bien les pistes chantées, avec cette voix haut perchée et lancinante qui retiennent particulièrement l'attention et non dénuées de charme (« Words Never Said » ; « Waiting To Arrive » ; « Lazarus »). Malgré tout, l'album est quelque peu plombé par l'abus de violons, surtout quand ils prennent une coloration assez folklorique (« Still Waters »). Ces titres ne sont pas sans évoquer le Penguin Café Orchestra pour ceux qui connaissent.
(http://grooveshark.com/#!/album/Jedda+By+The+Sea+LP/4349490)
Reste un album mélodieux, très sympathique, qui mérite l'écoute ne serait-ce qu'au vu du nombre de groupes des 90's ou des 00' qui ont proposé peu ou prou le même cocktail. Les 17 Pygmies avaient du potentiel. Ils ne l'ont malheureusement jamais pleinement exprimé. Le deuxième, Welcome (1986) est d'ailleurs assez inécoutable, les pistes étant entrecoupées de diarrhées verbales très déplaisantes...
Plus d'infos »