3 février 2013

Lace Curtains - The Garden Of Joy And The Well Of Loneliness (2012)

En 2010 lorsque l'on découvre Harlem et les Jacuzzi Boys, on avait mis une petite pièce sur le premier nommé. Il faut bien reconnaître que le Hippies des texans nous avait plus enthousiasmé que le No Seasons des floridiens, un disque néanmoins solide.
Deux ans plus tard, les Jacuzzi Boys confirment les espoirs avec Glazin' et des prestations scéniques ébouriffantes tandis que Harlem n'est plus qu'un lointain souvenir, le groupe ayant splitté. Manque flagrant de clairvoyance sur ce coup là ! Remarquez, heureusement, sinon on aurait ouvert une échoppe de voyance et profité de la crédulité des gens pour se remplir les poches... Bref.

Quoiqu'il en soit, on était un peu sans nouvelles des ex-Harlem jusqu'à la sortie de ce premier album des Lace Curtains dont le line up comprend Michael Coomer, chanteur-guitariste et tête pensante de feu Harlem.

Avec une pochette splendide, un titre d'album à rallonge mais annonciateur d'une coolitude absolue, ce Garden Of Joy And The Well Of Loneliness suscite intérêt et espoirs.
Disons le d'emblée, le disque ne nous a que partiellement convaincu. La faute a une trop grande linéarité dans les compositions et quelques coups de mou comme sur cet enchaînement "Grey"/"Adidas Moon" malgré un enrobage sonore intéressant.

Mais si l'ensemble n'est pas exempt de tout reproche, force est de constater que Michael Coomer n'a rien perdu de sa capacité à torcher des pop songs brillantes et enjouées, ce qui fait que l'on ne trouvera pas sur ce disque de mauvais morceaux.

Sur un tempo beaucoup plus lent, moins frénétique qu'avec son précédent groupe, il propose ici quelques compos de haute volée à l'image de cette entame de disque quasi parfaite, "High Fantasy" - "Bedroom Honesty" et ce "Cleopatra" qui évoque Jonathan Richman auquel on peut ajouter "Tropic Of Cancer" qui renoue avec le Harlem style ou "Police Brutality".

Au final, on passe un malgré tout un très bon moment à l'écoute de ce The Garden Of Joy And The Well Of Loneliness, annonciateur d'un avenir que l'on espère radieux pour les Lace Curtains. On évitera donc de diriger le mauvais oeil sur eux en misant une pièce sur le groupe...

Frank

Tracklisting :
01. High Fantasy
02. Bedroom Honesty
03. Cleopatra
04. Grey
05. Adidas Moon
06. Tropic Of Cancer
07. Sadie Hawkins
08. Cute Black Cloud
09. Police Brutality
10. Collyer’s Mansion

Vidéos :




1 commentaire:

  1. Cool, chronique nécessaire, merci ! Perso, j'ai pas été emballé par le peu que j'en ai entendu, j'ai eu l'impression qu'il geignait un max. J'attends la cassette pour me faire un avis plus prononcé (cassette qui sera accompagnée de celle du groupe de son compère de Harlem, le chicano, qui a l'air bien plus cool).

    RépondreSupprimer