6 juillet 2008

Gonzales - Soft Power (2008)

Même le génie est relatif ... Voyez le dernier album de Gonzalès : quelle part de génie faut-il pour vendre à la presse spécialisée un album qui a tout d'une énorme plaisanterie ?
L'artiste aime à se définir lui-même comme un "entertainer", adorant jouer le trublion lorsqu'il est sur scène : il fait le show de toutes les façons possibles et imaginables, crachant sur les membres de son propre groupe et provoquant son public.
Seulement, son album est à millle lieues de ce qu'on peut attendre d'un "Mr. Hyde de la pop" : tous les morceaux sont lisses, dénués de la moindre aspérité, et rendent souvent un hommage particulièrement douteux à ce qui se faisait de plus kitsch dans les années 70 et 80 (soit le disco sur sa fin et les morceaux sirupeux des chanteurs à minettes genre Robert Palmer)...
La musique de Soft Power est digne de la pochette de l'album : clinquante avec des paillettes autour, sexy et un peu vulgaire ...
Malheureusement, les meilleures blagues sont les plus courtes, et il n'y a aucun intérêt à acheter un album que l'on écoutera avec difficulté une première (et dernière) fois, puis dont on aura oublié la présence dans ses étagères six mois plus tard .
(Mr Indie)

http://www.myspace.com/gonzpiration

1 commentaire:

  1. Avis totalement partagé !!

    Malgré tout le foin autour de Gonzales, certains criant même au génie, je trouve cet album franchement indigeste, ça reste sur l'estomac, c'est toc, et toc.

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