1 janvier 2010

Les années 2000 en 50 albums...

Faire un classement des disques de 2009 ne nous emballait pas plus que ça... et puis à la lecture de rock and folk on tombe sur leur top 50 de la décennie. S'il on partage quelques choix (une douzaine), on était au mieux dubitatif sur certains choix...
D'où l'idée de vous livrer notre vision de la décennie. Cet exercice forcément partial, s'est fait à l'arrache et sans filet. Comme ça, sur quelques méls, entre nou
s, loin de nos discothèques, ne nous fondant que sur nos souvenirs. Quels disques retenons nous ? Par ailleurs, les choix qui sont fait représentent aussi les sensibilités différentes des différents chroniqueurs. Au final, nos propres choix nous ont parfois surpris.

Cette expérience, singulière, nous la réitèrerons plus tard avec les autres décennies. En attendant on est curieux de lire vos commentaires !

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Radiohead – Kid A (2000)
Les jérémiades de Thom Yorke peuvent en agacer plus d'un mais le bonhomme à l'orée des années 2000 était encore capable de surprendre son monde.


Grandaddy – The Sophtware Slump (2000)
Un disque qui va à la fois de l'avant notamment par ses nombreuses trouvailles sonores mais qui fait également le pont avec des oeuvres plus "classiques", ce The Sophtware Slump caractérise à merveille ces années 2000 qui n'ont jamais trancher entre "Anciens et Modernes".

Badly Drawn Boy – The Hour Of Bilderwest (2000)
Parce que l'on oublie trop souvent que le bonhomme a sorti en 2000, un album parfait malgré quelques longueurs. Performance qu'il cherchera en vain à égaler depuis lors.


Dandy Warhols – Thirteen Tales From Urban Bohemian (2000)
Ah les Dandy ! En 2000 ces derniers sont au sommet de leur art, la chute n'en fut que plus rude.


Godspeed You Black Emperor - Lift Your Skinny Fists Like Antennas to Heaven (2000)
Groupe inclassable, entre avant-garde, post-punk et musique classique, cet album sorti en 2000 est unique en son genre. Construit autour de 4 pistes déclinées en sous-titres, ce disque instrumental à l'exception de voix samplées est une expérience hors du commun.

Thee Michelle Gun Elephant – Casanova Snake (2000)
Où comment avant le soi disant retour du rock, quatre japonais envoient la sauce pour notre plus grand plaisir.


Dirtbombs – Ultraglide In Black (2001)
Mick Collins et sa bande revisitent des classiques de la soul. Le résultat est dévastateur, et curieusement donne envie de se remuer le popotin.


The Hives – Your New Favourite Band (2001)
Avec ce brulôt (en fait une compil), The Hives redonnent un coup de jeune au punk rock. La fougue, le look, la classe quoi.


The Richmond Sluts (2001)
Les putes de Richmond auraient du décrocher la timbale. Malheureusement ils rejoindront la légion des loosers magnifiques. Le temps d'un album, ils étaient au firmament du rock.

The Strokes – Is This It (2001)
Malgré tout, ce premier Strokes restera un incontournable de cette décennie pour le meilleur (ce disque) et pour le pire (le reste).


The Libertines – Up The Bracket (2001)
A l'époque on était assez divisé sur la qualité des Libertines. 9 ans après on est tous d'accord : cet album est une bombe.


Red House Painters – Old Ramon (2001)
L'histoire d'un groupe maudit, celui de Mark Kozelek et d'un album qui l'est tout autant (il mettra trois ans à sortir). Un disque à réévaluer sérieusement.


Beck – Sea Change (2002)
Et oui il y a une vie après Odelay ! Ce Sea Change, injustement décrié, révèle un artiste capable d'abandonner ces bidouillages pour offrir de splendides compositions.


Queens Of The Stone Age – Songs For A Deaf (2002)
Les années 2000 seront la confirmation du talent de Josh Homme, déjà perceptible au sein de Kyuss et lors des desert Sessions. Ce disque reste son joyau.


The White Stripes – White Blood Cells (2002)
On a longuement hésité entre ce disque et Get Behind Me Satan, mais finalement tout le savoir-faire des White Stripes est condensé dans cet album magistral qui marque un tournant dans la discographie du groupe.

Songs Ohia – Didn't it Rain (2002)
Qui connaît Jason Molina ? Malheureusement peu de monde... Avant de sortir des disques sous son propre nom, il officiait avec un groupe à géométrie variable dont il était le seul élément fixe. Ce Didn't It Rain a valeur de chef d'oeuvre comme Electric Magnolia Co qui lui a succédé.

Kings Of Leon - Youth And Young Manhood (2003)
Avant qu'ils ne se rasent la barbe, les KOL savaient ce qu'étaient le rock and roll. YAYM en est la preuve saisissante. Une erreur de jeunesse selon les membres du groupe ! On aurait aimé qu'ils ne grandissent pas...

The Coral – Magic & Medicine (2003)
Après un premier opus qui partait dans toutes les directions, The Coral s'affirmait avec ce deuxième album comme un des meilleurs groupes de la décennie. La suite de leur production n'a fait que confirmé leur immense talent.

Shins – Chutes Too Narrow (2003)
Un des fleurons du label Sub Pop. Mélangeant pop, rock, country et folk, le groupe s'est imposé comme une valeur sûre. Ce Chutes Too Narrow y est pour beaucoup.


Warlocks – Phenix (2003)
Dans la série loosers magnifiques on fera rarement mieux que les Warlocks. Le groupe qui aura connu à ce jour plus de vingt membres différents en 10 ans, aura eu son moment de gloire (éphémère) avec ce Phoenix parfait.

22-20's (2004)
Comme les Richmond Sluts, les 22-20's n'auront sorti qu'un seul album avant de splitter. Duo de blues rock ils constituaient la réponse anglaise aux Black Keys et étaient tout aussi bons.

Arcade Fire – Funeral (2004)
Ben oui on ne pouvait y couper ! Même si le disque a perdu de son aura initiale, les canadiens d'Arcade Fire auront marqué ces années 2000 avec cet album unique, hors du temps.

Ben Kweller – On My Way (2004)
Notre petit chouchou. On aurait pu évoquer Elliott Smith, Ed Harcourt ou Ryan Adams, mais on leur préfère ce gaillard à la bonne bouille, qui avec insouciance a réussi à nous ensorceler avec cet album en 2004.

Franz Ferdinand (2004)
Pour avoir ramener le rock sur le dancefloor et fais danser les filles, Franz Ferdinand mérite une place dans ce classement. Surtout que l'album ne se résume pas à " Take Me Out ".

Hushpuppies – The Trap (2005)
Seul groupe français à pouvoir supporter la comparaison avec les groupes anglosaxons, les Hushpuppies ont su gagner un public dans un pays réfractaire au genre. Une sacrée prouesse.

The Kills – No Wow (2005)
Album dépouillé, ce No Wow marque une sorte d'apogée pour le duo après un très bon Keep On Your Mean Side. Malheureusement suivi d'un Midnight Boom décevant. Le 4e est en préparation.

The Eighteenth Day Of May (2005)
Bon sang quel album folk ! Bien avant Fleet Foxes et embrassant d'autres sonorités, psychédéliques entre autres, The Eighteenth Day Of May le temps d'un album résuscite le fantôme du folk rock tel qu'il était pratiqué dans les seventies. Magnifique.

The Liars – Drum's Not Dead (2006)
Sans doute l'un des albums les plus inventifs de la décennie. Enregistré à Berlin ce 3e album de The Liars est une expérience déroutante et magique à la fois. Quand expérimentation et génie se rencontrent.

Sufjan Stevens – Come on Feel Illinoise (2005)
Artiste ultra-prolifique (on lui doit un coffret de cinq disques de chants de noël...) le bonhomme est capable d'offrir des disques magiques. Ce Illinoise est unanimement reconnu comme son chef d'oeuvre. On ne peut qu'acquiescer...

Black Keys – Magic Potion (2006)
Comment ne pas évoquer le duo d'Akron tant la seconde partie des années 2000 ont été marqué par Dan Auerbach ? Sur ce Magic Potion, les Black Keys vont au bout de la formule initiée depuis leurs débuts en offrant une remarquable synthèse qui tranche avec le côté Lo-Fi de Attack Release qui lui a succédé en 2008.

Soledad Brothers – Hardest Walk (2006)
Personnage mythique de la scène underground américaine, Johnny Walker mérite tous les éloges. Ce Hardest Walk c'est le Teenage Head des années 2000.


Brimstone Howl – Guts Of Steel (2007)
Sans doute un des albums les plus marquants en manière de garage rock. Puisant aux racines du blues, le groupe dynamite les codes pour créer un univers qui n'appartient qu'à eux. Cet album porté par la voix de John Ziegler et la production de Dan Auerbach est un must.

The Black Lips – Good Bad Not Evil (2007)
Potaches les Black Lips le sont surement. Mais talentueux tout autant. Sinon comment expliquer qu'ils soient capable d'écrire dans des conditions minimalistes et à une telle cadence un tel florilège de morceaux inoubliables?

The Go – Howl On The Haunted Beat You Ride (2007)
Le meilleur groupe de la décennie n'est plus et c'est bien dommage s'il on considère la qualité de ce dernier album. C'est bien simple, ce Howl On The Haunted Beat The Ride ne déparre pas à côté des chefs d'oeuvre de pop sixties, Beatles compris.

The Urges – Psych Ward (2007)
Le grand retour du garage. Non que ce genre n'est continué à vivre depuis les sixties, mais c'est la première fois qu'il nous ait été donné d'entendre un disque de garage d'une telle qualité depuis bien longtemps. Bon de bout en bout, les irlandais de The Urges ont frappé fort. On aurait pu citer également son jumeau, le disque de The Revellions.

Wayne Robbins & The Hellsayers – The Lonesome Sea (2007)
A se procurer immédiatement. Ce disque (l'unique pour le moment) de Wayne Robbins, est un hommage appuyé à Neil Young. Pourtant, loin d'être un pastiche, ce disque émerveille par l'ambiance qu'il dégage et la qualité de ses compositions.

Black Angels – Directions To See A Ghost (2007)
Mariant les styles mais toujours avec une certaine noirceur, The Black Angels ont tissé un univers musical particulier, vénéneux à souhait, relégant The Warlocks aux oubliettes.

Drones – Havilah (2008)
On ne parle malheureusement que peu des Drones groupe australien à la discographie impeccable sorte de croisement entre Neil Young & Crazy Horse et Nick Cave & The Bad Seeds. Ce Havilah dernier album en date est une pure merveille.

Black Diamond Heavies – A Touch Of Someone Else's Class (2008)
Ces deux là ils incarnent l'Esprit du rock and roll. Celui autrefois détenu par Jerry Lee Lewis et autres Little Richard. Un groupe qui résume bien la philosophie du label Alive Records : de la sueur et du groove.

Black Mountain – In The Future (2008)
Collectif formé autour de Stephen McBean, ceux-ci redonnent ses lettres de noblesses au Heavy Rock trop souvent galvaudé. Héritiers de Pink Floyd comme de Black Sabbath et Deep Purple, le groupe évite les écueils et loin des clichés propose un album massif, cohérent et remarquable.

A Place To Bury Strangers (2008)
Ces terroristes sonores ont notamment permis d'éclipser la supercherie de la reformation de My Bloody Valentine. Le trio new-yorkais s'appuyant sur des morceaux épiques remarquablement interprétés repoussent les limites et convainc aisément.

The Hunches – Exit Dreams (2008)
L'album sans doute le plus dérangeant de la décennie (avec le Human Eye...). Sorte de Raw Power version noisy, ce disque a ne pas mettre entre toutes les mains est un formidable exutoire. Pour le groupe assurément... pour l'auditeur également.

Fleet Foxes (2008)
Suspicieux. Voilà dans quel état d'esprit on a jeté une oreille à cet album. Il faut bien dire que la réaction est logique au vue de la hype entourant la sortie de cet album. Et puis au final il faut bien reconnaître que cet excellent album mérite le concert de louanges qu'il a reçu.

Metronomy – Nights Out (2008)
Un disque de pop synthétique... sur le papier ça fait peur. Et pourtant on a craqué pour le spleen que dégage l'album au fil des écoutes. On peut ne pas aimer cet album mais aussi reconnaître qu'il porte la marque des grands.

The Last Shadow Puppets – The Age Of Understatement (2008)
Avec le disque des Rascals et le dernier des Arctic Monkeys on tient une sorte de trilogie dont ce volume en serait le versant le plus pop. Orchestré à l'outrance, porté par le talent de Miles Kane et Alex Turner, une vraie bonne surprise. Un classique instantané.

The Rascals – Rascalize (2008)
Avec le Last Shadow Puppets et le dernier des Arctic Monkeys on tient une sorte de trilogie dont ce volume en serait le versant le plus rock. Versant dans une certaine noirceur les morceaux de The Rascals n'ont pas trouvé leur public. Pourtant ce disque vaut vraiment le détour sonnant comme une vision halluciné de nos sociétés modernes. Le talent de Miles Kane y éclate.

Arctic Monkeys – Humbug (2009)
Ce troisième album des Arctic Monkeys fait finalement la synthèse entre le Rascals et le Last Shadow Puppets. Le groupe donne l'impression de s'assoupir, de s'embourgeoiser ? On préfère y voir un signe de maturité.

Dan Auerbach – Keep It Hid (2009)
Touché par la grâce. Voilà qui pourrait résumer ce splendide album de blues rock sur lequel Dan Auerbach en vacance des Black Keys fait autant preuve de puissance que d'émotion. Si certains ont pu douter du talent du bonhomme ils devraient être rassurés.

Pete Doherty – Grace / Wastelands (2009)
Où comment le songwriter le plus (camé) doué de sa génération réussi à se fendre d'un album magnifique, laissant son talent s'y exprimer enfin librement sous l'oeil bienveillant d'un Graham Coxon sans doute ravi de son coup.

Animal Collective – Merriweather Post Pavillon (2009)
Continuant l'oeuvre des Talking Heads, Animal Collective a su se faire une place au soleil cette année avec ce Merriweather Post Pavillon surprenant.

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Et l'on a écarté, par choix et/ou manque de place : The Revellions, Godspeed Black Emperor, Jim Jones Revue, The Horrors, Okkervil River, My Ion Truss, Bon Iver, Lords Of Altamont, Sparklehorse, Elliott Smith, PJ Harvey, Raveonettes, Living Things, Detroit Cobras, Outkast, The Roots, Ryan Adams, Gorillaz, Clutch, Lift To Experience, The Beta Band, The Notwist, Calexico, Benjamin Biolay, The Von Bondies, Interpol, The Clone Defects, King Khan & BBQ Show, The Bees, Howling Diablos, Nic Armstrong & The Thieves, The Blue Van, Baby Woodrose, Great Lake Swimmers, Kula Shaker, The Bishops, Be Your Own Pet, MGMT, The Love Me Nots, Sun Kil Moon, Henry's Funeral Shoe, Girls, Pink Mountaintops, Kings Of Convenience, Electrelane, Goldfrapp, Catpower... Et tant d'autres.

15 commentaires:

  1. Quelques autres albums qui méritent une place dans un top 2000 :

    Aislers set - How i learned to write backwards
    Buff Medways - 1914
    Coral - Roots & echoes
    Fabienne Delsol - No time for sorrows
    Electrocute - Troublesome bubblegum
    Holly Goloightly - Truly she is none other
    Little joy - Little joy
    Nouvelle vague - Nouvelle vague

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  2. Sur 50 albums, j'en compte 19 rien que sur les 3 dernières années...
    Que faut-il en tirer ? Une mémoire sélective à court terme de Rawpowermag' ou une embellie de la scène rock à l'orée d'un changement de décennie ? Pour ma part, cette décennie restera marquée par 2000-2002 avec l'explosion des White Stripes, Strokes, Libertines et consorts. Une période très excitante avec tous ces groupes en "the" portés sur les 70's. Depuis, je trouve que le soufflé est retombé même si un label comme AliveRecords propose une pelletée de groupes très intéressants à tendance blues écorché vif. Y aura-t-il l'apparition d'une nouvelle scène rock pour le début des 10's ?
    Wait & see.

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  3. J'avais pas fait attention ! le choix a été fait uniquement sur la valeur desdits albums. Effectivement, après les sorties des années 2002-2003 il y a un crux au milieu de la décennie où peu d'albums auront retenu l'attention de notre part. Si tu te souviens bien ça correspond aux fameux revival new wave, post punk et new rave. Des groupes comme Interpol, The Rapture, Klaxons etc... Cette deuxième vague était nettement moins évidente que la première. Ensuite effectivement, il y a une embellie à partir de 2007. D'ailleurs c'est le grand retour du rock américain, l'émergence de la scène de Brooklin et l'explosion du label alive records entre autre. Donc même si cela ne m'avait pas choqué de prime abord il semble y avoir un début d'explication.
    On est revenu aussi à un rock de qualité sans la hype que l'on a pu avoir autour des groupes en The.

    Nouvelle scène pour 2010 ?
    On met une pièce sur Brooklyn qui a déjà sorti des bons petits albums. Des groupes qui ne demandent qu'à confirmer !

    Frank

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  4. Strangefolks de KuULA SHAKER mérite de faire partie de la liste

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  5. Ah ! oui je suis d'accord mais il fallait ressortir 50 albums correspondant aux goûts des uns et des autres ! D'où l'absence de ce très bon album !

    Quoiqu'il en soit quand on fera les années 90 il en sera !

    Frank

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  6. Peasant Pigs & Astronauts ! quelle claque !

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  7. petite mise au point:les 22-20s ce sont reformés(pour ma grande joie) et parte en tournée aux states.un fidele lecteur de 12 ans(le meme)

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  8. Frank,quand tu dis les groupes de brooklyn,tu pense a qui?Car commencant a connaitre tes gouts musicsaux, je pense que ca me plairait pas mal.

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  9. Une reformation des 22-20's ! mazette merci de l'info que j'avais zappé !

    A Remo22, pour la scène de Brooklyn tu as eu quelques groupes qui ont sorti des albums vraiment pas mal.
    - Les Pains Of Being Pure At Heart dans une veine pop/shoegaze,
    - Crystal Slits que malheureusement j'ai pas eu le temps de chroniquer (ça viendra !)
    - Vivian Girls dont le deuxième album est un copier-coller du premier
    - A Place To Bury Strangers bien entendu dont les deux albums sont assez remarquables.
    - Crocodiles malgré un album moyen sauvé par quelques fulgurances
    - Vandelles, très bon album Del Black Aloha...

    Tu trouveras dans l'onglet disques, les chroniques de APTBS, Vivian Girls, Pains OF Being..., et du Vandelles.

    En fait cette scène est la plus anglaise des scènes américaine car fortement influencé par le shoegaze. Si ces groupes arrivent à se démarquer un peu plus de leurs ainés (comme APTBS) ça peut le faire !

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  10. Je ne sais pas si on peut vraiment parler d'une "scène de Brooklyn" Quant à l'étiquette "revival shoegaze", elle me fait toujours un peu peur et pas forcément pertinente (un bon filon marketing ?): les univers des groupes tels que Crocodiles et Pains Of Being Pure At Heart me paraissent assez différents ...
    Perso, je préfère à l limite parler de noisy (terme plus général).

    Sinon, moi j'aime bien les Crocodiles !!!
    Pareil pour Vivian Girls : sympa mais un peu toujours la même chose.

    Mr. Indie

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  11. Sinon, également de Brooklyn, rappelons également :
    - MGMT
    - TV on the Radio,
    - Chairlift,
    - School of Seven Bells,
    - Animal Collective,
    - Black Dice,
    - etc ...

    En fait, c'est la scène new-yorkaise, très riche et variée, qui inclut des groupe inspirés autant par la noisy que par l'électro ou le hip-hop !

    Revers de la médaille : des managers de groupes, sentant la hype, sont assez malins pour proposer à leurs poulains de s'installer à New-York ... dans le quartier de Brooklyn, évidemment !

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  12. Sinon, pour les curieux qui ont envie de tâter du "son de Brooklyn" autrement que par la voie du "shoegaze", je recommande chaudement les splendides Au Revoir Simone (dernier album "Still Night, Still Light".
    Ce groupe créé en 2003 propose une pop-électro rêveuse également très "brooklynienne" (autant que n'importe quelle resucée "shoegaze").

    Mr. Indie

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  13. J'approuve cette sélection, mais il manque pour moi l'album de Left Lane Cruiser " Bring Yo'Ass to the table " !

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  14. Oui c'est vrai... en fait ma sélection (et donc celle de mes acolytes également) varie chaque jour...

    On aurait du faire un top 100 afin de pouvoir citer tout ce qui nous tient à coeur.

    On s'est au final tous les trois bridés et aucun de nous n'est véritablement satisfait !

    Frank

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